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Composition
corporelle du lapin, teneur en lipides et composition en acides
gras.
|
3 kg de
lapin par année, pour ceux qui en consomment |
|
La consommation
moyenne de viande de lapin est estimée à 1,5 kg de
carcasse en moyenne par français et par an. Mais compte tenu
d'une part de la faible proportion des ménages qui achètent
de la viande de lapins (43,2% des ménages en 2005 selon Le
Cren, 2006), de l'autoconsommation et de la consommation de viande
de lapin hors foyer, on peut estimer que environ 50% seulement des
français consomment du lapin et que pour ces derniers la
consommation est donc d'environ 3,0 kg d'équivalent carcasse
par année (80% de viande consommable sur une carcasse). La
consommation la plus forte (4kg/personne et /an) est enregistrée
dans les ménages de la tranche d'âge 50-65 ans sans
relation avec le pouvoir d'achat.
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8-13% de
lipides dans la carcasse, 10% en moyenne |
|
La viande consommable
présente sur la carcasse commerciale d'un lapin a une teneur
moyenne en lipides qui varie de 8 à 13% en fonction des différentes
conditions de production telles que l'alimentation, le génotype
ou le poids du lapin à l'abattage. Pour des conditions d'élevage
similaires, à un âge donné (situation classique
d'abattage), les lapins les plus lourds sont les plus gras. Les
masses adipeuses visibles les plus importantes sont le gras scapulaire
et surtout le gras abdominal. Un dégraissage manuel de la
carcasse par enlèvement de ces deux masses adipeuses visibles
tel que cela est souvent pratiqué par la ménagère
avant la cuisson, réduit par exemple la teneur moyenne en
lipides d'une carcasse de 12,5% à 10,7% (Gigaud et Le Cren,
2006).
Les morceaux de découpe commerciale ont une teneur variable
en lipides en fonction de leur position anatomique: les pattes avant
et le râble avant sont les parties les plus grasses, et les
cuisses est la partie la plus maigre (Ouhayoun et Delmas, 1989),
mais les lipides ont une composition qui ne dépend pas de
leur position anatomique.
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Morceaux
|
%
de la carcasse
|
Teneur
en lipides de la viande %
(en plage de variation)
|
-
Pattes avant (2) |
22,1
|
12,3
(11,4 - 12,8)
|
-
Coffre (cage thoracique) |
10,8
|
9,3
(8,0 - 9,7)
|
-
Râble (non dégraissé) |
20,7
|
12,0
(11,4 - 12,3)
|
-
Cuisses (2) |
30,2
|
4,2
(3,9 - 4,9)
|
-
Foie |
5,6
|
4,2
(4,1 - 4,3)
|
-
Carcasse entière (1,4 kg) |
100
|
10,0
(8,8 - 10,2)
|
Tableau 1: Importance et teneur en lipides des morceaux de
découpe commerciaux : valeurs pour une carcasse moyenne et
fourchette de teneurs pour des carcasses variant de 1,2 à 1,6
kg, selon Ouhayoun et Delmas (1989). |
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|
Comme pour les
autres espèces de rente, la viande de lapin comprend de 0,5
à 1,0 g de phospholipides pour 100 grammes de tissu frais
(Gondret, 1998). Les triglycérides de leur côté
représentent en complément, environ 85 à 90%
des lipides de la viande. La composition moyenne en acides gras
des lipides de la viande de lapin figure au tableau 2 ci-dessous.
Une idée de la variablité de la teneur en chacun des
acides gras y est fournie par les valeurs extrêmes rencontrées
pour des aliments considérés comme "témoin"
par les auteurs de différentes publications. Les forts écarts
rencontrés sont dus pour une faible part aux méthodes
analytiques employées et pour une très grande part
aux régimes alimentaires utilisés. Cela doit pondérer
l'espoir de certains de trouver "LA" teneur en un acide
gras de la viande de lapin : il y a en fait DES valeurs, qui dépendent
beaucoup du lapin considéré (alimentation, ...).
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Acides
gras
classés par nombres
de carbones et de doubles liaisons
|
%
moyen / acides gras totaux
|
Fourchettes
extrêmes du %
pour
19 expérimentations
(= 19 aliments "témoin")
|
mg
pour 100g de viande ayant 10% de lipides
|
-
14:0 acide laurique |
2,75
|
1,86
- 3,60
|
234
|
-
15:0 |
0,57
|
0,49
- 0,71
|
48
|
-
16:0 acide palmitique |
27,16
|
22,4
- 34,7
|
2309
|
-
17:0 |
0,61
|
0,50
- 1,05
|
52
|
-
18:0 acide stéarique |
7,12
|
5,81
- 9,73
|
605
|
-
20:0 |
0,25
|
0,06
- 0,75
|
21
|
-
22:0 |
0,08
|
0,01
- 0,12
|
1
|
Total
acides gras saturés |
38,5
|
35
- 47
|
3273
|
-
14:1 |
0,45
|
0,30
- 1,10
|
38
|
-
16:1acide palmitoléique |
4,45
|
2,61
- 11,2
|
378
|
-
17:1 |
0.36
|
0,09
- 0,50
|
31
|
-
18:1 n-9 acide oléique |
24,58
|
18,3
- 29,0
|
2089
|
-
20:1 |
0,28
|
0,08
- 0,54
|
24
|
Total
acides gras mono-insaturés |
30,1
|
23
- 42
|
2559
|
-
18:2 n-6 acide linoléique LA |
23,11
|
18,6
- 31,4
|
1964
|
-
18:3 n-3 acide alpha-linolénique ALA |
3,31
|
1,56
- 5,91
|
281
|
-
20:2 n-6 |
0,40
|
0,20
- 1,12
|
34
|
-
20:3 n-3 |
0,52
|
0,10
- 2,51
|
44
|
-
20:4 n-6 acide arachidonique |
2,71
|
0,10
- 6,71
|
230
|
-
20:5 n-3 a. eicosapentaénoïque EPA |
0,35
|
0,01
- 1,30
|
30
|
-
21:5 |
0,51
|
0,08
- 0,92
|
43
|
-
22:5 n-6 a. docosapenténoïque DPA |
0,53
|
0,02
- 1,36
|
45
|
-
22:6 n-3 a. docosahexanoïque DHA |
0,45
|
0,01
- 1,15
|
38
|
Total
acides gras poly insaturés |
31,9
|
23
- 46
|
2712
|
dont
A.G. longue chaine (20C et +) |
5,47
|
1,5
- 10,1
|
465
|
Ratio
18:2 n-6 / 18:3 n-3 |
6,98
|
-
|
Tableau 2 : Composition moyenne en acides gras de la viande
de lapins recevant une alimentation classique, principalement
à base de luzerne, son de blé, céréales
(orge, blé), tourteaux de tournesol ou de soja ; moyennes
correspondant aux aliments de référence de 19 publications.
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Figure.1
: Fréquence de la teneur en DHA (22:6 n-3) de la viande
de lapin, publiée par différents auteurs (n=26) d'après
Combes (2004).
|
|
Ainsi, si on
considère malgré tout les valeurs moyennes, la consommation
de 100 g de viande de lapin standard permet d'apporter 14% des ANC
(apports nutritionnels conseillés pour l'homme) en ce qui
concerne l'acide alpha-linolénique et 93% des ANC pour les
acides gras polyinsaturés à longue chaîne.
Par contre, selon les valeurs retenues au tableau 2 pour l'apport
moyen de DHA, 100 g de viande de lapin représenteraient un
apport de 32% des ANC. Il faut toutefois signaler que les analyses
publiées par différents auteurs pour la teneur en
DHA fournissent souvent des résultats très variables
comme l'indique la figure.1. Ceci conduirait à un taux de
couverture totale des ANC en DHA dans plus de 20% des études,
mais négligeable pour 15% d'autres études.
Ces différences de teneur en DHA sont en très grande
partie dues aux différences entre les aliments expérimentaux
utilisés, comme nous le verrons plus loin.
|
Composition
en acides gras des aliments et composition de la viande de lapin
|
|
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Les différentes
stratégies alimentaires visant à modifier l'équilibre
des acides gras dans les aliments destinés aux lapins passent
soit par une modification les matières premières employées
à taux de lipides constant; soit par un accroissement la
teneur en lipides de la ration par apport d'une ou plusieurs matières
premières particulièrement riches en tel ou tel acide
gras.
Dans les deux cas, si les équilibres nutritionnels de base
de la ration sont correctement respectés (teneur et équilibre
des protéines par rapport à l'énergie digestible,
teneur et équilibre des fibres, etc
) les modifications
de la composition en acides gras ne modifient ni les performances
de croissance des lapins (vitesse de croissance, efficacité
alimentaire), ni les caractéristiques à l'abattage
(rendement à l'abattage, adiposité des carcasses).
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Enrichissement
en acide alpha linolénique (ALA) |
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L'accroissement
de la proportion d'ALA dans l'alimentation des lapins peut être
obtenue en augmentant la proportion des fourrages déshydratés
comme la luzerne dont les lipides contiennent de 36 à 40%
d'ALA (Sauvant et al., 2002), soit en utilisant des tourteaux
gras comme celui issu de la trituration de la graine de chanvre
dont les lipides contiennent 18% d'ALA (Lebas et al., 1988),
soit en utilisant des graines ou de l'huile de lin (54% d'ALA dans
les acides gras totaux).
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Figure 2
: Évolution de la teneur moyenne de la viande de lapin en
ALA en fonction de la teneur en cet acide gras dans l'alimentation
des lapins en engraissement, d'après 3 auteurs.
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La figure 2
illustre l'accroissement de la teneur en ALA dans la viande de lapin
dans 3 essais récents, en fonction de la teneur en cet acide
gras dans l'alimentation des lapins en croissance. Quelque soit
la source (luzerne ou graines de lin extrudées) ou la teneur
en lipides de la ration (2,5% constants dans l'essai "luzerne"
de Combes et Cauquil de 2006 ; 4,1% constants dans l'essai "graine
de lin" de Gigaud et Le Cren de 2006 ; variant de 3 à
4,5% dans l'essai "graine de lin" de Colin et al.
de 2005), la teneur en ALA de la viande augmente en moyenne d'au
moins 1,3 g/kg lorsque la teneur dans l'aliment augmente de 1,0
g/kg (R² = 0,98).
Ainsi, un apport
minimum de 0,4% d'ALA dans l'alimentation des lapins en croissance
permet d'obtenir une viande contenant plus de 0,6% d'ALA, pouvant
donc bénéficier de la qualification "riche
en acides gras oméga 3" puisque 100 g de cette
viande couvrent plus de 30% des ANC pour l'homme.
Un apport plus modeste de 0,2% d'ALA, facilement obtenu avec une
ration contenant 20 à 25% de luzerne déshydratée
par exemple, permet à la viande de lapins consommant cette
ration de bénéficier de la qualification "source
d'acide gras en oméga 3", puisque 100 g de cette
viande couvrent plus de15% des ANC pour l'homme.
|
|
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Cet accroissement
de la teneur en ALA et plus globalement en acides gras n-3, se fait
principalement au détriment des teneurs en acide linoléique
(C18:2 n-6), et en acide oléique (C18:1). Dans la majorité
des essais, la proportion d'acides gras saturés est inchangée
ou significativement réduite lors de l'accroissement du taux
d'ALA dans l'aliment, sans relation avec la source d'ALA expérimentée
(Lebas et al., 1988, Castellini et al, 1999, Colin
et al, 2005, Gigaud et Le Cren, 2006). Dans quelques cas
cette variation est toutefois accompagnée d'un léger
accroissement de la teneur en acides gras saturés Ainsi il
y a augmentation, par exemple, de 39,8 à 42,5% des AG totaux
dans le viande des lapins quand le taux de luzerne passe de 0 à
40% dans la ration dans l'essai de Combes et Cauquil (2006). Rappellons
que dans cet essai, en raison de la formulation choisie, il y a
certes un accroissement du taux d'ALA de la ration passant de 2
à 12% des AG totaux avec l'accroissement du taux de luzerne,
mais aussi un accroissement du taux d'acides gras saturés
dans la ration qui passe de 21 à 25% des AG totaux.
Compte tenu
de la modification des équilibres entres acides gras, le
ratio LA / ALA de la viande lapin passe de 18,8 à 4,6 quand
la teneur en luzerne passe de 0 à 40%, ou de 14 en moyenne
à 2,2 en moyenne quand la teneur en ALA passe de 0,1% à
0,76-0,80% de l'aliment (apport de 4% de graines de lin extrudées).
Rappelons que la recommandation pour l'alimentation de l'homme est
un ratio inférieur à 5.
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Enrichissement
en DHA et/ou EPA |
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En
incorporant une proportion croissante d'une source de DHA et d'EPA
comme la farine de hareng, dans l'alimentation de lapins (0 - 7 -
15 - 22,5%), Castellini et Dal Bosco (1997) ont augmenté très
significativement les teneurs en DHA et en EPA de la viande des lapins.
Ainsi, entre les taux d'incorporation mini et maxi, la teneur en DHA
est passée de 0,1 à 1,6% des acides gras dans le tissu
adipeux périrénal, et celle de l'EPA est passée
de 0,21 à 0,93%. Par contre la viande de ces animaux avait
contracté un goût de poisson très prononcé
qui rend cette voie d'enrichissement inutilisable dans la pratique
mais reste intéressante pour la démonstration du mécanisme.
Dans une autre
étude, la même équipe (Castellini et al,
1999) a montré qu'en incorporant 38% de luzerne dans une
ration simplifiée (luzerne + tourteau de soja + issues de
céréales), il est possible de faire passer la teneur
en DHA de 0,04 à 0,55% des AG totaux dans les lipides intra
musculaire. Pour l'EPA la variation a été de traces
d'EPA avec l'aliment témoin à 0,03% des AG totaux.
Dans l'essai de Combes et Cauquil (2006) où le taux de luzerne
déshydratée a varié dans les mêmes proportions
(0 - 20 - 40%), un accroissement du taux de DHA a été
observé mais il n'a pas été significatif au
plan statistique, tandis que la proportion d'EPA passait de 0,01
à 0,13% des AG totaux (effet significatif).
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|
|
Enfin, en remplaçant
8% de graines des tournesol par 8% de graines de lin, Dal Bosco
et al. (2004) ont fait passer la teneur en DHA de la viande
de lapin de 0,56 à 0,98% des AG totaux et celle en EPA de
0,20 à 0,40%. De telles teneurs permettent de couvrir totalement
les ANC pour ces 2 acides gras avec la consommation de 100 g de
viande de lapin. Ces modification doivent être soulignées
car la teneur en DHA de l'aliment n'avait pas changé : il
était pratiquement indétectable.
|
du DHA est aussi synthétisé
pas la flore digestive des lapins |
|
L'augmentation
des teneurs en DHA ou en EPA dans la viande des lapins en réponse
à des modifications de la ration n'impliquant aucun apport
supplémentaire en ces acides gras dans l'aliment (luzerne,
graines de lin) est en grande partie la conséquence des synthèses
effectuées par l'organisme du lapin à partir de l'ALA
, mais aussi par la flore digestive. La récupération
d'une partie des produits de la fermentation (corps bactériens
principalement) par la caecotrophie participe à cet accroissement.
En effet, Castellini et al. (2002) ont montré que
les teneurs en acides gras polyinsaturés à chaîne
longue sont significativement réduites dans la viande de
lapins auxquels l'ingestion des caecotrophes est interdite. Ceci
est en grande partie expliqué par la forte proportion de
phospholipides provenant des membranes cellulaires des bactéries.
Rappelons à ce propos que les corps bactériens contenus
dans les caecotrophes représentant plus de 50% de la masse
de ceux-ci. Accessoirement on peut aussi remarquer que l'ingestion
des caecotrophes (lapins en bonne santé) permet de réduire
la proportion d'acides gras saturés dans la viande.
|
Durée
des effets alimentaires |
|
Les lipides
des tissus adipeux comme les lipides intramusculaires ont un "turn
over" relativement rapide (Gondret, 1998). De ce fait, les
changements dans la composition lipidique de l'alimentation ont
rapidement des répercussions sur la composition des lipides
corporels du lapin. Ainsi, Gigaud et Le Cren (2006) ont obtenu une
composition des lipides comparable chez des lapins sacrifiés
à l'âge de 71 jours qui recevaient un régime
riche en 18:3 (0,8%) depuis le sevrage à 35 jours ou seulement
depuis l'âge de 50 jours.
De manière similaire la composition moyenne des lipides de
la viande des lapins a été fortement modifiée
par l'inversion de régimes riches ou pauvres en acides gras
saturés au cours des 4 premières puis des 4 dernières
semaines d'un engraissement de 8 semaines (Szabo et al.,
2004). Toutefois, on doit remarquer qu'au cours des 4 dernières
semaines le profil des acides gras a été plus fortement
modifié lors du passage d'un aliment pauvre en acides gras
saturés vers une aliment riche que pour la modification inverse.
Comme attendu les proportions d'acides gras saturés (14:0
et 16:0) et mono insaturé (18:1) ont augmenté dans
les lipides corporels tandis celle de l'acide linoléique
diminuait en réponse au fort taux de saturation.
Par contre, en raison de la modification probable de l'activité
de la flore digestive (caecale plus spécifiquement) la proportion
de 18:3 n-3 a augmenté dans la viande des lapins (de 2,64%
à 3,97% des AG totaux) avec l'accroissement du degré
de saturation (4% d'huile de tournesol partiellement hydrogénées
mis en remplacement de 4% d'huile de tournesol standard) alors que
la teneur en 18:3 n-3 de l'aliment restait constante. Pour le changement
inverse d'aliment (AG saturés puis AG insaturés),
la teneur en 18:3 n-3 est restée stable dans la viande aux
environs de 3% des AG totaux.
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Conclusion |
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En
conclusion de cette rapide synthèse sur la relation entre la
composition de l'aliment et la teneur en acides gras oméga-3
de la viande de lapin, nous pouvons retenir la très grande
malléabilité de la composition des graisses du lapin.
Ceci est la conséquence d'un faible lipogenèse endogène
chez cet animal qui fixe donc de préférences les acides
gras qui sont fournis par son alimentation.
S'il n'y a qu'un chiffre à retenir c'est la pente de l'accroissement
de la teneur en acide alpha-linolénique dans la viande en réponse
à l'accroissement de cet acide dans l'alimentation : +1% d'ALA
dans l'aliment entraîne la présence de +1,3% d'ALA dans
la viande de lapin. |
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Les
références bibliographiques utilisées sont disponibles
en annexe |
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