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M. THEAU-CLEMENT,
2005. Préparation de la lapine à l'insémination
: analyse bibliographique. 11èmes Journées de la
Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit., 67-82.
INRA. Station
d'Amélioration Génétique des Animaux BP 52627
- 31326 Castanet Tolosan Cedex, France.
Incidence du moment de l'IA par rapport à la mise
bas précédente (1-4-12-19 ou 31 jours) sur le nombre
d'oeufs féccondés
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Résumé.
Cette synthèse bibliographique fait le point sur les
connaissances des facteurs de réussite de l'insémination
et des méthodes susceptibles d'induire la réceptivité
des lapines au moment de l'insémination afin d'améliorer
leur fécondité. La parité, l'état d'allaitement
et de pseudogestation ainsi que la réceptivité sexuelle
au moment de l'insémination, influencent les performances
de reproduction. La pseudogestation déprime fortement les
performances de reproduction, cependant la cause des ovulations
non maîtrisées est aujourd'hui inconnue. L'utilisation
routinière de PMSG sur des lapines allaitantes, permet d'augmenter
de façon durable la proportion de lapines réceptives
au moment de l'IA et en conséquence leur productivité,
sans risque immunitaire important. Appliquées juste avant
l'IA, des méthodes alternatives à l'utilisation d'hormones
de stimulation comme la PMSG ont été étudiées
: une manipulation des animaux (changement de cage, regroupement
des femelles), la proximité des mâles, une séparation
mère-jeunes, des programmes alimentaires et des stimulations
lumineuses. Si certaines de ces méthodes améliorent
la fécondité, elles sont susceptibles parfois de freiner
la croissance des lapereaux (programmes lumineux, séparation
ponctuelle de la mère et ses produits
). En conséquence,
pour une application raisonnée dans les élevages,
il est important de considérer des critères de productivité
globale sur le long terme et détudier la durabilité
des effets. Cependant, une meilleure connaissance des mécanismes
physiologiques sous-jacents permettrait un meilleur contrôle
de la reproduction dans les élevages cunicoles.
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P.
CHAVATTE-PALMER1, P. LAIGRE2,
E. SIMONOFF1, M. CHALLAH1,
P. CHESNE1, J.P. RENARD1,
2005. Caractérisation de la croissance foetale in utero
par échographie chez la lapine. 11èmes Journées
de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit.,
83-86.
1UMR INRA-CNRS-ENVA
1198, Biologie du Développement et Reproduction, 78352 Jouy
en Josas cedex
2INRA - UE331, Domaine de Bressonvilliers, 91630 Leudeville, France
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Résumé.
Dans le cadre de recherches sur le déroulement de la gestation
chez la lapine, il est devenu important de savoir mesurer la croissance
foetale in utero par imagerie médicale. Dans cette étude,
42 lapines Néo-Zélandaises saillies naturellement (N=12)
ou ayant reçu des embryons produits in vivo (2, 4 ou
6 par lapine) ont été échographiées par
voie transabdominale avec une sonde de 7,5 Mhz tous les 2 à
3 jours à partir de J7 postcoïtum. La taille de la vésicule,
du placenta, du corps et de la tête ont ainsi été
déterminés en fonction du temps et du nombre de foetus
présents. En fin de gestation, les foetus issus de transferts
d'un nombre limité d'embryons étaient significativement
plus grands que ceux issus de saillie naturelle. [ndlr:
cette dernière observation risque fort d'être biaisé
car seuls 3 foetus ont été mesurés chez les lapines
en saillie naturelle et le choix des foetus à mesurer s'est
malheureusement porté sur ceux côté vaginal. Or
il a été déterminé par abattage qu'à
28 jours de gestation ces foetus sont très significativement
plus petits que ceux situés côté ovarien des mêmes
cornes utérines] |
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Lapine en position
pour l'examen échographique |
Image de la tête
d'un foetus à 29 jours |
Evolution de la
longueur de la tête d'un foetus |
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V.
NETO 1, T. JOLY 1,
J. LORNAGE 2, N. CORRAO 3,
S. BUFF 3, P. GUÉRIN
3, 2005. Cryoconservation du cortex ovarien chez la
lapine. Toxicité des milieux de transport des ovaires. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 87-90.
1 ISARA-Lyon, 31
place Bellecour, 69288 Lyon cedex 02, France.
2 Faculté de Médecine Rockefeller, Dép. de Médecine
de la Reproduction, 8 av. Rockefeller 69008 Lyon, France
3 Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, Laboratoire de
Biologie de la Reproduction, 1 av. Bourgelat, 69280
Marcy lEtoile, France |
Résumé
: La congélation du cortex ovarien permet la conservation
des ressources génétiques animales par la voie femelle.
Cette étude vise à définir les conditions optimales
pour le transport des ovaires de lapines du prélèvement
post mortem jusquau moment de la congélation. Lévaluation
morphologique des follicules a été réalisée
après un transport dune heure dans 3 milieux (TCM 199
; Brahma ; D-PBS) à 10°C ou à température
ambiante. Nos résultats montrent quà 10°C
le taux de follicules sans défaut morphologique est identique,
quelque soit le milieu de transport. Par contre, ce taux diminue significativement
lors dun transport à température ambiante, sauf
pour le TCM199. Le TCM 199 à 10°C paraît donc le
plus adapté pour le transport des ovaires de lapine: 93,2±1,1%
des petits follicules sont morphologiquement normaux après
1h de transport. |
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Follicules primordiaux et intermédiaires sans
défauts (flèche blanche)
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Follicules présentant des vacuoles (flèche
orange) induites par le transport à T° ambiante
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P. SALVETTI
1, A. BAUDOT 2,
T. JOLY 1, 2005. Congélation
de la semence de lapin : approche calorimétrique. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris,
ITAVI édit., 91-94.
1 ISARA-Lyon,
31 place Bellecour, 69288 Lyon Cedex 02, France.
2 Centre de Recherches sur les Très Basses Températures
(CNRS), 25 avenue des Martyrs, BP 166, 38042 Grenoble Cedex 9, France.
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Résumé
: La cryoconservation
de la semence est un outil efficace et sûr pour conserver les
ressources génétiques animales et pour diffuser le progrès
génétique ; cependant, cette technique nest pas
encore bien maîtrisée chez le lapin. Lobjectif
de cette étude est de caractériser le comportement thermodynamique
des trois principaux milieux/méthodes de congélation
de la semence de lapin en utilisant la technique de calorimétrie
différentielle à balayage (DSC7 Perkin-Elmer). Les cinétiques
réelles de refroidissement et de réchauffement sont
présentées pour chacune de ces méthodes de congélation.
De plus, le phénomène de cristallisation dans les solutions
cryoprotectrices a été caractérisé par
les mesures précises de la température dapparition
des premiers cristaux de glace et les estimations de la quantité
totale de glace formée. Cette première approche calorimétrique
pose les bases nécessaires pour définir les cinétiques
optimales de congélation de la semence de lapin. |
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Cinétiques moyennes de refroidissement
et de réchauffement mesurées respectivement pour les méthodes
Andrieu & Courot (1976), Chen & Foote (1989) et Mocé et
al. (2003).
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M. THEAU-CLEMENT,
J. FALIERES, 2005. Evaluation de la concentration de semence
de lapins selon 2 méthodes : Hématimètre et
NucleoCounter SP100. 11èmes Journées de la Recherche
cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit., 95-98.
INRA. Station
d'Amélioration Génétique des Animaux BP 52627,
31326 Castanet-Tolosan Cedex, France
Corrélation
entre les mesures faites avec les 2 méthodes sur une même
goutte
|
Résumé.
L'objectif de cette étude est de comparer et de tester la répétabilité
et la justesse des mesures de concentration de la semence de lapins
selon deux méthodes : l'hématimètre (méthode
de référence mais longue à mettre en oeuvre :
15 mn par échantillon) et le NucleoCounter® (méthode
testée : 1 à 1,5 mn par échantillon). La concentration
a été évaluée sur 106 éjaculats
par les deux systèmes. Le pourcentage d'échantillons
dont la différence relative entre deux mesures successives
d'un même échantillon est supérieure à
10 % varie de 19,8 % (NucleoCounter) à 21,6 % (hématimètre).
Au NucleoCounter, la corrélation entre la mesure de concentration
de deux gouttes différentes prélevées dans un
même tube de semence diluée est de r = 0,97 (P<0,0001).
A l'hématimètre, la corrélation est de r = 0,99
(P<0,0001). Par ailleurs, la corrélation entre les mesures
effectuées par les deux systèmes est de r = 0,96 (P<0,0001),
quelle que soit la goutte. Ces résultats mettent donc en évidence
une liaison positive et linéaire entre deux mesures successives
d'un même échantillon ainsi qu'entre les deux systèmes.
Par rapport à la méthode de référence,
il est donc démontré que le NucleoCounter est un outil
d'évaluation de la concentration de semence de lapins aussi
répétable et juste que la méthode de référence,
quelle que soit la concentration de la semence. De plus, simple et
rapide, cette méthode devrait permettre, par une généralisation
de l'évaluation de la concentration dans les centres d'IA,
une meilleure maîtrise quantitative de la dose d'insémination. |
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Phase 1: La semence est diluée avec un réactif permettant
la lyse des cellules |
Phase 2 : La semence set aspirée dans la cassette SP1 à
usage unique |
Phase 3 : La cassette est introduite dans le NucleoCounter, l'analyse
est lancée
|
Phase 4 : La concentration s'affiche sur l'écran 35 secondes
après le début d'analyse. Ici 495,8 millions de cellules
(spermatozoïdes) pour l'échantillon N° 1234, utilisé
avec un facteur de dilution de 201. |
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M.
GARCÍA-TOMÁS1,2,
J. SÁNCHEZ2, O. RAFEL1,
J. RAMON1, M. PILES 1,
2005. Variabilité et relations phénotypiques de
plusieurs caractéristiques de production et de qualité
du sperme chez le lapin. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 99-102.
1 IRTA Unitat
de Cunicultura, Torre Marimón s/n., 08140 Caldes de Montbuí,
Barcelone, Espagne.
2 Departament de Fisiologia. Facultat de Biología. Universitat
de Barcelona, Av. Diagonal, 645 3ª planta 08028 Barcelone, Espagne.
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Résumé.
Un total de 2140 éjaculats de 156 mâles adultes
appartenant à 4 groupes de mâles (2 lignées
en sélection et leurs croisements réciproques)
a été étudié. L'analyse en composantes
principales et l'estimation des corrélations phénotypiques
ont été réalisées afin d'examiner
les relations existant entre les caractéristiques qualitatives
et quantitatives du sperme du lapin. Les quatre premières
composantes principales (CP) représentent 62 % de la
variation totale (23% - 18% - 12% et 8% pour les composantes
1 à 4). Le pourcentage de spermatozoïdes vivants,
de spermatozoïdes ayant une intégrité acrosomique,
de spermatozoïdes normaux, et d'anomalies morphologiques
du col / pièce intermédiaire et du flagelle
du sperme sont les variables prédominantes dans la
première CP. .
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Exemples
de spermatozoïdes normaux et anormaux
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La motilité d'ensemble et individuelle, le pH, la concentration
et nombre total de spermatozoïdes par éjaculat sont
caractéristiques de la seconde CP. Le pourcentage de
spermatozoïdes avec une gouttelette cytoplasmique proximale
et distale, les pourcentages de spermatozoïdes vivants,
ayant une intégrité acrosomique et de spermatozoïdes
normaux sont les caractéristiques prédominantes
dans la troisième CP et le volume définit la quatrième |
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A. DAL BOSCO1,
G. BRECCHIA2, R. CARDINALI1,
C. CASTELLINI1, C. BOITI2,
2005. Effet dune infection intra-utérine avec des
lipopolysaccharides bactériens (LPS) sur certains aspects
de la fonction reproductive de la lapine. 11èmes Journées
de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit.,
103-106.
1 Dip. Biologia
Vegetale, Biotecnologie Agroambientali e Zootecniche, Borgo 20 Giugno,
74 - Perugia, Italie
2 Dip. Scienze Biopatologiche Igiene delle Produzioni Animali e
Alimentari, Via S. Costanzo, 1 - Perugia, Italie
% de spz
retrouvés
sur 106
inséminés
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Témoin
(sain)
|
LPS
(inflammation)
|
dilueur
|
plasma
|
dilueur
|
plasma
|
utérus |
4,06 ab
|
6,59 b
|
2,62 a
|
5,93 b
|
oviducte |
1,32 b
|
1,71 b
|
0 a
|
0 a
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Expérience
2 : Effets du plasma séminal
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Résumé: Lobjectif de cette expérimentation
était de définir un protocole pour induire une inflammation
subclinique de lappareil génital des lapines et de
déterminer le rôle du plasma séminal sur le
transport des spermatozoïdes. Soixante heures après
ladministration de 500 µg de lipopolysaccharides bactériens
(LPS) de E.coli (macromolécules de la paroi de ces
bactéries connues pour leur effet inflammatoire), les lapines
ont été inséminées en inoculant au niveau
du cervix, 0,2 ml dun pool de semence (expérimentation
1) et 0,5 ml de semence diluée avec du dilueur TALP ou du
plasma séminal (expérimentation 2). Douze heures plus
tard les lapines ont été sacrifiées. Le nombre
de spermatozoïdes remontés dans les différentes
zones de lappareil génital a été déterminé
et des échantillons de lutérus ont été
soumis à un examen histologique. Le nombre de spermatozoïdes
récupérés dans les cornes utérines est
plus faible dans le groupe des lapines traitées avec les
LPS, et il est nul dans les oviductes. Le plasma séminal
a favorisé le transport des spermatozoïdes, cependant
leur nombre est plus faible que chez les lapines témoin non
traitées et l'effet insuffisant pour que des spermatozoïdes
aient été retrouvé dans l'oviducte. Ainsi laction
immunoprotectrice du plasma séminal ne garantit pas le transport
des spermatozoïdes jusqu'au lieu de la fécondation.
Il convient enfin de signaler que le traitement intra-utérin
avec les LPS n'a entraîné aucune élévation
de la température des lapines, ni du nombre de globules blancs
circulants, ni d'altération visible au niveau de l'ovaire.
Cela correspondrait à une infection "silencieuse"
pour l'éleveur. Par contre, lexamen histologique de
la paroi utérine a montré une inflammation semblable
à celle d'une endométrite "spontanée"
chez les lapines traitées avec les LPS.
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A. FEUGIER1,2,
L. FORTUN-LAMOTHE1, E. LAMOTHE2,
H. JUIN2, 2005. Une réduction
du rythme de reproduction et de la durée de la lactation
améliorent létat corporel et la fertilité
des lapines. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris,
ITAVI édit., 107-110.
1 INRA, Station
de Recherches Cunicoles, BP 52627, 31326 Castanet-Tolosan Cedex,
France
2 INRA, Elevage Alternatif et Santé des Monogastriques, Domaine
du Magneraud 17700 Surgères, France
Le schéma expérimental
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Résumé
Cette étude a pour objectif dévaluer linfluence
du rythme de reproduction (insémination 11 ou 25 jours après
la parturition) et de lâge des lapereaux au sevrage (23
ou 35 j) et leur interaction sur lévolution de létat
corporel et les performances de reproduction des lapines. 250 lapines
primipares ont été réparties dans quatre groupes
expérimentaux, suivant un schéma factoriel 2 x 2 : I11S23,
I11S35, I25S23
et I25S35. Des femelles
représentatives de chacun des lots ont été sacrifiées
à différents stades pour évaluer leurs performances
de reproduction (intensité dovulation, taux de gestation,
croissance et mortalité foetale), et/ou leur état corporel.
Un ralentissement (extensification) du rythme de reproduction augmente
la fertilité (+13,7% ; P<0,05) et les réserves corporelles
adipeuses des femelles à la seconde parturition (+27,9% ; P<0,05).
Un sevrage plus précoce naffecte pas les performances
de reproduction des femelles, mais limite de façon importante
la mobilisation des réserves lipidiques entre la première
et la seconde parturition (-40,5% vs - 56,5% dans les groupes sevrés
à 23 et 35 jours respectivement). Les effets positifs dune
réduction du rythme de reproduction et de la durée de
la lactation sur létat corporel des femelles sadditionnent.
Avant toute application, ces résultats doivent dêtre
confirmés chez des lapines multipares et être approfondis
en étudiant leffet du rythme de reproduction et de lâge
au sevrage sur la longévité des lapines. |
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Performances de
reproduction à la seconde mise bas |
Poids du tissus
adipeux aux MB 1 et 2 et ampleur de la variation selon les traitements |
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M. THEAU-CLÉMENT1,
L. FORTUN-LAMOTHE2, 2005. Evolution
de l'état nutritionnel des lapines allaitantes après
la mise bas et relation avec leur fécondité. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 111-114.
1 INRA.
Station d'Amélioration Génétique des Animaux
BP 52627 - 31326 Castanet Tolosan Cedex, France
2 INRA. Station de Recherches Cunicoles BP 52627 - 31326 Castanet
Tolosan Cedex, France |
Résumé. Cent trente cinq lapines primipares
allaitantes ont été inséminées à
1, 4, 12, 19 jours post partum ou 2 jours après sevrage
(soit 30 jours post partum). Au cours de la lactation (1 à
19 jours), l'augmentation des besoins des lapines se traduit par une
augmentation de la consommation quotidienne et la diminution des réserves
corporelles protéiques (carcasse) et lipidiques (gras périrénal),
et les indicateurs sanguins indiquent que le métabolisme est
orienté vers le catabolisme des réserves. Par ailleurs,
la productivité (nombre d'oeufs
segmentés/IA) mesurée 24 heures après l'IA augmente
de la mise bas jusqu'au stade 12 jours post partum, malgré
la mobilisation progressive des réserves corporelles, notamment
lipidiques, au cours de la lactation. Ces résultats suggèrent
qu'au moment de l'insémination, le stade de lactation est un
facteur de contrôle de la fécondité des femelles
plus important que leur état nutritionnel. |
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Consommation alimentaire aux 5 stades expérimentaux |
Poids du gras
périrénal 24h après l'insémination |
Evolution de la
glycémie (indicateur de la balance énergétique)
24h après l'IA |
Productivité
numérique des lapines : nombre d'oeufs fécondés
24h après l'IA |
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C. BRIENS1,
L. GRENET2, J.M. SALAUN3,
2005. Influence de différentes modalités de rationnement
des futures reproductrices sur leur productivité ultérieure.
11èmes Journées
de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005
Paris, ITAVI édit., 115-118.
1 CCPA, 35150 Janzé,
France
2 Terrena 44150 Ancenis, France
3 Eurolap 35370 Argentré Du Plessis, France |
Résumé.
De 13 semaines dâge à la 1ère mise bas (24
semaines), 3 lots de 72 lapines parentales Hyla ont reçu soit
135 g/j (S135) ou 150 g/j (S150) dun aliment S (type sevrage)
soit 140 g/j dun aliment M (type maternité)(M140). Les
aliments S et M contenaient 15,3% et 17,1% de protéines, 17,1%
et 13,3% de cellulose brute et avaient une teneur énergétique
calculée de 2400 et 2500 kcal/kg. Les allocations quotidiennes
correspondaient à 324, 360 ou 357 kcal/jour pour chacun des
3 lots. La semaine précédant lIA, les lapines
ont été alimentées à volonté. A
partir de la 1ère mise bas, les lapines des 3 lots ont reçu
à volonté laliment M (ou S une semaine avant le
sevrage). Pour les lots S135, S150 et M140, les lapines pesaient à
18 semaines respectivement 3364a,
3561b et 3563b
g (P<0,001). Au sevrage des lapereaux du 3ème cycle de reproduction
le poids vif des lapines était identique pour les 3 lots :
4670 g. Sur 5 cycles successifs sans renouvellement, la fertilité
(75,8 vs 76,0 vs 81,2% P=0,09), la prolificité
(9,21a vs 9,52ab
vs 9,92b nés totaux / mise
bas P=0,005), le poids des portées à 35 jours (7988ab,
7788a, 8038b
g P=0,038) étaient supérieurs pour le lot M140 qui a
permis de sevrer 16% de lapereaux en plus en 5 cycles d'insémination
(IA tous les 42 jours et sevrage à 35 jours). |
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Evolution du poids
vif des lapines |
Taux moyen de
fertilité en 5 cycles de reproduction |
Taille moyenne
de portée à la MB sur 5 cycles |
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S. VERDELHAN1,
A. BOURDILLON1, J.J. DAVID2,
J. HURTAUD2, L. LÉDAN1,
B. RENOUF1, X. ROULLEAU3,
J.M. SALAUN3, 2005. Comparaison
de deux programmes alimentaires pour la préparation des futures
reproductrices.
11èmes Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov.
2005 Paris, ITAVI édit., 119-122.
1 CYBELIA,
Centre daffaires Odyssée, ZAC Cicé Blossac,
35170 Bruz, France
(sandrine.verdelhan@cybelia.fr)
2 GRIMAUD FRERES SELECTION SAS, La Corbière, 49450 Roussay,
France
3 EUROLAP, Le moulin aux Moines, 35370 Argentré du Plessis,
France
Nés
vivants / MB (moyenne 3 cycles)
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essai
1
|
RE
9,6
|
P1
9,6
|
essai
2
|
RM
7,5
|
P2
7,9
|
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Résumé
: Lobjectif de notre étude était de tester
l'usage d'un aliment P spécifique précheptel
de faible concentration énergétique (1550 kcal ED/kg)
distribué à volonté, par rapport à deux
programmes classiques de rationnement. Dans l'essai 1, les performances
des 70 lapines parentales Hyplus du lot P1 (aliment P à volonté)
ont été comparées à celles des 70 lapines
de même génotype qui ont reçu de 88 jours à
5 jours avant la première mise bas, 150 g/jour d'un aliment
E de type engraissement à 2250 kcal ED/kg (lot RE). Dans
l'essai 2, les performances des 60 lapines grand parentales Hyla
du lot P2 ont été comparées à celles
des 60 lapines de même génotype qui ont reçu
de 84 jours à 5 jours avant la première mise bas,
140 g/jour d'un aliment M de type maternité à 2550
kcal ED/kg (lot RM). Les lapines du l'essai 1 ont été
inséminées pour la 1ère fois à 19 semaines
et celles de l'essai 2 à 18 semaines. Toutes
ont reçu le même aliment de maternité M à
partir de 5 jours avant la première MB. Dans lessai
1, aucune différence na été observée
sur le poids à la première insémination, ni
sur les résultats des trois premières mises bas :
taux moyen de mise bas de 86,5% et 86,2% pour les lots RE et P1,
9,6 lapereaux nés vivants / MB pour les 2 lots. Dans
lessai 2, le poids des lapines à la première
insémination était légèrement inférieur
de 159 g dans le lot à volonté (P2), et on a observé
une tendance favorable sur les taux de mise bas. Les tailles de
portées à la mise bas étaient équivalentes.
L'utilisation dun aliment spécifique de très
faible valeur énergétique (1550 kcal/kg, 27% de cellulose
brute, 12,8% de protéines et 6,5% d'amidon) distribué
à volonté au précheptel est donc une alternative
satisfaisante au rationnement de laliment pour la préparation
des lapines futures reproductrices.
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Effets du type d'alimentation
des lapines futures reproductrices sur leur poids vif
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S. MONTESSUY, N. FERCHAUD, J-L. MOUSSET, S. REYS,
2005. Effets dune stratégie alimentaire associant
deux aliments énergétiques sur les performances des
lapines et de leurs portées. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris,
ITAVI édit., 123-125.
Techna,
B.P 10, 44220 Couëron, France.
Poids moyen
des portées à 35 jours
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Résumé Afin de trouver une réponse
nutritionnelle adaptée aux lapines et à leurs portées,
2 programmes alimentaires ont été comparés durant
3 cycles de reproduction (conduite en bande à 42 jours). Le
lot Témoin correspond à la combinaison classique
utilisée dans les élevages pour privilégier la
sécurité digestive : aliments Maternité
(2460 kcal, 17,3% proteines, 16,7% cellulose brute) jusqu'à
28 j. après MB puis aliment Engraissement (2250 kcal, 15% proteines
21,1% cellulose brute) jusqu'au sevrage à 35 jours, et alors
retour à l'aliment Maternité pour la mère. Le
lot Essai associe 2 aliments énergétiques : aliment
Allaitante (2700 kcal, 17,5% proteines 14,8% cellulose brute) jusqu'à
18 jours après MB puis aliment Présevrage-Gestation
(2500 kcal, 16,5% proteines , 17% cellulose brute) de 18 à
35 jours (lapereaux) ou 2 jours avant MB suivante (mère). L'objectif
de cette combinaison est dextérioriser le potentiel de
croissance des lapereaux avant sevrage, sans pénaliser ni leur
viabilité, ni les performances zootechniques des lapines. Pour
chaque lot, 41 lapines de souche Hyplus ont été suivies
pour les mises bas 2, 3 et 4 de la bande. Sur lensemble des
3 cycles, la fertilité (T 88,8% - E 87,9%), la prolificité
(T 10,98 - E 11,27 nés totaux/MB), le poids des lapines (T
4,38 kg - E 4,42 kg 18 jours après la mise bas) et la mortalité
naissance-sevrage (T 4,19% - E 3,85%) ont été comparables
pour les 2 lots. Le programme essai a eu par contre un effet significatif
favorable sur le poids moyen des lapereaux : +28,4g/lapereau à
18 jours dâge et +44,2g/lapereau à 35 jours dâge
(P<0,001). |
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