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BACTERIOLOGIE
(hors colibacillose)
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Lésions
du cæcum provoquées par Clostridium spiroforme (dème
et hémorragie), mais le diagnostic du laboratoire est nécessaire
car d'autres agents donnent des symptômes proches.
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Agnoletti
F., Bano L., Deotto S., Comin D., Parenti E., Marcati M., Bertolin
M., Mazzolini E. , 2004. Milieu de culture sélectif pour
isoler Clostridium spiroforme de l'intestin de lapin [Selective
culture medium to isolate Clostridium spiroforme from rabbit gut].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 410-415.
L'entérite
due aux Clostridium est un problème émergeant de l'élevage
intensif du lapin. L'isolement de Clostridium spiroforme
est nécessaire pour confirmer le diagnostic et pour évaluer
l'efficacité de l'antibiotique. L'isolement des Clostridium
est délicat, le procédé d'isolement proposé
à ce jour étant trop lié à la capacité
subjective du technicien. Des milieux de culture sélectifs
pour isoler Clostridium spiroforme ont donc été
mis au point par les auteurs et normalisés avec succès.
En cas de soupçon d'entérite à C.
spiroforme,
le diagnostic du laboratoire peut désormais être précis.
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Nous allons
voir deux publications qui étudient globalement les modifications
de la microflore cæcale du lapin malade ou traité avec
des antibiotiques.
Profils de RFLP
obtenus à partir d'échantillons cæcaux venant
d'élevage infectés ou non par l'EEL. Deux bandes n'apparaissent
que chez les lapins malades
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Badiola I.,. Pérez de Rozas A.M, Roca M., Carabaño
R., García J., Rosell J.M., 2004. Le profil de RFLP du
16S r-ADN de l'ADN total des bactéries intestinales en situation
pathologique [The 16S r-DNA RFLP profile of total DNA of intestinal
bacteria under pathological conditions] .
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 425-432.
Chez le lapin,
beaucoup de troubles digestifs spécifiques ou non spécifiques
se traduisent rapidement par une modification globale de la flore
intestinale. Actuellement les moyens de recherche ou de diagnostic
sont limités à une numération des bactéries
cultivables ou à l'isolement de germes dominants.
Le but de cette étude était de comparer les communautés
complexes de bactéries présentes dans l'intestin des
lapins sains ou malades, par le polymorphisme de longueur de fragments
de restriction (RFLP) de l'ADN de la flore totale.
L'ADN total a été extrait à partir du contenu
intestinal. Les différences de position des emplacements
de clivage par des enzymes de restriction dans un gène universel,
comme r-ADN 16S, sont un outil puissant pour analyser l'écologie
microbienne. De plus ces techniques permettent d'inclure dans l'analyse
les bactéries difficiles ou impossible à cultiver.
Nous analyseront ici que la partie des résultats concernant
la comparaison d'élevages atteint par l'EEL avec des élevages
sans EEL. Chez les lapins atteints d'EEL, l'analyse montrent une
réduction de la flore colibacillaire et une augmentation
de certains germes Gram positif ou Gram négatif. Deux nouvelles
bandes apparaissent, elles auraient pu correspondre à l'agent
spécifique de l'EEL mais les auteurs ont vérifié
et en fait les populations bactériennes correspondantes ne
sont qu'une conséquence indirecte de la maladie. Ces résultats
montrent bien l'intérêt de ce type de travail. Pour
les auteurs cette méthode donnant des résultats très
reproductibles peut aussi être une aide au diagnostic.
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Dendrogramme
représentant la distance entre les flores de lapins témoins
(vert) ou soumis à une antibiothérapie prolongées
à base de bacitracine (jaune), de tiamuline (violet) ou de
chlortétracycline (rose).
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Abecia L.,
Mc Ewan N.R., Newbold C.J., Fondevila M., Balcells J., 2004.
Profil moléculaire des principales espèces bactériennes
dans le cæcum de lapins traités avec des antibiotiques
[Molecular profiling of the major bacterial species in the rabbit
caecum as affected by therapeutical doses of antibiotics]. Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 404-409.
La communication précédente a montré qu'une
maladie intestinale modifie l'ensemble de la flore cæcale.
L'usage d'antibiotiques dans l'aliment sur de longues périodes
modifie aussi cette flore cæcale. Ces modifications sont très
mal connues mais peuvent avoir comme conséquence une fragilisation
par déséquilibre des flores naturelles et une modification
de la digestibilité de l'aliment [ndlr: dernière
affirmation à ce jour non prouvée]. En utilisant
des méthodes de profilage moléculaire analogues, cette
communication compare les modifications globales de la flore cæcale
de lapins traités avec 3 antibiotiques différents
: la bacitracine, la tiamuline et la chlortétracycline (4
lapins par antibiotique + 4 témoins non traités) .
Les résultats (voir
dendrogramme ci-contre) de cette analyse démontre
qu'il y a une variabilité relativement grande des principales
espèces bactériennes chez des animaux témoins.
Ces observations montrent aussi que les niveaux de biodiversité
des principales espèces bactériennes dans le cæcum
des lapins est moindre avec la chlortétracycline ou la tiamuline,
et que ces antibiotiques modifient la flore plus profondément
que la bacitracine.
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Dans
les deux publications suivantes les auteurs étudient des aspects
génétiques de deux agents pathogènes spécifiques
du lapin. |
Vancraeynest D., Hermans K., Haesebrouck F., 2004. Criblage
de souches de Staphylococcus aureus du lapin à forte
ou faible virulence (gènes MSCRAMM). [Screening of high and
low virulence Staphylococcus aureus isolates from rabbits
for MSCRAMM ].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 646-651.
Dans les élevages
de lapins on observe deux types d'infections à Staphylococcus
aureus. Dans le premier type, provoqué par des souches
à faible virulence, les infections restent limitées
à un nombre restreint d'animaux. Le deuxième type
d'infection est provoqué par des souches à forte virulence
et affecte l'ensemble de l'élevage. La prédominance
de 9 gènes pouvant être responsables de la pathogénicité
a été étudiée sur 28 souches fortement
pathogène et 34 souches faiblement pathogènes
Le principal résultat est la mise en évidence que
l'un de ces gènes (bbp) n'est présent que dans les
souches virulentes. Un test en PCR a été mis au point
et peut permettre d'établir un pronostic ou de faire des
tests préliminaires avant l'introduction de nouveaux animaux
dans un élevage.
|
Dendrogramme
indiquant le degré d'homologie de 9 souches de Pasteurella
multocida isolées du vagin (V) , du nez (N) ou des pattes
(P) de lapins préexistant dans l'élevage (L [vert]
1 souche) ou introduits récemment (T 8 souches).
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Virag G., Mandoki M., Odermatt M., 2004. Caractérisation
[génétique] de souches de Pasteurella multocida
isolées à partir de lapins vivants issus d'un petit
élevage où ont été observées
des mortalités par pneumonie et métrite. [Characterization
of Pasteurella multocida recovered from live rabbits at a
small-scale farm previously manifesting deaths by pyothorax and
pyometra].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 673-680.
Un groupe de
reproducteurs a été introduit dans un élevage
et élevé séparément. Après 6
semaines une pasteurellose très grave s'est déclenchée
: 50% de mortalité chez les femelles avec pneumonie et métrite.
Les autres lapins de l'élevage sont restés sains à
la même période. La proportion des porteurs nasaux
de Pasteurella multocida a atteint 70% dans le groupe introduit,
soit trois fois plus que dans le groupe des lapins locaux. La colonisation
vaginale a été détectée chez 33% des
femelles introduites.
Le génotype (REP-PCR) des souches de P. multocida a
été réalisé à partir des 2 populations
de lapins. Le résultat a montré que les souches provenant
des animaux récemment introduits étaient clairement
différentes de celle de la population locale
(dendrogramme ci-contre).
De plus, les souches isolées de la muqueuse nasale et vaginale
étaient différentes. La méthode REP-PCR est
très discriminante, rapide et simple à réaliser
et permet de distinguer les différentes souches pour les
études épidémiologiques.
|
Une
autre étude sur l'épidémiologie de Pasteurella
multocida montre également l'importance de l'origine des
animaux introduits dans l'élevage. Ce travail est le résultat
d'une enquête épidémiologique de plusieurs années. |
Rosell
J.M., De la Fuente L.F., 2004. État
de santé des lapins domestiques dans la péninsule
ibérique. Influence de leur origine. [Health status of domestic
rabbits in the Iberian peninsula. Influence of their origin].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 614-619.
Des études
antérieures (110 élevages ; 8209 femelles) avaient
montré la prévalence du coryza (22,1%) des mammites
(4,5%) et du mal aux pattes (10,4%). D'autres études (151
élevages ; 700 femelles en moyenne) montrent un taux de mortalité
mensuel variant de 3 à 4% et un taux d'élimination
de 4 à 6%. Les affections respiratoires, les septicémies,
les métrites et mammites sont la cause de 40% de la mortalité.
Les principales causes d'élimination sont la pathologie respiratoire
(30%), les mammites (30%) et le mal aux pattes (12%).
Le but de cette étude (115 élevages ,13941 femelles
observées et 277 prélèvements au total) était
de déterminer l'importance de la souches des lapins et de
l'élevage fournisseur dans les types de pathologie affectant
les femelles. Globalement sur les 277 prélèvements,
le coryza touchait 19,4% des lapines, les mammites 3,7% et le mal
de pattes 9,2%.
Finalement c'est une combinaison des deux facteurs (souche - fournisseur)
qui a été appelée " origine " et
a permis de distinguer 5 origines différentes.
Tableau
1 : Influence de l'origine des lapines sur la fréquence
des maladies observées.
ORIGINE
des lapines
|
CORYZA
277 prélèvements
issues de 13941 lapines |
MAMMITE
177 prélèvements
issues de 8902 lapines |
Mal de Pattes
153 prélèvements
issues de 7696 lapines |
S
|
49,3% a |
4,8% a |
15,3% a |
O
|
27,8% b |
4,3% a |
9,0% b |
M
|
19,0% b |
4,4% a |
8,6% b |
I
|
15,3% b |
2,1% b |
8,3% b |
U
|
12,2% b |
2,6% b |
10,7% ab |
a,
b : dans une colonne les valeurs ayant une lettre différente
sont significativement différentes les unes des autres
(P<0,05)
|
Dans le cas
du coryza l'influence d'origine de l'animal est évidente
: 49% des lapins d'origine "S" étaient affectés,
en comparaison avec moins de 28% pour les autres. Pour les autres
affections l'effet origine est moins marqué mais significatif
aussi. Une évaluation des causes possibles des différences
entre les origines serait utile dans de futures études. En
particulier la pathogénicité des souches pourraient
expliquer en partie ces différences.
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La
pasteurellose est également un problème majeur en Chine |
Gu Z.L.,
Chen B.J., KanQ.H., Ren W.S., Huang Y.T., Huang R.L., 2004.
Rôle des facteurs environnementaux sur la rhinite infectieuse
du lapin [Study on control technology of infectious rhinitis of
rabbit].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 549-554.
Dans cette étude
épidémiologique de la rhinite infectieuse [coryza
pasteurellique], faite dans de nombreux élevages chinois
et sur des milliers de lapins, le rôle de nombreux facteurs
de l'environnement (densité, niveau et emplacement des cages,
système d'alimentation, génotype, âge, saison
) a été étudié. Le type de production
et surtout l'âge des lapins sont des facteurs très
importants à prendre en considération (tableau 2).
Tableau
2 : Résultat d'une enquête dans les élevages
cunicoles chinois sur la fréquence de la rhinite infectieuse
en fonction de l'âge et du type de lapins.
Type de lapin
|
Nouveau-nés
|
Au sevrage
|
Jeunes lapins
|
Adultes
|
Nbre Total Lapins
|
Lapin de Chair
|
3,0 %
|
20,1 %
|
23,0 %
|
26,1 %
|
5 879
|
Fourrure
|
6,0 %
|
28,0 %
|
41,0 %
|
48,1 %
|
5 610
|
Angora
|
6,2 %
|
31,1 %
|
12,0 %
|
52,0%
|
2 759
|
ENSEMBLE
|
4,8 %
|
24,9 %
|
37,2 %
|
39,5 %
|
14 248
|
En
Chine comme en Europe le coryza est une pathologie majeure et les
facteurs de l'environnement jouent aussi un rôle déterminant.
L'auteur conclut également que l'efficacité des traitements
est éphémère et que le respect des règles
d'hygiène est fondamental.
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En
Italie plusieurs équipes ont en charge l'épidémiologie
des maladies virales. Ce type de recherche n'existe ni en France
ni en Espagne. Cependant beaucoup de leurs données peuvent
nous être utiles. Dans les papiers qui suivent on verra que
les virus évoluent et que des variants apparaissent ou disparaissent
modifiant le diagnostic voire l'efficacité des vaccins.
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Martella
V., Lavazza A., Terio V., Camarda A., Cerioli M., Elia G., Pratelli
A., Buonavoglia C., 2004. Épidémiologie du "
lapine rotavirus ": Propagation du rotavirus avec l'allèle
P[22] VP4 nouvellement identifié en Italie. [Exploring the
epidemiology of lapine rotaviruses: Evidence for spreading of rotaviruses
displaying the newly-recognised P[22] VP4 gene allele in Italy].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 582-588.
Des rotavirus
propres au Lapin ont été identifiés dans les
élevages de différentes régions de l'Italie.
Cette étude montre le remplacement presque complet de l'allèle
P[14] "classique" par le P [22]. Néanmoins on présume
que sur le terrain ces rotavirus exercent rarement une activité
pathogène directe. Par contre, il est plus que probable que
plus fréquemment, ils déclenchent le développement
d'infections bactériennes ou virales en induisant des changements
dans l'épithélium intestinal.
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La
diffusion dans les élevages d'un virus non pathogène
peut interférer avec le diagnostic de la VHD |
Capucci L., Cerrone A., Botti G., Mariani F., Bartoli M., Lavazza
A., 2004. Résultats d'une enquête sero-épidémiologique
dans les élevages de lapin de chair sur la détection
d'anticorps naturels contre la VHD provoqué par le calicivirus
non pathogène du lapin (RCV). [Results of seroepidemiological
surveys for the detection of natural anti-RHD antibodies induced
by the nonpathogenic rabbit calicivirus (RCV) in meat rabbits].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 477-483.
Un virus, appelé
le calicivirus du lapin (RCV), proche du virus de la VHD a été
identifié chez les lapins sains en Italie en 1996. Ce virus
est avirulent et se multiplie dans l'intestin à un faible
niveau. Des données séro-épidémiologique
ont montré sa présence en Europe avant la première
épidémie de VHD. Afin de vérifier la diffusion
du RCV en Italie une étude a été faite dans
39 élevages en Italie du nord et 21 élevages en Italie
du sud. Les résultats indiquent sa présence chez plus
de 80% des animaux, dans presque 30% de élevages étudiées.
Cette situation peut poser des problèmes importants de diagnostic
erroné de la VHD (faux positifs) en raison de réaction
immunologiques croisées entre les 2 virus : VHD et RCV.
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Pourcentage de détection du virus variant RHDVa sur l'ensemble
des cas de VHD de
1997 à 2003 en Italie
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Lavazza
A., Cerrone A., Agnoletti F., Perugini G., Fioretti A., Botti G.,
Bozzoni G., Cerioli M. , Capucci L., 2004. Mise à jour
des données sur la présence et la diffusion du virus
de la VHD (RHDV) et d'un variant antigénique (RHDVa) en Italie.
[An update on the presence and spreading in Italy of rabbit haemorrhagic
disease virus and of its antigenic variant RHDVa].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 562-568.
Un variant antigénique
(RHDVa) de la souche classique du virus de la VHD (RHDV), a été
identifié en Italie et Allemagne en 1997. Les auteurs rapportent
ici les résultats d'une étude qui compare le taux
de diffusion de RHDV et de RHDVa en Italie depuis sa première
détection. Le variant a été identifié
dans 53.7% des cas en moyenne au cours des 4 dernières années.
Pendant les deux dernières années, un total de 201
cas de VHD ont été étudié et 63.7% étaient
dus au variant RVHDa. Les pourcentages les plus élevés
(70-100%) ont été trouvés dans les régions
où est concentrée la majeure partie de la production
intensive de lapin. Cet aperçu épidémiologique
prouve que RHDVa est présent dans la plupart des régions
de Italie et qu'il remplace rapidement la souche "classique"
de la VHD. L'importance d'une telle évolution est discutée
en ce qui concerne la préparation et l'application des vaccins
"classiques".
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Conjonctivite et troubles respiratoires observés 10 jours après
infection expérimentale d'un lapin avec un virus de la myxomatose
amyxomateux BP04/2001 (pas d'dème). |
Farsang
A., Makranszki L., Dobos-Kovács M., Virág G., Fábián
K., BarnaT., Kulcsár G., Kucsera L., Soós T., Vetési
F., 2004. Manifestations récurrentes du virus de la myxomatose
amyxomateux dans un élevage commercial de lapin attribuées
à une transmission par contact. [Recurrent outbreaks of amyxomatous
myxomatosis in a commercial rabbitry attributed to contact transmission].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 540-548.
Une manifestation
de forme atypique de myxomatose a frappé une ferme de lapin
en Hongrie. Le virus isolé (réf. BP04/201) est un
variant du virus "classique" et pouvait infecter les animaux
directement par contact, sans entraîner la présence
dème de la peau (= pas de myxome =>
amyxomateux). La maladie a été caractérisée
par des signes cliniques respiratoires affectant l'arbre respiratoire
supérieur, et induisant de la conjonctivite et une mortalité
élevée dans les 11 à 14 jours suivant l'infection.
La dissémination aérogène avec cette souche
a comme conséquence une morbidité 100% parmi les animaux
susceptibles. Dans le cas de la myxomatose amyxomateuse (ne
provoquant pas de myxome, c.à d. d'dème cutané)
la vaccination semble peu efficace pour éradiquer la maladie.
Ceci est probablement lié à la persistance du virus
qui peut se transmettre par contact ou par voie aérogène.
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Un
vaccin combiné myxomatose+VHD peut être aussi efficace
que les vaccins séparés pour stimuler l'immunité
des lapins.
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Lavazza
A., Graziani M., Tranquillo V.M., Botti G., Palotta C., Cerioli
M., Capucci L., 2004. Évaluation sérologique de
l'immunité produite chez les lapins commerciaux par vaccination
contre la myxomatose et la VHD [Serological evaluation of the immunity
induced in commercial rabbits by vaccination for myxomatosis and
RHD].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 569-575.
Le but de ce
travail est de détecter l'immuno-réaction humorale,
en utilisant des test ELISA (ELISAs cELISA) pour le diagnostic chez
des lapins vaccinés avec différents types de vaccins
contre la myxomatose et la VHD, et pour déterminer le moment
le plus efficace pour administrer la première vaccination
par rapport à la disparition des anticorps maternels.
Les résultats obtenus en cette étude démontrent
que les méthodes sérologiques pourraient être
une aide valide pour surveiller l'efficacité de la vaccination.
En particulier le vaccin combiné VHD+myxomatose est aussi
efficace que les vaccins séparés pour produire l'immunité.
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Pagès-Manté
A., Alfonso M., 2004. Efficacité de la vaccination intradermique
contre la VHD en utilisant de divers adjuvants chez des lapins en
engraissement. [Efficacy of intradermal RHD vaccination using various
adjuvants on fattening rabbits].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 601-607.
Le but de cette
étude était d'évaluer l'efficacité de
divers vaccins contre la VHD avec différents adjuvants administrés
par voie intradermique en mesurant l'immuno-réaction sérologique
et la résistance à la maladie après infection
expérimentale provoquée par une injection intramusculaire
du virus de la VHD chez des lapins d'engraissement
Les résultats suggèrent que les vaccins à base
d'huile étaient plus efficaces que ceux dont l'adjuvant était
l'hydroxyde d'aluminium. (ndlr : il nous semble important
de souligner que ces conclusions sont basées sur un unique
essai où seulement 5 (témoin) ou 10 lapins par lot
(4 lots expérimentaux) ont été étudiés).
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Parmi
les communications présentées à Puebla, il y
a eu malheureusement peu de travaux concernant l'usage raisonné
des thérapeutiques. |
Vancraeynest
D., Hermans K., Martel A., Vaneechoutte M., Devriese L.A., Haesebrouck
F., 2004. Résistance aux antibiotiques
et gènes de résistance dans les souches de Staphylococcus
aureus isolées chez des lapins. [Antimicrobial resistance
and resistance genes in Staphylococcus aureus strains from
rabbits]. Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 652-657.
Des souches de
Staphylococcus aureus (56) récupérées
entre 1998 et 2003 dans 31 élevages de lapins avec et sans
des problèmes de staphylococcie chronique, ont été
examinées pour leur résistance à l'enrofloxacine,
à l'érythromycine, à la gentamicine, à
la lincomycine, à la néomycine, à la pénicilline
et aux tétracyclines, soit 7 antibiotiques..
Un total de 54% des souches testées étaient sensibles
à chacun des sept agents antibiotiques examinés. La
fréquence la plus élevée de résistance
a été trouvée pour les tétracyclines
(20%). La résistance de pénicilline est basse comparée
aux niveaux décrits chez l'homme.
Cette étude démontre que la résistance aux
antibiotiques des S. aureus présents chez les lapins
est relativement rare comparée à la résistance
des souches provenant d'autres animaux et des humains.
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Concentration
en tilomycosine dans le lait au cours de la semaine suivant la mise
bas en fonction du mode d'administration.
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Saggiorato
M., Pradella G., Fedrizzi G., Menotta S., Scandurra S., Anfossi
P., Casarotti M., Giovanardi D., 2004.
Excrétion de tilmycosine dans le lait des lapines après
administration sous-cutanée. [Excretion of tilmicosin in
milk of rabbits after subcutaneous administration].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 620-625.
L'objectif était
de vérifier le passage dans le lait de la tilmycosine pour
déterminer le meilleur programme thérapeutique pour
le traitement des mammites [à staphylocoques, pasteurelles
ou bordetelles]. Trois méthodes ont été testées
: une dose sous-cutanée simple (20 mg/kg) avant parturition,
ou une dose unique après parturition, ou deux doses, une
avant et une après parturition. L'administration de deux
doses a produit les concentrations les plus élevées
qui persistent 3 jours. D'autres études sont nécessaires
pour confirmer la pertinence clinique de ces résultats.
|
Gain de poids
de lapins en croissance de deux origines, traités ou non
avec du Cycostat® (Robénidine). La période J0-J12
correspond à la phase aiguë de la coccidiose provoquée,
la période J12-J33 à celle de récupération.
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Coudert
P., 2004. Évaluation de l'efficacité de Cycostat®
66G contre la coccidiose chez des lapins d'engraissement dans des
conditions de production contrôlées. [Evaluation of
the efficacy of Cycostat® 66G against coccidiosis in fattening
rabbits under controlled field conditions].
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed., 512-519.
Cette étude
évalue l'efficacité du Cycostat® 66G (Robénidine)
contre la coccidiose de lapin d'engraissement. L'inoculation expérimentale
a été réalisée avec des coccidies isolées
d'élevage " bio " (Eimeria magna , Eimeria media,
Eimeria piriformis , Eimeria intestinalis).
À la fin de la période d'engraissement il y avait
un effet positif clair du traitement sur la croissance et aucune
des espèces les plus pathogènes n'a persisté.
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Pour
terminer cette restitution de la session pathologie sur une note optimiste,
signalons deux publications italiennes qui confirment qu'en matière
de sécurité alimentaire, le lapin n'est porteur de pratiquement
aucun agent pathogène susceptibles de provoquer des zoonoses
transmissibles à l'homme. |
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Cerrone
A., Mariani F., Ciabrelli M., Galiero G., De Carlo E., Fioretti A.,
Baiano A., Bartoli M., 2004. Les zoonoses parasitologiques chez
le lapin : résultats d'enquêtes séroépidémiologiques
sur Encephalitozoon cuniculi, Toxoplasma grondii et
Clamydia psittaci dans les élevages cunicoles italiens.
[Parasitological zoonosis in rabbit meat: results of seroepidemiological
survey for the investigation of Encephalitozoon cuniculi, Toxoplasma
gondii and Chlamydia psittaci in Italian rabbitries].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 498-503.
|
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Cerrone
A., Mariani F., Ciabrelli M., Galiero G., De Carlo E., Fioretti A.,
Baiano A., Bartoli M., 2004. Enquête sur les agents pathogènes
transmissibles à l'homme (zoonoses) dans les abattoirs italiens.
[A survey of zoonotic agents in Italian rabbit slaughterhouses].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 490-497. |
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Enfin,le
OGM n'ont pas été oubliés |
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Süvegová
K., Jurcík R., Chrenek P., Gaovicová Z., Rafay
J., Hanusová E., 2004. Comparaison du poids des organes
internes et de quelques paramètres hématologiques et
biochimiques du sang de lapins transgéniques et non transgéniques.
[Comparison of inner organs weight and some haematological and biochemical
blood parameters of transgenic and nontransgenic rabbits].
Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed., 632-638.
Les auteurs décrivent
la situation pathologique des lapins sacrifiés en fin d'essai
(2,8 kg). Cependant avec 10 lapins transgéniques (dont 6 sans
aucun trouble) et 20 lapins témoins (dont 16 sans aucun trouble)
il n'est pas raisonnable de chercher à porter une conclusion
sur la ± forte sensibilité des lapins transgénique
aux agents pathogènes. |
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