CUNICULTURE
Magazine Volume 35 (année 2008) pages 31 à 38


Premières impressions
du 9ème Congrès Mondial de Cuniculture
par
F. LEBAS

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 Présentation générale du Congrès
 Les communications : Génétique - Nutrition - Reproduction - Pathologie - Viande - Comportement - Conduite d'élevage
 Les tables rondes : Logement & Bien être - Entéropathie épizootique - Evaluation de la qualité des viandes - etc
 Le nouveau bureau de la WRSA
 Les exposants et l'ambiance du Congrès
 La visite post-Congrès

Liste des communications (titre traduit en français) avec accès au texte original en anglais 

 
     
 
Du 9 au 13 juin 2008, 550 congressistes se sont retrouvés à Vérone dans le palais des Congrès de la ville autour d'un thème fédérateur : le LAPIN. Comme lors des congrès mondiaux précédents, les chercheurs et spécialistes cunicoles européens formaient le plus gros des troupes (Italie, France Espagne, Portugal, Hongrie, Allemagne, Belgique, Pays Bas, Slovaquie, Slovénie, Tchéquie, Grèce, Roumanie, Suisse, Pologne, Royaume Uni, etc...) suivis des équipes du sud de la Méditerranée (Egypte, Algérie et Tunisie). Contrairement aux années précédentes il y a eu une bonne participation des pays d'Afrique sub-saharienne (Nigeria, Bénin) mais surtout de l'Asie de Sud Est (Chine, Viêtnam, Indonésie, Laos). Les Amériques n'étaient cependant pas en reste avec des représentants du Canada, des USA, du Mexique, de Cuba, du Venezuela, du Brésil et d'Argentine en particulier. Au total au moins 35 nations étaient représentées, y compris l'Australie.
. Le Palais des Congrès : vue générale et entrée principale
Ce monument dit "Palazzo della Gran Guardia" est situé au cœur de la vieille ville de Vérone en face des Arènes Romaines. Sa construction s'est étalée de 1610 à 1820 et abritait à l'origine les soldats de la garde.
 
 

Pour aider les chercheurs des pays en voie de développement à participer à ce Congrès, le comité d'organisation a attribué des bourses de voyage et de séjour pour 15 représentants des pays émergeants. Ces bourses ont pu être financées en particulier grâce au soutien du CIHEAM (Centre international de hautes études méditérranéennes) et de différentes structures et associations et branche de la WRSA dont l'ASFC (la branche française) et de cuniculture.info .

Si le Congrès a été l'occasion de réunir les spécialistes cunicoles des 5 continents, ce congrès a été aussi l'occasion de rencontres entre spécialistes de disciplines différentes : par exemple, des généticiens ont échangés avec des spécialistes du bien être ou les chercheurs travaillent sur l'économie de la production ont pu discuter avec les spécialistes de la physiologie digestive ou de la qualité de la viande. Ce type d'échange est d'ailleurs l'un des objectifs de l'organisation de tels congrès sous l'égide de la WRSA (World Science Rabbit Association) et l'une des rares occasions où de tels échanges sont possibles.

 
  Outre la présence des membres des filières cunicoles nationales, nous avons remarqué la présence de différentes personnalités de la société civile démontrant l'intérêt de cette dernière pour la recherche et la production cunicole. Ce congrès a été l'occasion de leur démonter le dynamisme de cette filière à l'échelle internationale. A titre d'exemple, la délégation française au Congrès était forte de plus de 50 personnes tant chercheurs que producteurs ou membres de l'amont comme de l'aval de la filière.  
 
Steven D. Lukefahr (USA) président WRSA et Gerolamo XICCATO (Italie) président du congrès lors de l'inauguration Groupe de congressistes africains (Bénin et Nigeria) La délégation française au 9e Congrès Mondiam de Cuniculture
Steven D. Lukefahr (USA) président WRSA et Gerolamo XICCATO (Italie) président du congrès lors de l'inauguration
Vues de la salle lors de la séance inaugurale du Congrès
Groupe de congressistes africains (Bénin et Nigeria) La délégation française au Congrès comprenait plus de 50 personnes (quelques uns manquent sur la photo)
 
 

 

Une bonne moisson de communications

 

 

 

 

 

Au total 274 communications courtes ont été présentés lors de ce congrès, soit 25% de plus que lors des 3 précédents congrès (210 à 220 communications/congrès). Elles ont été complétées par 8 rapports généraux invités et l'organisation de 6 tables rondes. Toutes les communications ont été évaluées par au moins un expert et éventuellement retournées aux auteurs pour modifications. Cette relecture/correction a permis d'en améliorer beaucoup, mais 15% des 323 des communications initialement proposées ont dues être éliminés.

Parmi ces multiples communications nous avons retenu quelques points particuliers mais sans chercher à être exhaustif. De toutes manières, une analyse complète des communications sera faite par l'ASFC (la branche française de la WRSA) le 12 février 2009 à Nantes, dans le cadre de la classique journée "Ombres et Lumières" qui suit chaque congrès mondial. (voir les analyses présentées lors des précédentes journées)

Liste des communications avec accès au texte original (en anglais) 
 

A l'attention de ceux qui voudraient connaitre le détail des apports de ce Congrès, nous avons mis en ligne la totalité des communications. Toutefois si le titre de chaque communication a été traduit en français pour les lecteurs de CunicultureMagazine, le texte de chacune est en anglais, nous n'avons pas entrepris de traduire les 1643 pages du recueil des "Proceedings".

La présentation des communications sous forme orale ou de posters (affiches) a été complétée par l'organisation de 6 tables rondes (voir plus loin)

Génétique   On peut retenir 3 groupes d'études parmi les 44 communications de cette session + un rapport invité:

1/ des travaux visant une meilleure connaissance de la génétique moléculaire du lapin, mais celle-ci tout en progressant rapidement est encore loin d'aboutir à des solutions applicables.
G. Bolet (France)
La session de génétique a été présidée par le G. Bolet (France)
M. Kahlil (Egypte) pendant sa présentation du rapport de génétique
   

2/ la recherche d'une meilleure homogénéité des animaux au cours du cycle de production. Dans ce domaine les recherches permettent déjà de produire des animaux plus homogènes en focalisant le travail génétique sur le poids à la naissance.
3/ l'étude des races, génotypes ou populations localement disponibles (en Chine, Egypte, Algérie, Bénin ou au Québec par exemple), ce qui permet aux éleveurs de ces pays de choisir les animaux les mieux adaptés à leurs besoins de production.

Nutrition & Physiologie digestive

  Au total 66 communications ont été présentées dans la section Nutrition-et-Physiologie digestive du lapin
Le premier des 2 rapports invités a été consacré aux nouveaux concepts en matière d'expression des besoins nutritionnels des lapins. On peut espérer que les progrès logiquement espérés de la mise en œuvre de ces concepts pourra dans l'avenir réduire les rejets des élevages par une meilleure adaptation des apports aux besoins instantanés des animaux, en particulier en terme de nutrition protéique. Ce dernier volet a pour but de réduire au strict minimum les rejets d'azote ou de phosphore des élevages sans altérer les performances, point qui a aussi fait l'objet de l'une des tables rondes.
Le second rapport invité a permis de faire le tour des contaminations des aliments en particulier en mycotoxines et a présentés les risques associés à ces pollutions.
Pr R. Carabaño (Espagne)
Pr R. Carabaño (Espagne)
Pr M. Mézes (Hongrie)
Schéma de l'aflatoxine B1
Rosa Carabaño (Espagne) lors de la présentation de son rapport consacré à la nutrition azotée
M. Mézes (Hongrie) pendant sa présentation du rapport consacré aux mycotoxines et aux polluants dans les aliments
L'assistance attentive pendant la session de nutrition
L'assistance attentive pendant la session de nutrition
  Un quart des communications courtes a été consacré à la physiologie digestive, en particulier celle de caecum, en relation avec la santé des lapins. Un autre quart a été consacré à l'étude des matières premières potentiellement utilisables pour l'alimentation du lapin dans le différents pays du monde. Pour les matières premières utilisables en France, nous retiendrons les études consacrées au lupin blanc, aux drèches de brasserie, à la féverole ou à la carotte plante entière déshydratée.
Les 50% restant étaient à peu près équitablement répartis entre les études des besoins nutritionnels stricts, les travaux sur les bénéfices obtenus par la restriction alimentaire et les potentialités offertes par différents additifs alimentaires.
T. Gidenne (France)
T. Gidenne (France)
 
D. Wisemann (France)
M. Kpodekon (Bénin)
A. Ben Rayana (Tunisie)
M. Colin (France)
D. Wisemann (France)
M. Kpodekon (Bénin)
A. Ben Rayana (Tunisie)
M. Colin (France)
Quelques uns des auteurs présentant leur communication orale en session de Nutrition

Reproduction   Les équipes ont été un peu moins prolifiques dans le secteur de la reproduction avec "seulement" 35 communications. Si le rapport invité était consacré à la production de semence et à la conduite des mâles reproducteurs, seules 3 communications ont été spécifiquement consacrées au volet mâle de la reproduction tandis que 16 étaient consacrées à la physiologie de la femelle reproductrice. Les autres communications ont concerné d'une part l'étude de différents systèmes d'élevage (rythme de reproduction, alimentation,…) et d'autre part aux méthodes de préparation de la semence pour l'IA et à la gestion de l'insémination artificielle elle même.
C. Castellini (Italie)
C. Castellini (Italie) pendant la présentation de son rapport sur la reproduction chez le mâle
 
M. Theau-Clément (France)
L.A. Quintela (Espagne)
C. Boiti (Italie)
M. Celestinos (Mexique)
M. Theau-Clément (France)
L.A. Quintela (Espagne)
C. Boiti (Italie)
M. Celestinos (Mexique)
Quelques uns des intervenants de la session Reproduction

Pathologie et hygiène

 

  Le rapport général sur les maladies virales a été surtout consacré aux 2 principales maladies virales du lapin dont l'étiologie et la prévention sont bien connus : la myxomatose et la VHD. Une troisième partie a été consacrée au rotavirus appelé par les auteurs "Lapine Rotavirus" qui est trouvé dans de nombreux cas d'entérite du jeune lapereau après sevrage. Malheureusement, le rôle exact de ce rotavirus du groupe A n'est à ce jour pas bien défini.
Dans leur très grande majorité, le travaux de pathologie ont été consacré aux bactéries classiques du lapin : Streptocoques, E. coli, différents types de Clostridium (souvent associés aux manifestations de l'entérocolite épizootique du lapin), Pasteurella et Bordetella et aux différents moyens de les diagnostiquer et de les traiter. Quelques communications ont été consacrées à la prévention de la coccidiose : la robénidine est toujours efficace dans le cas d'infections à Emeria magna et E. media. Enfin des cas "terrain" de myxomatose et de VHD ont été décrit
s.
A. Lavazza et L. Capucci (en médaillon) (Italie)

A. Lavazza et L. Capucci (en médaillon) (Italie) lors de l'exposé de leur rapport sur les maladies virales des lapins

 
F. Agnoletti (Italie) I. Badiola (Espagne) D. Vancraeynest (Belgique) L Bano (Italie)
F. Agnoletti (Italie) I. Badiola (Espagne) D. Vancraeynest (Belgique) L Bano (Italie)
Quelques uns des intervenants de la session de Pathologie

Qualité de la viande et Sécurité alimentaire   Au total 31 communications et un rapport invité ont été consacrés aux divers aspects de la qualité de la viande de lapin. Plusieurs communications (France, Pologne, Espagne, Belgique, Hongrie) ont confirmé que quelle qu'en soit l'origine, un apport élevé en acides gras oméga 3 dans l'alimentation des lapins en engraissement entraîne un très fort accroissement de la teneur en ce type d'acide gras oméga 3 dans la viande des lapins, sans modification notable de la teneur en lipides. Plusieurs autres communications ont par ailleurs été consacrées à la pollution bactérienne des carcasses commercialisées : pour faire simple, la situation est très généralement pleinement satisfaisante dans les pays européens, mais ce n'est pas toujours le cas dans les pays en voie de développement.
Pilar Hernández (Espagne)
Pilar Hernández (Espagne) lors de la présentation de son rapport sur la qualité de la viande
 
V. Gigaud (France)
M. Petracci (Italie)
E. Zsédely (Hongrie)
L. Maertens (Belgique)
V. Gigaud (France)
M. Petracci (Italie)
E. Zsédely (Hongrie)
L. Maertens (Belgique)
Quelques uns des intervenants de la session sur la Qualité de la viande de lapin

Comportement et bien être

  A travers les 25 communications et le rapport invité de cette session, on a retrouvé les axes classiques de recherche de ce secteur : comment les lapins se reconnaissent-ils et échangent-ils entre eux (rôle les phéromones, du toucher, de la vue, …), quels pourraient bien être le type de sol idéal ou la dimension souhaitable pour les cages d'élevage, quels avantages peuvent apporter divers enrichissement de la cage (proposition d'objets à ronger ou de miroir par exemple). Nous avons aussi retenu, ce qui est à notre connaissance le premier travail de ce type, une étude sur l'influence de la longueur d'onde utilisée pour éclairer les salles de reproduction. Il s'avère qu'un éclairage en lumière bleue en principe mieux perçue par les lapins que la lumière blanche classique, n'a pas d'influence sur les performances de zootechniques des femelles reproductrices.
Vidéo sur le comportement alimentaire du jeune lapin
G. Coureaud (France)
G. Coureaud (France) lors de la présentation de son rapport sur le comporterment de tétée du jeune lapereau
 
G. Gonzales (Mexique)
A. Finzi (Italie)
A. Yakuba (Nigeria)
F. Luzi (Italie) et S. Hoy (Allemagne)
G. Gonzales (Mexique)
A. Finzi (Italie)
A. Yakuba (Nigeria)
F. Luzi (Italie) et S. Hoy (Allemagne)
Quelques uns des intervenants de la session sur le Comportement et le Bien Être des lapins

Conduite d'élevage et Économie   Les 28 communications et le rapport invité de cette session ont surtout été consacrés à la description de différents systèmes d'élevage ou parties de ces systèmes mis en œuvre ou pouvant l'être dans les pays émergeant dans le domaine cunicole. Nous devons souligner qu'aucune communication n'a été présentée par exemple sur les performances technico-économiques des élevages commerciaux dans les pays producteur d'Europe de l'ouest.

Pok Samkol (Cambodge)
Pok Samkol (Cambodge) lors de la présentation de son rapport sur l'intérêt du lapin "Bio" pour les éleveurs d'Asie du Sud Est
 
 
Anna S. Moura (Brésil)
S.O. Oseni (Nigeria)
B.J. Mendoza (Mexique)
Anna S. Moura (Brésil)
Y.C. Rahajo (Indonésie)
S.O. Oseni (Nigeria)
B.J. Mendoza (Mexique)
Quelques uns des intervenants de la session Conduite d'élevage et Economie de la production du lapin

Les tables rondes et réunions  
Pendant le Congrès 6 tables rondes ont été organisées, ainsi qu'une réunion internationale des organismes professionnels cunicoles. Plus de 100 professionnels ont suivi cette réunion initiée par les organisations cunicoles italiennes. Elle été l'occasion de décrire les conditions de production et de marché dans différents pays. Tous ont souligné leur inquiétude face à un prix de vente des lapins presque toujours inférieur au prix de revient et à l'endettement consécutif des producteurs.

L'introduction de la réunion des organisations professionnels cunicoles

 

La table ronde consacrée au "Logement et Bien être" a été largement suivie. Les discussions souvent véhémentes ont surtout porté sur l'inquiétude des professionnels européens vis à vis de la mise en place de lois et règlements qui ne seraient pas réellement adaptés à l'élevage du lapin domestique. Il a en effet été rappelé qu'un lapin domestique n'est pas un lapin sauvage. Dans "lapin domestique" il y a deux concepts , l'un concerne l'animal (le lapin Oryctolagus cuniculus, descendant ± lointain des lapins sauvages) et le second concerne le fait qu'il vive avec l'homme. Dans "lapin domestique" il y a deux être vivants dont il convient de respecter les besoins : le lapin et l'homme. Il est impératif que dans les règlements et les études mis en place, le bien être de l'homme soit au moins autant pris en compte et respecté que celui du lapin. Pour cela, les participants ont tous souhaité que les travaux scientifiques objectifs sur le bien être soient plus nombreux et que eux seuls servent de base à l'élaboration des règlements.

 

Les discussions dans la salle ont été nombreuses et passionnées

 

I. Badiola (Espagne)
I. Badiola (Espagne) présentant les thèmes abordés lors de la table ronde sur l'EEL



 

La table ronde consacrée à l'entéropathie épizootique du lapin (EEL) a été très largement suivie. Cette maladie peut fortement altérer les résultats économiques des élevages comme cela a été observé dans de nombreux pays. Si des moyens efficaces pour le contrôle de la maladie sont aujourd'hui connus et utilisés (par exemple restriction alimentaire combinée à un usage raisonné de l'antibiothérapie), l'origine exacte n'en n'est pas encore connue. Toutefois l'hypothèse d'une infection d'origine bactérienne s'avère de plus en plus plausible à la lumière des faits récents - voir par exemple à ce sujet la communication de Huybens et collaborateurs.

F. Agnoletti (Italie), A. Morel-Saives (France), D. Licois (France), I. Badiola (Espagne) animateur principal, et J.M. Rosell (Espagne)
La table ronde sur l'EEL a été co-animée par F. Agnoletti (Italie), A. Morel-Saives (France), D. Licois (France), I. Badiola (Espagne) animateur principal, et J.M. Rosell (Espagne)

 

F. Lebas (France)
F. Lebas (France) présentant la thématique principale de la table rondes sur l'évaluation de la qualité de ma viande
 

La table ronde consacrée à l'évaluation de la qualité et de la sécurité de la viande de lapin a été l'occasion de rappeler la bonne valeur alimentaire de la viande de lapin , en particulier sa relativement faible teneur en graisses associée à une forte teneur en acides gras oméga 3. Les modes de cuisson traditionnels (viande en sauce) modifient très peu la valeur nutritive déterminée sur la viande crue, la viande et la sauce étant toutes deux consommées. Par contre la cuisson type barbecue réduit la teneur en graisse et en oméga 3 de la viande consommée par rapport à la mesure sur viande crue. Les autres éléments nutritifs sont peu touchés. Au plan hygiénique, la viande de lapin sortie d'abattoir est parmi les viandes les plus saines, comme l'ont démontré les récentes études conduites en Italie. Les modes de cuisson classiques accroissent la sécurité en détruisant les quelques bactéries, champignons ou virus qui se seraient invitées sur la viande (cuissons à 100°C ou plus). Lors de la cuisson au barbecue la température maximum à cœur est plus modeste (80°C) et la qualité bactériologique initiale de la viande crue est un bon indicateur des (faibles) risques encourus.

F. Agnelotti (Italie), F. Lebas (France) animateur principal et A. Lavazza (Italie)
La table ronde sur l'évaluation de la qualité de la viande a été animée par
F. Agnelotti (Italie), F. Lebas (France) animateur principal et A. Lavazza (Italie)


   
La table ronde consacrée à l'harmonisation des méthodes de détermination des fibres solubles dans l'alimentation des lapins a été suivie par un nombre plus modeste de participants. Elle a été animée principalement par les équipes françaises, espagnoles et italiennes travaillant sur le sujet. Elle a permis de renforcer les liens entre des équipes qui travaillent en parfaite concertation depuis plusieurs années. Elle a débouché sur de nouveaux programmes de collaboration internationale
J. Garcia (Espagne)
J. Garcia (Espagne) présentant la table ronde préparée avec T. Gidenne( France) et M.J. Villamide (Espagne)
   

C. Becerril (Mexique) et S. D. Lukefahr (USA)
  La WRSA a organisé une table ronde autour de "intérêt et limites de la production cunicole pour les pays en voie de développement". Animée par C. Becerril (Mexique) et S. D. Lukefahr (USA) respectivement secrétaire de la WRSA pour les PVD et président de la WRSA cette table ronde été surtout l'occasion de montrer par des exemples vécus, que le lapin offre une réelle possibilité d'accroître les ressources en protéines animales dans ces pays à condition d'adapter les méthodes à chacun des pays et en particulier de valoriser les ressources alimentaires locales n'entrant pas en concurrence avec l'alimentation humaine (sous produits ménagers et agricoles, fourrages, ...)
    .
   
La dernière table ronde consacrée à la réduction des rejets d'azote et de phosphore par les élevages de lapins a permis de montrer que les rejets actuels peuvent être réduits dans les différents pays européens sans altération majeure du prix de revient des lapins produits. Plusieurs communications sur ce thème ont d'ailleurs été présentées lors des sessions de nutrition. Par contre, il conviendra que le législateur européen mette rapidement en place des mécanismes permettant de récompenser les efforts réalisés par certains éleveurs. En effet actuellement dans les différents pays européens les rejets sont calculés de manière forfaitaire, sans prise en compte des rejets réels.
L. Maertens (Belgique)
L. Maertens (Belgique), l'un des animateurs de cette table ronde
 
Le conseil d'administration de la WRSA  

Le conseil d'administration statutaire de la WRSA (1 à 3 représentants par branche) s'est réuni pendant le congrès. Il a élu son nouveau bureau qui prendra ses fonctions au 1er janvier 2009. Il a également décidé du lieu du prochain congrès mondial (le 10ème) : il se tiendra au Caire en Egypte au cours de l'année 2012. Le conseil a profité de sa réunion pour remercier F. Lebas (France) pour les services rendus à l'Association internationale en tant que Secrétaire Général depuis 1988 et a suivi sa suggestion de nommer T. Gidenne (France) pour lui succéder à ce poste.

G. Xiccato Italie  Président de la WRSA
E. Xylouri  Grèce Vice présidente de la WRSA
Zs. Szendrö -  Hongrie -Vice président de la WRSA
T. Gidenne - France - Secrétaire de la WRSA
S.D. Lukefahr - USA - secrétaire aux PVD de la WRSA

G. Xiccato
Italie

PRESIDENT

E. Xylouri
Grèce
Vice Présidente
Zs. Szendrö
Hongrie
Vice Président
I. Badiola
Espagne
Vice Président
T. Gidenne
France
Secrétaire général
S.D. Lukefahr
USA
Secrétaire aux PVD
L. Maertens
Belgique
Trésorier
Le nouveau bureau de la WRSA pour la période 2009-2012

Exposants et ambiance du Congrès   Dans hall d'entrée du Palais des Congrès de la Grand Guardia avait été aménagé un grand espace pour que les congressistes puissent se détendre et discuter lors des poses café du matin et de l'après-midi. Dans ce hall, des petits stands avaient été aménagés pour permettre à différentes firmes commerciales (n=27) de présenter leurs produits ou services. Quelques unes de ces présentations sont illustrées ci-dessous.
   
Le hall aux heures creuses
le hall lors d'une pause
stand Hycole - France
stand Chabeauti - France
Le hall aux heures creuses
le hall lors d'une pause
stand Hycole - France
stand Chabeauti - France
stand Extrona - Espagne
stand Clerici - Italie
Stand Feba - Italie
stand Meneghin - Italie
stand Extrona - Espagne
stand Clerici - Italie
Stand Feba - Italie
stand Meneghin - Italie
stand Alltech -USA/Italie
stand Martini - Italie
stand Purina - Italie
stand CEVA-Vetem - Italie
stand Alltech -USA/Italie
stand Martini - Italie
stand Purina - Italie
stand CEVA-Vetem - Italie
stand Fatro - Italie
stand Elanco - Itali
ambiance de pause-café
F. Lebas secrétaire WRSA, G. Xiccato Président du Congrès et S.D. Lukefahr président WRSA, en discussion
stand Fatro - Italie
stand Elanco - Italie
ambiance de pause-café
F. Lebas secrétaire WRSA, G. Xiccato Président du Congrès et S.D. Lukefahr président WRSA, en discussion
La visite post Congrès   Le lendemain de la clôture du Congrès lui-même, un petit circuit de visites techniques avait été organisé dans le province de Vérone, à l'intention des congressistes désireux de voir des installations en service. Soixante cinq personnes l'ont suivi, venant de 17 pays. Elles ont pu visiter un abattoir (MCC Rossi de Bellini Nunzia) et un élevage (F.lli Nordera). Les quelques photos ci-après illustrent ce circuit.
   
Pour la visite le groupe des congressistes a été divisé en deux
Salles de conditionnement dans l'abattoir
Les visiteurs dans les salles d'élevage