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S.
BOUCHER1, C. BOUCRAUT-BARALON2,
A.-C. BOUVIER3, J.L. PINGRET2,
C. JACQUINET4, 2005.Etude du portage
hépatique du virus RHVD chez des lapereaux de 35 et 57 jours
issus de mères mortes de VHD (Maladie Hémorragique
Virale) avant le sevrage. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris,
ITAVI édit., 223-225.
1 LABOVET (Réseau
Cristal) - BP 539 - 85505 Les HERBIERS Cedex
2 SCANELIS, 23 Chemin des Capelles, 31076 TOULOUSE cedex 03
3 Clinique vétérinaire, rue des Saulaies, 49080 BOUCHEMAINE
4 CEVA Santé Animale, 10 av Ballastière, 33500 LIBOURNE
|
Résumé. Dans un élevage
vendéen de 650 cages mères, une bande de lapines primipares
non vaccinées a présenté un épisode de
VHD confirmé par test ELISA (oubli de la vaccination d'une
série de futures reproductrices). Elles avaient au moment de
leur mort des lapereaux de 32 jours. Lanalyse du foie des lapereaux
issus de ces femelles avec une technique RT-PCR en temps réel
a révélé un lapereau porteur sain à 35
jours sur les 20 testés. Les lapereaux ont été
vaccinés avec 0,5 ml de Lapinject VHD® à lâge
de 35 jours puis le foie de 20 d'entre eux a été analysé
avec la même technique quand les lapereaux ont eu 57 jours.
Aucun de ces lapins vaccinés nest mort de VHD à
lâge de 10 semaines et pourtant, 3 sujets sur les 20 observés
à 57 jours étaient porteurs sains . En milieu contaminé,
les auteurs conseillent donc une vaccination des lapins dengraissement
sur plusieurs bandes et non sur une seule. |
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S.
BOUCHER1, C. BOUCRAUT-BARALON2,
B. DILE1, C. JACQUINET3,
2005. Etude de la persistance du virus RHVD à laide
dune technique RT-PCR dans lenvironnement délevages
de lapins en vue dexpliquer des récidives de la Maladie
Hémorragique Virale (VHD). 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 227-230.
1 LABOVET
(Réseau Cristal) - BP 539 - 85505 Les HERBIERS Cedex, France
2 SCANELIS, 23 Chemin des Capelles, 31076 TOJULOUSE cedex 03, France
3 CEVA Santé Animale, 10 av Ballastière, 33500 LIBOURNE,
France |
Résumé. Dix élevages ayant une première
fois été atteints par la VHD en 2003 ont récidivé
au cours des quelques mois suivant le premier épisode. Une
partie des élevages ou des installations a été
nettoyée puis désinfectée, mais pas toutes. Des
écouvillonnages ont été réalisés
sur le matériel et les locaux afin de mettre en évidence
un éventuel virus RHVD par une technique de RT-PCR. Dans aucun
des élevages désinfectés avec un des 3 produits
virucides du commerce le virus n'a été retrouvé,
y compris pour des cages en bois dûment désinfectées.
En revanche, dans les élevages non désinfectés,
les auteurs ont mis en évidence le virus sur les poussières
recueillies sur la charpente en bois ou sur le dessus des cages 4
mois après l'épisode de VHD, mais aussi plus classiquement
dans un autre élevage 7 jours après un épisode
de VHD sur les parois, les crottes, les poils, les fosses, le granulé
et au niveau de taches de sang restées dans les cages. Parallèlement
est soulevée la durée de limmunité transmise
après vaccination des cheptels sur le terrain. La présence
de virus plus de 4 mois après un épisode de VHD et la
chute de limmunité dans certains cas peut expliquer les
récidives. |
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A.
CERRONE1, J.I.BADIOLA-SAIZ2, A.M.
PEREZ DE ROZAS2, J. GONZALEZ2,
A.G. PERUGINI1, D. FENIZIA1,
F. CAPUANO1, M. BARTOLI1,
2005. Caractérisation biochimique et moléculaire
des souches de Pasteurella multocida isolées dans des
élevages de lapins en Italie. Etude descriptive. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 231-236.
1 Istituto Zooprofilattico
Sperimentale del Mezzogiorno - Via Salute 2, 80055 PORTICI (NA), Italie.
2 CReSA (Centre de Recerca en Sanitat Animal), Campus de Bellaterra,
Edifici V, 08193-BELLATERRA, Barcelona, Espagne. |
Résumé.
Cette première partie d'une étude plus complète
décrit les résultats concernant lorgane disolement,
le diamètre des colonies après 17 et 24h dincubation
et les mesures de la croissance des colonies pour 141 souches de
P. multocida isolées chez les lapins de 47 élevages
italiens (Campanie). Elles provenaient soit de lapins malades, soit
d'élevages ayant des problèmes de pasteurellose. Les
auteurs ont observé aussi la présence/absence dornithine
décarboxylase (ODC) et ont caractérisé les
souches par les techniques biochimiques et moléculaires (REP-PCR).
En particulier, ils ont déterminé, sur la base de
la cinétique biochimique, 14 clusters avec une similarité
relative (SR) égale à 90%, 16 clusters, sur la base
de lintensité des bandes, avec une SR égale
à 65% et 22 clusters avec une Dice distance (DD) égale
à 45 sur la base de lanalyse des bandes.
Origine des 141 souches de P. multocida
en fonction du type/lieu de prélèvement , nombre
et pourcentage
|
Mâles
|
Femelles
|
Lapereaux
1-28j
|
Lapereaux
29-40 j
|
Lapereaux
41-80 j
|
Milieu
|
non
identifiée
|
12 (8,5%)
|
62
(44,0%)
|
12
(8,5%)
|
12
(8,5%)
|
32
(22,7%)
|
5
(3,6%)
|
6
(4,2%)
|
- 8 sperme
- 1 poumon
- 1 foie
- 1 testicule
- 1 cavités nasales
|
- 29
utérus
- 19 poumon
- 5 foie
- 3 mamelle
- 4 coeur
- 1 abcès s/cutanés
- 1 non identifié
|
-
10 poumon
- 2 foie |
-
11 poumon
- 1 foie |
-
22 poumon
- 4 foie
- 3 abcès s/ cutanés
- 2 coeur
- 1 cerveau |
-
4 bât. engraissement
- 1 bât. maternité |
-
6 non identifiée |
Les relevés phénotypiques (Coudert et al., 1999)
(diamètre des colonies, vitesse de croissance) peuvent être
utilisés pour la diagnose de Pasteurelloses du lapin avec
un niveau de crédibilité élevé pour
leur haute valeur pronostique et la simplicité dexécution.
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D.
VANCRAEYNEST1, K. HERMANS1,
A. DEPLANO2, O. DENIS2,
L. MEULEMANS1, F. HAESEBROUCK1,
2005. Lélectrophorèse en champ pulsé
démontre la clonalité des souches de Staphylococcus
aureus cunicoles de haute-virulence. 11èmes Journées
de la Recherche cunicole,
29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit., 237-240.
1 Vakgroep
Pathologie, Bacteriologie en Pluimveeziekten, Universiteit Gent, Salisburylaan
133, B-9820 MERELBEKE, Belgique
2 Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Erasme, Lenniksebaan
808, B-1070 BRUXELLES, Belgique |
Résumé. Les souches Staphylococcus aureus
de lapins de haute virulence classiques appartiennent à la
combinaison biotype-lysotype mixed CV-C 3A/3C/55/71.
Les années passées, certaines souches, isolées
délevages cunicoles avec des problèmes chroniques
de staphylococcose, appartenaient à un lysotype légèrement
différent. Cela suggérait une évolution des souches
de haute virulence par rapport aux souches classiques. Récemment
lélectrophorèse en champ pulsé (PFGE) a
démontré que les nouvelles souches et les
souches classiques de haute virulence sont clonales. Ceci indique
que la PFGE est une méthode de typage plus fiable que la lysotypie
concernant les souches S. aureus cunicoles. Le fait que des
isolats pris avec 21 ans de différence appartiennent toujours
au même type PFGE est un phénomène remarquable.
Cependant cette méthode reste difficile et coûteuse pour
une utilisation quotidienne et pour cette raison un test diagnostique
bon marché et nouveau est en cours de développement. |
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B.
LE NORMAND 1,
D. LICOIS 2,
A. NIEPCERON 2,
S. CHATELLIER
1, 2005.
Description
dun cas de maladie de Tyzzer en élevage intensif de lapins
de chair. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 241-243.
1 SCP de
Vétérinaires, 35460 St BRICE en COGLÈS-FOUGÈRES,
France
2 INRA, UR86-BioAgresseur, Santé, Environnement,, 37380 NOUZILLY,
France |
Résumé : Un élevage intensif à
très bon niveau sanitaire a été touché
par une forte mortalité intéressant les femelles et
les lapereaux, avec des diarrhées profuses plus ou moins
sanguinolentes. Un premier traitement antibiotique (aminosides)
a été un échec. Les lésions à
lautopsie montrant un fort oedème de la muqueuse caecale
avec des lésions digestives nécrotiques ainsi quun
piqueté nécrotique sur le foie (voir photos ci-dessous),
la maladie de Tyzzer est suspectée mais lhistologie
na pas confirmé cette hypothèse. Le second traitement
instauré après examen clinique a fait appel aux cyclines,
molécules réputées efficaces sur Clostridium
piliforme. Les diarrhées et les mortalités se
sont arrêtées. Le diagnostic de laboratoire de la maladie
de Tyzzer est difficile ; il a cependant été confirmé
dans ce cas par PCR nichée.
Des descriptions de la maladie de Tyzzer chez le lapin ont
été faites mais elles sont rares et à la
connaissance des auteurs, cest la première fois
en France quun cas grave de pathologie associé
à lagent de la maladie sest manifesté
dans un élevage de type rationnel. Les lésions
macroscopiques observées, notamment loedème
très prononcé au niveau du caecum associé
aux foyers nécrotiques ponctiformes au niveau du foie,
sont typiques de la maladie de Tyzzer, ce qui a permis dorienter
favorablement le diagnostic et de mettre en place plus rapidement
une thérapie efficace. Ceci nest cependant pas
toujours le cas, le foie se révélant souvent alésionnel
chez le lapin |
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A.G.
PERUGINI1, A. CERRONE1,
F. AGNOLETTI2, E. MAZZOLINI3,
D. FENIZIA1, M. BARTOLI1,
G. CATTOLI4, L. BANO2,
F.CAPUANO1, 2005. Caractérisation
de la résistance aux antibiotiques et identification des
gènes de résistance de souches d' Escherichia coli
entéropathogènes (EPEC) du lapin en Italie.
11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris,
ITAVI édit., 245-248.
1 Istituto
Zooprofilattico Sperimentale del Mezzogiorno, Via Salute, 80055
Portici (Na), Italie
2 Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie, Laboratorio
di Treviso, Viale Brigata Treviso 13/A, 31100 Treviso, Italie
3 Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie, Laboratorio
di Udine, Via Della Roggia 100, 33030 Campoformido (UD), Italie
4 Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie, Laboratorio
di Virologia, Viale dellUniversità 10, 35020 Legnaro
(PD), Italie
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Résumé. Lévolution de la résistance
aux antibiotiques concerne la plupart des bactéries responsables
des infections les plus courantes. Aujourdhui lanalyse
génétique des bactéries révèle
une fréquence relativement importante des gènes de résistance
à beaucoup des antibiotiques utilisés en médecine
humaine et vétérinaire. Dans la présente étude,
la sensibilité phénotypique aux antibiotiques et la
détection génotypique des résistances ont été
analysées chez 198 souches REPEC (Rabbit EnteroPathogenic Escherichia
coli), isolées en Italie. Ces souches ont aussi été
caractérisées par la présence des gènes
eae, AF/R1 ou AF/R2, codants pour des facteurs de virulence typiquement
associés aux E. coli entéropathogènes.
Pour les 16 antibiotiques inclus dans les tests en 2002-2005, il convient
de noter qu'il n'a été trouvé que peu de souches
résistantes à la Céfopérazone (0% / 49),
au Sulfate de Colistine (3,4% /58) ou à la Quinonlone GenIII
(9,1% /11). A l'inverse, les souches testées se sont avérées
généralement résistantes à la Pénicilline
g (100% /12), à l'Oxytétracycline (100% /61), à
la Doxicycline (95% /60) ou à la Tylosine (97,1% /34). Entre
1999-2001 et 2002-2005, il faut souligner l'augmentation de la fréquences
des souches d'E. coli résistantes à l'Enoxacine
(6% =>52%), à Fluméquine souvent employée
en Italie (17%=>63%), à la Gentamycine (41%=>82%) ou
à l'Apramycine (25%=>82%). A l'inverse on peut remarquer
pour les mêmes périodes des baisses de fréquence
de la résistance à l'Amoxicilline (34%=>17%), ou
à la Néomycine (69%=>15%). [ndlr : ces fréquences
s'appliquent aux souches testés, toutes issues d'élevages
italiens. A titre de comparaison Y. Marlier a indiqué en séance
qu'en Belgique toutes les souches d'E.coli sont résistantes
à la Néomycine contre 15% seulement en Italie, cet antibiotique
étant beaucoup plus fréquemment utilisé en Belgique
qu'en Italie. A l'inverse, la Gentamycine étant rarement employée
en Belgique, 85% des souches d'E. coli y sont sensibles, contre
seulement 8% en Italie.] |
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M.
GALLOIS1, S. BOULLIER2,
A. MILON2, T. GIDENNE1,
2005. Age au sevrage et sensibilité à une infection
expérimentale par une souche d'E. coli O103. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 249-252.
1 INRA,
Station de Recherches Cunicoles, BP52627, 31326 Castanet-Tolosan,
France
2 INRA/ENVT, UMR 1225, Ecole Vétérinaire, 23 chemin
des Capelles, 31076 Toulouse, France |
Résumé
10 portées de 9 lapereaux, sevrées à 21
(S21, n=5) ou 35 jours (S35, n=5), ont été inoculées
à 28 jours avec 104
E. coli O103 (souche E22 entéropathogène), après
vérification de la séronégativité
des mères vis-à-vis de ce sérotype. La
maladie (anorexie, perte de poids, diarrhée et mort)
a évolué très rapidement dans le lot S21
: à 36 jours, 50% de lapereaux S21 étaient morts,
alors que les 2 premiers morts S35 étaient seulement
observés. La maladie s'e st ensuite développée
de façon similaire dans le lot S35 : 50% de lapereaux
S35 morts à 45 jours, et un taux de mortalité
semblable au lot S21 à 63 jours. Le lait semble conférer
une protection transitoire à la colibacillose à
O103, qui pourrait être en partie liée à
une moindre croissance temporaire des E. coli O103 dans le tractus
digestif (excrétion colibacillaire fécale inférieure
de 31 à 36 jours dans les portées S35 vs. S21). |
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A.C. BOUVIER1 , C. JACQUINET2,
B. MANCO2, 2005. Etude récente
sur la sensibilité de différentes souches de Clostridium
prélevées sur des lapins avec signes cliniques dEEL,
vis-à-vis de la Tiamuline. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 253-256.
1 Clinique
Vétérinaire, 1 Square des Saulaies, 49080 Bouchemaine,
France
2 Ceva Santé Animale, ZI la Ballastière, 33501 Libourne,
France |
Résumé.
La sensibilité de 46 souches de Clostridium prélevées
en 2004 sur des lapins avec signes cliniques dentéropathie
épizootique du lapin (EEL) a été étudiée
vis-à-vis de la Tiamuline . Toutes les Clostridies isolées
du caecum de lapins cliniquement atteints dEEL issues de 8 élevages
(situés en Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées)
sont sensibles à la Tiamuline, et une concentration de 0,8
µg/ml dans le milieu de culture in vitro inhibe 90 %
des souches. Cette étude confirme que lefficacité
de la Tiamuline est bonne, et ne sest pas altérée
au cours du temps. Les clostridies isolées appartenaient aux
espèces C. perfringens (37/46), C. sordelli (3/46)
et C. difficile (6/46).
Bien que le rôle direct de l'une ou l'autre des bactéries
isolées dans cette étude, comme agent étiologique
de l'EEL, n'ait jamais été démontré, C.
perfringens est celle qui est le plus souvent régulièrement
isolée chez des lapins atteints d'EEL au niveau du terrain.
La complexité et la méconnaissance de la flore digestive
du lapin suggèrent que lefficacité du traitement
à base de Tiamuline, vis-à-vis de l'EEL, pourrait également
concerner un autre germe non identifié à ce jour. |
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P.
BOISOT1, J. DUPERRAY1, A. GUYONVARCH1,
D. LICOIS2 , P. COUDERT2,
2005. Méthodologie de reproduction de lEntéropathie
Epizootique du Lapin (EEL) : contamination par contact direct ou indirect
avec un ou plusieurs lapins inoculés avec linoculum TEC
2. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 257-260.
1 Evialis, BP 235,
56006 Vannes Cedex, France
2 INRA, UR86 BioAgresseur, Santé, Environnement, 37380 Nouzilly,
France |
Résumé
Lobjectif de ce travail est détudier la
contamination des lapins par la mise en contact directe ou indirecte
avec un ou plusieurs lapins préalablement inoculés
avec linoculum TEC 2. Pour ce faire, 320 lapins ont été
répartis au sevrage (32 jours) en 4 lots correspondant à
10 cages de 8 lapins chacun : A témoin en salle saine, B
témoin en salle où des lapins ont été
inoculés (cages voisines), C dans cette salle un lapin inoculé
par cage et D dans le même salle deux lapins inoculés
par cage. Les
observations ont été faites pendant 35 jours. La mise
en contact directe ou indirecte (dans des cages voisines) de lapins
avec un lapin inoculé avec linoculum TEC permet de
reproduire lEEL avec un décalage dexpression
de la mortalité de seulement 2 à 5 jours en comparaison
à linoculation directe par voie orale. Lutilisation
de deux lapins contaminants par cage au lieu dun ne modifie
pas lintensité de la maladie pour les autres lapereaux
de la cage. La mortalité et la morbidité des lapins
contaminés par contact direct ou indirect sont plus élevées
que celles des lapins eux-mêmes inoculés. Un
lapin malade représenterait donc une charge contaminante
plus importante que linoculum TEC administré par voie
orale.
Lots
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A "salle saine"
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B "cages voisines"
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C "un inoculé"
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D "deux inoculés"
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lapins inoculés
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- % de morts |
0/80 0% a
|
39/80 49% c
|
26/70 37% b
|
17/60 28% b
|
7/30 23% b
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- lapins non touchés (1) |
80/80 100% a
|
18/80 23% c
|
22/70 31% bc
|
24/60 40% b
|
10/30 33% bc
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(1) lapins vivants en fin d'essai, n'ayant
présenté aucun "bruit
d'eau" lors des manipulations nécessitées
par les 7 pesées effectuées pendant les 35
jours de l'essai. Ndlr: contrairement à l'affirmation
des auteurs le % de lapins restés sains est significativement
plus élevé dans le lot D que dans le lot B
(P=0,0204).
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P.
BOISOT1, J. DUPERRAY1, A. GUYONVARCH1,
D. LICOIS2 , P. COUDERT2,,
2005. Interaction entre le passé sanitaire des lapines
ou des lapereaux sous la mère vis à vis de lEntéropathie
Epizootique du Lapin (EEL) et une contamination expérimentale
de ces lapereaux en engraissement. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 261-264.
1
Evialis, BP 235, 56006 Vannes Cedex, France
2 INRA, Unité de recherche 86 BioAgresseur, Santé, Environnement,
37380 Nouzilly, France
|
Résumé. Linteraction entre le passé
sanitaire des lapines ou des lapereaux sous la mère vis à
vis de lEEL et une contamination expérimentale de ces
lapereaux en engraissement a été étudiée.
24 lapines contaminées par lEEL durant leur croissance
(ayant survécu à une inoculation par l'inoculum TEC
4 à l'âge de 34 jours) nont pas transmis, 6 mois
plus tard, la maladie à leurs lapereaux. De plus, les lapereaux
issus de ces lapines ont montré une résistance partielle
à une contamination expérimentale par lEEL pendant
la phase dengraissement avec une mortalité fortement
réduite en comparaison à des lapereaux issus de 25 femelles
saines (4% vs 27%). Par contre, une réduction significative
de la croissance, similaire pour ces 2 lots de lapereaux, a été
observée comparativement à celle des lots témoins
correspondants, non inoculés. Des lapereaux issus de lapines
saines contaminés à 12 jours dâge ont développé
la maladie sous la mère (33% de mortalité), les survivants
se montrant résistants à une deuxième contamination
effectuée après le sevrage à l'âge de 34
jours: aucune mortalité et seulement une baisse nette mais
temporaire de la vitesse de croissance. |
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D. LICOIS, P. COUDERT,
2005. Entéropathie épizootique du lapin. Pouvoir
infectieux de l'inoculum TEC4 : effet dose et maintien de la virulence
en fonction du temps. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 265-268.
INRA, UR86, BioAgresseur,
Santé, Environnement, 37380 Nouzilly, France
|
Résumé - Un inoculum (TEC4) a été
nouvellement constitué à partir de prélèvements
intestinaux obtenus chez des lapins EOPS, expérimentalement
infectés avec TEC3. Sa capacité à reproduire
l'EEL a été testée à différentes
doses et après conservation, en milieu sec et à température
ambiante. Quelle que soit la dose inoculée et ce jusqu'à
la dose 1/1000ème, la réponse des animaux (EOPS ou conventionnels)
est similaire : reproduction d'une pathologie qui se développe
dès la première semaine, associée à des
signes cliniques d'EEL et à une mortalité variant de
10 à plus de 40%. A la dose de 1/10000ème, un décalage
d'une semaine environ est observé avant l'apparition de la
maladie. Par contre, la virulence de TEC4 n'est pas affectée,
après près d'un an de conservation à température
ambiante, en milieu sec. Même s'il est difficile d'évaluer
une perte de viabilité éventuelle, en raison des doses
relativement fortes utilisées dans ces essais, il est intéressant
de constater que l'agent de
l'EEL est capable de résister longtemps dans l'environnement.
La persistance de la virulence sur une longue période et le
fait que même des «traces» (50 µg) de contenu
intestinal, puissent suffire à déclencher lEEL,
constituent des avancées dans la compréhension de lépidémiologie
de la maladie et dans l'approche étiologique. |
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P. COUDERT, D. LICOIS,
2005. Entéropathie Epizootique du Lapin. Étude des
phénomènes précoces avec l'inoculum standard
(TEC3). 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 269-272.
INRA, UR86, BioAgresseur,
Santé, Environnement, 37380 Nouzilly, France
|
Résumé. En utilisant 180 lapins EOPS de 35
jours, cette étude a employé l'efficacité de
la bacitracine comme outil pour avoir une meilleure connaissance des
diverses phases de lEEL en particulier dans les heures qui suivent
l'inoculation. Six groupes d'animaux ont été utilisés
comprenant 3 traitements avec la bacitracine, à des temps différents
autour de l'inoculation, avec notre inoculum standard TEC3. Trois
paramètres ont été étudiés : croissance,
mortalité et bruit deau (borborygme).
On a observé une chute significative de croissance avant la
18ème heure suivant l'inoculation dans tous les groupes inoculés
traités ou non avec la bacitracine. Le traitement avec de la
bacitracine supprime la mortalité et les borborygmes mais non
la première chute de croissance. Le traitement commençant
20 heures après inoculation est moins efficace pendant la phase
aiguë que le traitement préventif. Même avec un
traitement préventif arrêté dès la 18ème
heures après l'inoculation, un retard de plusieurs jours est
observé avant l'apparition de la maladie (chute de croissance,
borborygmes) et la mortalité est réduite. Très
peu de pathogènes peuvent expliquer cette chute précoce
de la croissance. La bacitracine est un antibiotique qui permet de
bien contrôler la maladie donc probablement le pathogène
mais pas les perturbations physiopathologiques des premières
heures. L'intervention d'une toxine exogène dès le moment
de la contamination semble probable. |
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C.
PERSILLON1,
C. FRANCHET1, D. LICOIS2,
G. RAVOT1, 2005. Détection
de différents agents potentiellement pathogènes chez
des lapins atteints dentéropathie épizootique
du lapin. Recherche de corrélation entre la présence
de ces agents et lobservation de la pathologie par comparaison
avec des lapins non atteints. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 273-276 .
1 Protéus,
70 allée Graham Bell, 30000 Nîmes, France
2 INRA, UR86, BioAgresseur Santé Environnement, 37380 Nouzilly,
France |
Résumé. Des séquences dADN ou
dARN spécifiques de différents agents potentiellement
pathogènes (bactéries, virus et phages) ont été
recherchées dans un inoculum reproduisant lentéropathie
épizootique du lapin (EEL) (inoculum TEC3). Les séquences
qui ont été détectées dans cet échantillon
ont ensuite été recherchées dans une série
déchantillons : autres inoculums (TEC), inoculums négatifs
issus de lapin EOPS, échantillons intestinaux issus de lapins
d'élevages atteints ou non dEEL, échantillons
dair collectés lors de reproduction expérimentale
de lEEL. Ces résultats permettent de proposer des hypothèses
sur le ou les agents pathogènes responsables de lEEL.
La validité de ces hypothèses devra être évaluée
par des expérimentations complémentaires. Ce profil
complexe de résultats laisse penser que lEEL pourrait
être due à une combinaison de plusieurs agents pathogènes,
lun présent naturellement chez les lapins sains (dit
agent 1) et lautre (dit agent 2) qui serait le facteur déclenchant.
Linterprétation des résultats danalyses
selon cette hypothèse est alors plus complexe. En effet, les
échantillons issus de lapins non atteints peuvent être
positifs pour lagent 1 ( lapins « infectables »)
ou négatifs ; en outre, ils peuvent même être positifs
pour lagent 2 à conditions dêtre négatifs
pour lagent 1. Les lapins atteints doivent être positifs
pour les deux agents. En revanche, les inoculums doivent être
positifs pour lagent 2 mais ils peuvent aussi être positifs
pour lagent 1. Le nombre déchantillons des différents
types est trop faible pour faire une analyse statistique de ces résultats
en suivant l'hypothèses émise ci-dessus, ou par exemple
celle impliquant plusieurs toxines. Les résultats de cette
étude, qui représente un travail systématique
important, permettent cependant dexclure, parmi tous les agents
qui pourraient être impliqués dans cette pathologie,
de nombreux phages et virus, les parasites eucaryotes et probablement
de nombreuses espèces bactériennes dont Clostridium
difficile et Shigella. |
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H. GARREAU1,
D. LICOIS2, R. RUPP1,
H. DE ROCHAMBEAU1, 2005. Variabilité
génétique de la résistance à lentéropathie
épizootique du lapin : nouveaux résultats. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 277-280.
1 INRA,
Station dAmélioration Génétique des Animaux,
BP 52627, 31326 Castanet-Tolosan Cedex, France
2 INRA,UR86 BioAgresseurs, Santé, Environnement, 37380 Nouzilly,
France |
Résumé. Pour étudier la variabilité
génétique de la résistance à lentéropathie
épizootique du lapin (EEL), deux bandes successives de 330
lapereaux issus de 22 pères (15 par père) ont été
inoculées expérimentalement juste après sevrage
(31 jours) à laide de linoculum INRA TEC3. Pour
chaque bande, un groupe de 176 lapereaux issus des mêmes pères
(8 par père) a servi de témoin. Quatre indices binaires
de type 0-1 ont été définis mortalité,
présence de diarrhée, croissance normale à J12
, résilience (valeur 1 pour un lapin vivant en fin d'essai
et ayant eu une croissance normale, 0 pour tous les autres cas) -
pour caractériser la réponse de chaque lapereau du jour
J5 au jour J33 après l'inoculation. La mortalité moyenne
des lapins inoculés a été significativement plus
forte pour la première bande que pour la seconde (76 vs 27%).
Lapplication dune régression logistique sur les
4 indices a permis de mettre en évidence un effet du père
sur les indices diarrhée, croissance normale et résilience
mais pas sur la mortalité. Les paramètres génétiques
de trois de ces indices ont été estimés par la
méthode du REML. Les héritabilités estimées
pour la mortalité, lindice de croissance normale et la
résilience étaient respectivement de 0.05, 0.28 et 0.07.
Les corrélations génétiques entre lindice
de mortalité, dune part et les indices de croissance
et de résilience, dautre part, sont favorables (-0.45,
-0.29). La résilience est plus liée génétiquement
à lindice de croissance quà lindice
de mortalité. |
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