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Première
catégorie de communications,
relatant des travaux expérimentaux ciblés
|
Le
fractionnement de la durée d'éclairement en deux semble
n'exercer aucun avantage ou inconvénient particulier pour les
lapins en engraissement. |
Influence du rythme lumineux sur les performances de croissance
des lapins (Szendrö
et al., Université de Kaposvar - Hongrie [9]).
L'objectif de ce travail était d'étudier l'influence
comparée des rythmes lumineux sur la croissance de lapins
entre 5 et 10 semaines d'âge. Deux lots de 210 lapins ont
été constitués avec un régime alimentaire
identique et soumis à des séquences de rythme lumineux
différentes. Pour les deux lots, l'éclairage était
de 16 heures par 24 heures.
Pour le lot A : 16 heures d'éclairage
en continu, suivies de 8 d'heures d'obscurité
Pour le lot B : alternance de 2 périodes
de 8 heures de lumière + 4 heures d'obscurité.
Les critères mesurés ont été la vitesse
de croissance (GMQ), le poids moyen, l'indice de consommation, la
mortalité, et le consommation d'aliment.
=>
Le poids à 70 jours a été parfaitement identique
dans les 2 lots : 2 353 grammes
=> L'indice de consommation alimentaire
n'a pas toujours été identique pour les 2 lots au
cours de la croissance. Mais in fine, l'indice de
consommation entre 5 et 10 semaines a été le même
quelque soit le type d'éclairement : 2,72 dans les deux cas.
=> Pour la mortalité entre 5 et
10 semaines, l'analyse statistique fait ressortir une différence
à la limite de la signification (P=0,057). Toutefois, les
deux taux de mortalité ont été très
bas, respectivement 0,5 et 2,9% , ce qui doit nous inciter à
la plus grande prudence pour l'interprétation.
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Tableau
1 : Performances de lapereaux allaités une ou de fois par
24 heures par leur mère.
Allaitement |
A
1 fois
|
B
2 fois
|
Nb
Mise Bas |
61
|
61
|
Nés
/ MB |
7,96
|
8,15
|
Nb
à 21j / MB |
7,54
|
7,57
|
Sevrés
/ MB |
7,33
|
7,38
|
Abattus/MB |
6,00
|
5,98
|
Poids
21j (g) |
281a
|
294
b
|
Poids
35 j (g) |
604
a
|
634
b
|
Poids
abat.(g) |
1966
|
2017
|
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Performances
de lapereaux allaités une ou deux fois par jour par leur
mère
(Etchegaray et al., Université de Chapingo, Unité
de recherche appliquée en Cuniculture (Mexique) [1])
Dans les systèmes
de production cunicole actuels, on limite parfois la durée
d'accès de la lapine à la boite à nid et à
ses petits jusqu'à l'âge de 21 jours, ce qui réduit
la mortalité sous la mère. Quelques auteurs, hongrois
en particulier, ont démontré qu'en faisant allaiter
les lapereaux 2 fois par jour par 2 mères différentes,
il est possible d'accroître sensiblement le poids des lapereaux
au sevrage et leurs performances ultérieures (croissance,
viabilité). Par contre dans la pratique, les éleveurs
ne disposent que d'une mère par portée. L'objectif
de cet essai a été de voir l'effet de la fréquence
de l'allaitement 1 ou 2 fois par jour par la mère de la portée,
sur les performances pendant les périodes d'allaitement et
d'engraissement des lapereaux.
Deux lots de 61 portées ont été utilisés
pour cet essai, les mères étant ré-inséminées
11 jours après la naissance la portée considérée
(rythme 42 jours).
Pour le lot
A, les boites à nid étaient ouvertes et accessibles
tous les matins à 7 h, pour une durée de 15 mn.
Pour le
lot B, les femelles avaient accès au nid deux fois
par jour : à 7 h puis à 19 H (15 mn à chaque
fois). Le sevrage a été pratiqué à 35
jours d'âge.
Les seuls effets
significatifs sont un accroissement du poids moyen des lapereaux
à 21 jours (+4,6%) ou au sevrage (+5,0%) dans le lot allaité
2 fois par jour (tableau 1). Par contre l'amélioration de
3% du poids à l'abattage n'est pas statistiquement significative.
Le double allaitement n'a pas eu non plus d'effet sur la viabilité
globale des portées: 6,00 et 5,98 abattus par mise bas pour
les lots A et B respectivement.
D'après
les auteurs, pour affiner ce type de travail, il conviendrait d'observer
le comportement alimentaire au quotidien. Il est à noter
que les femelles du lot B qui ne pénétraient pas spontanément
dans la boîte à nid y étaient enfermées
pendant la période de 15 mn. Il est regrettable que le poids
des femelles en fonction du type de traitement n'ai pas été
enregistré, ni le résultat des inséminations.
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Tableau
2 : Performance de croissance des lapins en fonction du nombre
par cage (aucune
des différences n'est significative)
Lots
|
A
|
B
|
C
|
Consom.
g/j |
102
|
102
|
101
|
GMQ
21-70j |
38,1
|
38,5
|
38,6
|
Indice
Cons |
2,61
|
2,66
|
2,62
|
Pds
70j (g) |
2235
|
2269
|
2239
|
Mortalité |
2,6%
|
4,3%
|
6,9%
|
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Effets
sur les performances de croissance d'une méthode d'engraissement
en "bi phase" jouant sur la densité des lapins
dans les cages. (Matics et al., Université
de Kaposvar (Hongrie) [4])
Les auteurs
comparent deux modes d'engraissement entre un sevrage à 21
jours d'âge et un abattage à 70 jours. Les cages utilisées
sont des cages bi-places (240 x 400 mm) utilisée à
raison de soit :
- 2 lapins par cage, la densité est
alors de 20 lapins par m²
- 4 lapins par cage, elle est alors de 40
lapins par m².
Le lot A, sevré à 21 jours est constitué
de 116 lapins et élevés à 2 par cage avec une
densité de 20 lapins au m² jusqu'à l'abattage.
Un autre lot de 232 lapins sevrés aussi à 21 jours,
est élevé jusqu'à l'âge de 6 semaines
dans des cages identiques mais à une densité de 40
lapins au m² (4 lapins par cages). A 6 semaines, 116 lapins
( lot C) sont retirés et élevés dans
des cages et à densité identique au lot A (2 lapins
par cage). Les 116 lapins restant (lot B) sont maintenus
dans leurs cages d'origine et sont élevés dans les
mêmes conditions que les lot A et C ( 2 lapins par cage)
On constate
(tableau 2) pour les lapins transférés (lot C) une
tendance à avoir un poids inférieur à 70 jours
et une mortalité un peu plus élevée, mais les
écarts ne sont pas significatifs. Sur cette base, les auteurs
considèrent que cet essai peut être une réponse
en terme de bien être animal dans le cadre de sevrage précoce.
Les animaux peuvent êtres logés à une densité
supérieure jusqu'à 6 semaines sans préjudice
sur leur croissance ultérieure.
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Tableau
3: Taux de survie de lapines futures reproductrices en fonction
de leur poids à la naissance (élevées en portées
homogènes)
Groupes
|
B
|
M
|
H
|
poids nais.
|
35-45
|
53-58
|
65-70
|
Nb à naiss. |
268
|
265
|
251
|
Viab.
0-21j |
72%
|
87%
|
88%
|
Viab.21-108j |
78%
|
87%
|
87%
|
Nb à 1ere
IA |
150
|
196
|
193
|
Viab. 1ereIA-910
jours |
aucune
différence
|
|
Étude
de différents facteurs, qui peuvent influer sur la viabilité
des lapines (survie) Résultats préliminaires.
(Gyovai et al. - Université de Kaposvar (Hongrie)
[2])
Cette étude
vise à étudier l'effet de différents critères
sur la "survie" de lapines future reproductrice de leur
naissance à 130 semaines (2,5 années) : poids à
la naissance, taille de la portée, rationnement alimentaire,
âge à la 1ère IA.
La constitution des lots s'est faite de la façon suivante
:
- 3 lots au départ ont été constitué
en fonction du poids individuel des jeunes à la naissance,
Groupe B (35 - 45 g) Groupe M (53-58 g) Groupe
H (65-70 g). Ensuite les portées ont été
équilibrées à huit dans le respect du premier
allotement B-M-H.
- Les portées ont été allaitées soit
par 1 femelle soit par 2 femelles synchronisées en parallèle
(dans ce cas une femelle le matin, une femelle en fin d'après
midi). Le sevrage était pratiqué dans tous les cas
à 21 jours
- Chaque sous-groupe (poids de naissance-fréquence d'allaitement)
a été à nouveau divisé en deux à
21 jours pour étudier l'effet d'une alimentation ad libitum
ou d'un rationnement alimentaire effectué par une durée
limitée d'accès à la mangeoire, décroissant
en fonction du temps (10, 8, 9, 7, 6 h /jour respectivement entre
les âges 4-6, 6-9, 9-12, 12-15 et 15-18 semaines).
- Enfin, chaque sous-sous-groupe a été de nouveau
divisé en 2 à partir d'un nouveau critère,
l'âge lors de la première insémination :15,5
ou 18 semaines
On constate
que le nombre d'allaitement/24h avant 21 jours, (P=0,07) le rationnement
en engraissement et l'âge à la première insémination,
ont peu ou pas d'effet sur la viabilité des lapines. Par
contre, le poids à la naissance, s'il est faible, réduit
fortement la viabilité des futures reproductrices avant la
première insémination (viabilité 21-108 j.
; tableau 3). Ensuite, au cours de 2,1 années de production,
il n'exerce plus aucun effet significatif sur le taux de survie
des lapines. Par contre le meilleur taux de survie des lapines en
production (1ère IA - 130 semaines) est observé pour
celles issues de la combinaison 2 mères allaitantes, restriction
alimentaire et première IA à 18 semaines.
Il faut toutefois souligner que les auteurs eux même se demandent
si la multiplicité des facteurs étudiés (plan
factoriel 3x2x2x2
générant 24 combinaisons expérimentales)
n'a pas pu nuire à la bonne interprétation des résultats.
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Figure
1 : Croissance entre le sevrage (21 j) et 70 jours de lapins
qui avaient été allaités 1 ou 2 fois par 24h
avant leur sevrage
|
Incidence
du double allaitement et de la densité en engraissement sur
la croissance des lapins. (Rashwan et al., Université
de Zagazig (Égypte) et Université de Kaposvar (Hongrie)
[8])
Le travail présenté
ici étudie l'effet combiné entre un simple ou double
allaitement (à 7h ou 7h+19h) assuré par deux femelles
de 0 à 21 jours et un élevage de 21 à 42 jours
avec deux densités différentes sur des lapins abattus
à 70 jours. La densité en engraissement a été
étudiée selon les modalités suivantes :
- 3 lapins par cage de 21 à 70 jours
pour le groupe 3/3
- 6 lapins par cage de 21 à 42 jours
puis 3 par cage de 42 jours à 70 jours pour le groupe 6/3
Le double allaitement se traduit par un accroissement significatif
du poids lapereaux à tous les âges (figure 1). Au cours
de la période d'engraissement, la vitesse de croissance n'a
cependant pas été significativement différente
entre les 2 lots : 31,9 et 32,8 g/jour pour les lots allaités
1 ou 2 fois respectivement. De même, les indices de consommation
n'ont pas été significativement différents
: 2,53 et 2,59. Il n'y a pas eu non plus de différence de
taux de mortalité.
Les auteurs
suggèrent que l'allaitement avec deux femelles pourrait permettre
d'avancer l'âge au sevrage des lapins. En effet dans leur
essai, le poids moyen de 480 g est atteint dès 21 jours en
double allaitement et à 28 jours seulement en allaitement
simple.
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Tableau
4 : Performances de croissance des lots 3/3 et 6/3
Lots
|
3/3
|
6/3
|
Pds
21 j (g) |
460
|
456
|
Pds
28 j (g) |
505a
|
535b
|
Pds
35 j (g) |
716a
|
760b
|
Pds
42 j (g) |
965
|
978
|
Pds
70 j (g) |
2027
|
2071
|
Mort.
21-70j |
36%a
|
18%b
|
|
L'engraissement
des lapereaux à raison de 6 par cage entre 21 et 42 jours
(ndlr: les dimensions
des cages n'ont pas été mentionnées par les
auteurs!) a permis d'avoir des poids vif plus élevés
à 28 et 35 jours (tableau 4). Mais ensuite les différences
de poids ou de vitesse de croissance entre les lots 3/3 et 6/3 ne
sont plus significative. Les indices de consommation globaux 21-70
jours ont été quasi identiques pour les 2 lots : 2,57
et 2,56. Il est par contre important de souligner que les lapins
du lot 3/3 ont eu une mortalité deux fois plus élevée
que ceux du lot 6/3 : 36% vs 18% (P<0,01).
Des problèmes
d'accès aux pipettes et d'aménagement pratique de
la cage ont été relevés par les auteurs, situation
qui aurait désavantagé au départ les lapins
allaités par une seule mère et élevés
à raison de 3 par cage. En guise de conclusion les auteurs
retiennent que la densité la plus élevée dans
le système bi phase (lot 6/3) limite les mortalités
sans aucune conséquence négative sur les autres critères
zootechniques.
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Deuxième
catégorie de communications :
Observations et Enquêtes
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Olivares et
ses collaborateurs, du Centre de recherches économiques,
sociales et technologiques en agriculture et agro industrie de Chapingo,
aidés par l'équipe de l'Université Autonome
d'Istapalapa (Mexique) ont étudié le marché
du lapin sur la métropole Mexico City au moyen d'entretiens
et d'enquêtes auprès des consommateurs et des acheteurs
- grossistes de lapins (revendeurs). Ils ont présenté
3 communications [5, 6 et 7].
|
Le
négoce entre les producteurs et les consommateurs est réalisé
par des intermédiaires manipulant un nombre très restreint
de lapins, de l'ordre de 300 par mois |
Enquête auprès des acheteurs-revendeurs de lapins [5]
L'enquête a été réalisée sur 12
districts de Mexico City et 4 communes de son agglomération.
Pour 57 % des acheteurs, l'approvisionnement se fait chez 3 éleveurs
ou moins et pour 43 % chez 4 éleveurs et plus. Le nombre
de lapins achetés est de 20 à 50 par semaine pour
28,6 % des acheteurs et plus de 100 par semaine pour 71.4 %. Au
total, les 7 grossistes interviewés achètent 2 180
lapins par mois.
Cinq sur sept des acheteurs se plaignent du manque de produits sur
le marché. Ils considèrent que l'irrégularité
des approvisionnements est préjudiciable au niveau de consommation
de lapin pour le secteur géographique enquêté.
Les problèmes sanitaires sont le plus souvent cités
comme facteur d'explication de ces difficultés d'approvisionnement.
Selon ces grossistes,
les éléments pris en considération par les
consommateurs pour acheter les lapins seraient par ordre décroissant
d'importance : l'épaisseur du râble, la taille du lapin
et son prix, et en dernier lieux sa couleur et son poids.
|
Figure
2 : Répartition de la fréquence de consommation
de viande de lapin parmi les consommateurs de lapin de l'agglomération
de Mexico.
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Enquête consommation auprès de 800 personnes
[6]
Cette enquête
a été réalisée sur la même aire
géographique que précédemment. Les principaux
enseignements de cette étude sont les suivants :
- Pour l'échantillon étudié, 26,3 % des personnes
consomment régulièrement du lapin.
- Très majoritairement ceux qui ne consomment pas ou peu
de lapin, répondent qu'ils ne le connaissent pas ou qu'ils
n'y pensent pas (60,8%).
- Rythme de consommation de ceux qui consomment du lapin: 53,3 %
des personnes interrogées consomment du lapin au 1 fois tous
les deux mois ou moins souvent (82 % au niveau de l'état
du Mexique), 32.5 % en consomment une fois par mois et les 14,2%
restant en consomment plus souvent figure 2)..
|
Figure
3 : Niveau d'appréciation du goût de la viande
de lapin par les consommateurs de la région de Mexico.
|
Les
modes de mises en marché et les habitudes de consommation
[7]
Toujours sur la
même aire géographique cette étude fait ressortir
les éléments suivants :
La consommation
de lapin est le fait pour 51,6 % d'achats en grands magasins, pour
40,0 % en restauration, pour 3,2 % par des achats sur les marchés
locaux et pour 4,8 % par des achats directs auprès des producteurs.
A noter
qu'en zone périurbaine, 38,5 % de la consommation se fait via
les achats sur les marchés locaux.
Pour 70,2 %
des consommateurs, le goût apprécié de la viande
de lapin est la principale motivation d'achat. Viennent ensuite
les qualités nutritionnelles et pour seulement 8,2 % par
habitude et 8,7 % ne savent pas. Ainsi,
98 % des consommateurs enquêtés considèrent
que le goût du lapin est soit bon, très bon, ou excellent
(figure 3).
Les principaux
modes de préparation employés sont : pour 30,9 % grillé,
30,4 % "mixiote", 24,3 % mariné et 20,5 % frit
ou au barbecue, et enfin 6,2% utilisent d'autres modes de préparation.(total
supérieur à 100% certains utilisant plusieurs modes).
Le prix
est un facteur limitant d'achat pour seulement 7,1 % des personnes
enquêtées ! Le
manque d'approvisionnement, son irrégularité dans
le temps et l'absence de promotion et de communication, sont les
principales raisons qui expliquent le faible niveau de consommation
du lapin au Mexique.
|
Figure
4 : Distribution des tailles de portées à la
naissance (nés totaux) dans 4 élevages du Bénin.
Figure
5 : Distribution des tailles de portées au sevrage
(sevrés par portée née) dans 4 élevages
du Bénin.
Figure
6 : Évolution du poids moyen des lapereaux au sevrage
en fonction de l'âge auquel il est pratiqué.
|
Performances
techniques observées dans 4 élevages de production
de lapin au Bénin. (Kpodekon M. et al -
Unité de recherche Cunicole et Cavicole (URCC) - Cotonou
(Bénin) [3])
La VHD a presque
totalement décimé les élevages de lapin au
Bénin en 1995. Il a fallu depuis remonter toute la production
en utilisant les lapins de la population locale ayant survécu.
Les données de cette série d'observations correspondent
aux performances observées dans 4 "élevages modernes
de terrain" ayant entre 50 et 100 femelles (cages grillagées,
abreuvement automatique). Il s'agit des données recopiées
à partir des fiches de femelles remplies par les éleveurs
(période = année 2000).
A la mise
bas, sur
la base des
547
portées étudiées, la distribution des tailles
de portées est normale (figure 4) avec une fréquence
maximale pour les portées de 6 lapereaux nés totaux
Au sevrage : 395 portées ont été sevrées.
La taille moyenne au sevrage est 4,8 lapereaux / portée née
(figure 5). A la
suite des mises bas correspondant à ces sevrages, les lapines
avaient 5,9 lapereaux à élever (vivants + adoptés
- retirés). La mortalité sous la mère est donc
de 19% (laissés à la mise bas - sevrés).
Le sevrage est effectué à des âges variables,
avec une moyenne située à 40,4 jours; mais 46% des
portées sont sevrées entre 31 et 39 jours (distribution
dissymétrique). Le poids moyen des lapereaux au sevrage s'accroît
normalement avec l'âge (figure
6). A retenir 500 g de poids moyen individuel pour un sevrage
à 35 jours..
Intervalle
moyen entre MB : pour 542 MB pour lesquelles il a pu être
déterminé, l'intervalle depuis la mise bas précédente
a été estimé. Il est en moyenne de 73 jours,
ce qui correspond à une production effective de 5 portées
par lapine et par an.
Performances
comparées des élevages (tableau 5). Avec une moyenne
de 5 portées par an et 4,8 lapereaux sevrés par mise
bas, la productivité des lapines reproductrices peut-être
estimée à 24 lapereaux sevrés par femelle et
par an.
Tableau
5 : Performances moyennes par portée (mise bas ou sevrage)
dans les élevages étudiés
Élevage
|
Nb
MB
|
Interval.
2 MB
|
Nés
vivants
|
%
mort-nés
|
Nés
totaux
|
Sevrés
/ sevrage
|
Mortal.
s/mère
|
1
|
190
|
66
j
|
5,9
|
|
6,7
|
5,0
|
20,3%
|
2
|
40
|
92
j
|
4,5
|
12,2%
|
5,1
|
4,6
|
6,8%
|
3
|
282
|
|
5,7
|
5,3%
|
6,0
|
5,2
|
15,0%
|
4
|
35
|
-
|
4,9
|
8,5%
|
5,4
|
4,7
|
10,1%
|
Ensemble
|
547
|
73
|
5,6
|
8,5%
|
6,1
|
5,1
|
16,6%
|
Il
existe dans la population locale des lapines capables de donner
des portées ayant jusqu'à 15 lapereaux nés
vivants pour une moyenne située à 6. C'est une source
potentielle pour une sélection sur la prolificité.
Le nombre moyen de mises bas par an (5) est supérieur à
celui observé dans les élevages des pays voisins :
4 au Ghana, 2 à 3 au Nigeria. Le poids moyen de 500 g à
35 jours peut être considéré comme très
bon pour le climat tropical du Bénin. D'autre part, plus
de 50% des portées sont sevrées avant 40 jours, ce
qui est un progrès considérable par rapport aux observations
antérieures faites dans le pays (avant la vague de VHD)
Les auteurs
insistent sur la rareté des données de production
fiables et disponibles pour les élevages cunicoles des pays
chauds (tropicaux). Celles récoltées pour leur communication
donnent une idée du potentiel actuel de la production du
lapin dans la région, et du professionnalisme des éleveurs
du Bénin en 2000. Ces données devraient servir de
base pour ceux qui font de la formation cunicole de terrain en Afrique
de l'Ouest.
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Liste
des communications présentées
dans la session "Techniques d'élevage et Economie"
[1]
Echegaray-Torres J. L., Rebolledo-Ch. O. , Rodríguez H.
J. C. , Salcedo-Baca R., 2004. Effect of nursing frequency on
rabbits productive performance. Proceedings of the 8th World
Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA ed., 1122-1127
[2]
Gyovai M., Maertens L., Nagy I., Biró-Németh E.,
Radnai I., Princz Z., Gerencsér Zs., Szendrö Zs., 2004.
Examination of factors influencing rabbit survival (preliminary
results) . Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla
(Mexico) Sept. 2004, WRSA ed.,1128-1133
[3]
Kpodekon M., Djago Y., Farougou S., Coudert P., Lebas F., 2004.
Results of the technical management of four rabbit farms in Benin.
Proceedings of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico)
Sept. 2004, WRSA ed.,1134-1140
[4]
Matics ZS., Szendrö Zs., Radnai I., Biró-Németh
E., Gyovai M., Orova Z., 2004. Study of a two-phase rearing
method for growing rabbits. Proceedings of the 8th World Rabbit
Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA ed.,1141-1145
[5]
Olivares R., Soriano R., López M., Rivera J., Losada H.,
2004. Characterization of rabbit meat middlemen in the metropolitan
area of Mexico City. Proceedings of the 8th World Rabbit Congress,
Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA ed.,1146-1151
[6]
Olivares R., Soriano R., López M., Rivera J., Losada H.,
2004. Consumption patterns of rabbit meat in the metropolitan
area of Mexico City. Proceedings of the 8th World Rabbit Congress,
Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA ed.,1152-1156
[7]
Olivares R., Soriano R., López M., Rivera J., Losada H.,
2004. Selling points and forms of consumption of rabbit meat
in the metropolitan area of Mexico City. Proceedings of the 8th
World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA ed.,.
1157-1161
[8]
Rashwan A. A., Matics Zs., Szendrö Zs., Orova Z., Biró-Németh
E.2, Radnai I., 2004. Effect of nursing method and stocking
density on the performance of early weaned rabbits. Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed.,1162-1167
[9]
Szendrö Zs., Biró-Németh E., Radnai I., Metzger
Sz., Princz Z., Gerencsér Zs., 2004. The effect of daily
lighting program on the performance of growing rabbits. Proceedings
of the 8th World Rabbit Congress, Puebla (Mexico) Sept. 2004, WRSA
ed.,1168-1171
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