Une bonne moisson de communications
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Au total 274 communications
courtes ont été présentés lors de ce
congrès, soit 25% de plus que lors des 3 précédents
congrès (210 à 220 communications/congrès).
Elles ont été complétées par 8 rapports
généraux invités et l'organisation de 6 tables
rondes. Toutes les communications ont été évaluées
par au moins un expert et éventuellement retournées
aux auteurs pour modifications. Cette relecture/correction a permis
d'en améliorer beaucoup, mais 15% des 323 des communications
initialement proposées ont dues être éliminés.
Parmi ces multiples communications
nous avons retenu quelques points particuliers mais sans chercher
à être exhaustif. De toutes manières, une analyse
complète des communications sera faite par l'ASFC (la branche
française de la WRSA) le 12 février 2009 à
Nantes, dans le cadre de la classique journée "Ombres
et Lumières" qui suit chaque congrès mondial.
(voir les analyses présentées lors des précédentes
journées)
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Liste des communications
avec accès au texte original (en anglais)
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A l'attention de ceux
qui voudraient connaitre le détail des apports de ce Congrès,
nous avons mis en ligne la totalité des communications. Toutefois
si le titre de chaque communication a été traduit
en français pour les lecteurs de CunicultureMagazine,
le texte de chacune est en anglais, nous n'avons pas entrepris de
traduire les 1643 pages du recueil des "Proceedings".
La présentation
des communications sous forme orale ou de posters (affiches) a été
complétée par l'organisation de 6 tables rondes (voir
plus loin)
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Génétique |
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On
peut retenir 3 groupes d'études parmi les 44 communications
de cette session + un rapport invité:
1/ des travaux visant une meilleure connaissance de la génétique
moléculaire du lapin, mais celle-ci tout en progressant rapidement
est encore loin d'aboutir à des solutions applicables.
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La
session de génétique a été présidée
par le G. Bolet (France)
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M.
Kahlil (Egypte) pendant sa présentation du rapport
de génétique
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2/ la recherche
d'une meilleure homogénéité des animaux au
cours du cycle de production. Dans ce domaine les recherches permettent
déjà de produire des animaux plus homogènes
en focalisant le travail génétique sur le poids à
la naissance.
3/ l'étude des races, génotypes ou populations localement
disponibles (en Chine, Egypte, Algérie, Bénin ou au
Québec par exemple), ce qui permet aux éleveurs de
ces pays de choisir les animaux les mieux adaptés à
leurs besoins de production.
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Nutrition & Physiologie digestive
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Au
total 66 communications ont été présentées
dans la section Nutrition-et-Physiologie digestive du lapin
Le premier des 2 rapports invités a été consacré
aux nouveaux concepts en matière d'expression des besoins nutritionnels
des lapins. On peut espérer que les progrès logiquement
espérés de la mise en uvre de ces concepts pourra
dans l'avenir réduire les rejets des élevages par une
meilleure adaptation des apports aux besoins instantanés des
animaux, en particulier en terme de nutrition protéique. Ce
dernier volet a pour but de réduire au strict minimum les rejets
d'azote ou de phosphore des élevages sans altérer les
performances, point qui a aussi fait l'objet de l'une des tables rondes.
Le second rapport invité a permis de faire le tour des contaminations
des aliments en particulier en mycotoxines et a présentés
les risques associés à ces pollutions.
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Rosa
Carabaño (Espagne) lors de la présentation de
son rapport consacré à la nutrition azotée
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M. Mézes (Hongrie)
pendant sa présentation du rapport consacré
aux mycotoxines et aux polluants dans les aliments
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L'assistance attentive pendant la session de nutrition
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Un
quart des communications courtes a été consacré
à la physiologie digestive, en particulier celle de caecum,
en relation avec la santé des lapins. Un autre quart a été
consacré à l'étude des matières premières
potentiellement utilisables pour l'alimentation du lapin dans le différents
pays du monde. Pour les matières premières utilisables
en France, nous retiendrons les études consacrées au
lupin blanc, aux drèches de brasserie, à la féverole
ou à la carotte plante entière déshydratée.
Les 50% restant étaient à peu près équitablement
répartis entre les études des besoins nutritionnels
stricts, les travaux sur les bénéfices obtenus par la
restriction alimentaire et les potentialités offertes par différents
additifs alimentaires. |
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D.
Wisemann (France)
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M.
Kpodekon (Bénin)
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A.
Ben Rayana (Tunisie)
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M.
Colin (France)
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Quelques uns des auteurs
présentant leur communication orale en session de Nutrition
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Reproduction |
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Les
équipes ont été un peu moins prolifiques dans
le secteur de la reproduction avec "seulement" 35 communications.
Si le rapport invité était consacré à
la production de semence et à la conduite des mâles reproducteurs,
seules 3 communications ont été spécifiquement
consacrées au volet mâle de la reproduction tandis que
16 étaient consacrées à la physiologie de la
femelle reproductrice. Les autres communications ont concerné
d'une part l'étude de différents systèmes d'élevage
(rythme de reproduction, alimentation,
) et d'autre part aux
méthodes de préparation de la semence pour l'IA et à
la gestion de l'insémination artificielle elle même.
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C.
Castellini (Italie) pendant la présentation de son
rapport sur la reproduction chez le mâle
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M.
Theau-Clément (France)
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L.A.
Quintela (Espagne)
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C.
Boiti (Italie)
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M.
Celestinos (Mexique)
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Quelques
uns des intervenants de la session Reproduction
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Pathologie
et hygiène
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Le
rapport général sur les maladies virales a été
surtout consacré aux 2 principales maladies virales du lapin
dont l'étiologie et la prévention sont bien connus :
la myxomatose et la VHD. Une troisième partie a été
consacrée au rotavirus appelé par les auteurs "Lapine
Rotavirus" qui est trouvé dans de nombreux cas d'entérite
du jeune lapereau après sevrage. Malheureusement, le rôle
exact de ce rotavirus du groupe A n'est à ce jour pas bien
défini.
Dans leur très grande majorité, le travaux de pathologie
ont été consacré aux bactéries classiques
du lapin : Streptocoques, E. coli, différents types
de Clostridium (souvent associés aux manifestations
de l'entérocolite épizootique du lapin), Pasteurella
et Bordetella et aux différents moyens de les diagnostiquer
et de les traiter. Quelques communications ont été consacrées
à la prévention de la coccidiose : la robénidine
est toujours efficace dans le cas d'infections à Emeria
magna et E. media. Enfin des cas "terrain" de
myxomatose et de VHD ont été décrits. |
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A.
Lavazza et L.
Capucci (en médaillon) (Italie) lors de l'exposé
de leur rapport sur les maladies virales des lapins
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F.
Agnoletti (Italie) |
I.
Badiola (Espagne) |
D.
Vancraeynest (Belgique) |
L
Bano (Italie) |
Quelques
uns des intervenants de la session de Pathologie |
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Qualité
de la viande et Sécurité alimentaire |
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Au
total 31 communications et un rapport invité ont été
consacrés aux divers aspects de la qualité de la viande
de lapin. Plusieurs communications (France, Pologne, Espagne, Belgique,
Hongrie) ont confirmé que quelle qu'en soit l'origine, un apport
élevé en acides gras oméga 3 dans l'alimentation
des lapins en engraissement entraîne un très fort accroissement
de la teneur en ce type d'acide gras oméga 3 dans la viande
des lapins, sans modification notable de la teneur en lipides. Plusieurs
autres communications ont par ailleurs été consacrées
à la pollution bactérienne des carcasses commercialisées
: pour faire simple, la situation est très généralement
pleinement satisfaisante dans les pays européens, mais ce n'est
pas toujours le cas dans les pays en voie de développement.
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Pilar
Hernández (Espagne)
lors de la présentation de son rapport sur la qualité
de la viande
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V.
Gigaud (France)
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M.
Petracci (Italie)
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E.
Zsédely (Hongrie)
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L.
Maertens (Belgique)
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Quelques
uns des intervenants de la session sur la Qualité
de la viande de lapin
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Comportement
et bien être
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A
travers les 25 communications et le rapport invité de cette
session, on a retrouvé les axes classiques de recherche de
ce secteur : comment les lapins se reconnaissent-ils et échangent-ils
entre eux (rôle les phéromones, du toucher, de la vue,
), quels pourraient bien être le type de sol idéal
ou la dimension souhaitable pour les cages d'élevage, quels
avantages peuvent apporter divers enrichissement de la cage (proposition
d'objets à ronger ou de miroir par exemple). Nous avons aussi
retenu, ce qui est à notre connaissance le premier travail
de ce type, une étude sur l'influence de la longueur d'onde
utilisée pour éclairer les salles de reproduction. Il
s'avère qu'un éclairage en lumière bleue en principe
mieux perçue par les lapins que la lumière blanche classique,
n'a pas d'influence sur les performances de zootechniques des femelles
reproductrices.
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G.
Coureaud (France) lors de la présentation de son
rapport sur le comporterment de tétée du jeune
lapereau
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G.
Gonzales (Mexique)
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A.
Finzi (Italie)
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A.
Yakuba (Nigeria)
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F.
Luzi (Italie) et S. Hoy (Allemagne)
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Quelques
uns des intervenants de la session sur le Comportement et
le Bien Être des lapins
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Conduite
d'élevage et Économie |
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Les
28 communications et le rapport invité de cette session ont
surtout été consacrés à la description
de différents systèmes d'élevage ou parties de
ces systèmes mis en uvre ou pouvant l'être dans
les pays émergeant dans le domaine cunicole. Nous devons souligner
qu'aucune communication n'a été présentée
par exemple sur les performances technico-économiques des élevages
commerciaux dans les pays producteur d'Europe de l'ouest.
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Pok
Samkol (Cambodge) lors de la présentation de son
rapport sur l'intérêt du lapin "Bio"
pour les éleveurs d'Asie du Sud Est
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Anna
S. Moura (Brésil)
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Y.C.
Rahajo (Indonésie)
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S.O.
Oseni (Nigeria)
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B.J.
Mendoza (Mexique)
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Quelques
uns des intervenants de la session Conduite d'élevage
et Economie de la production du lapin
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Les
tables rondes et réunions |
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Pendant
le Congrès 6 tables rondes ont été organisées,
ainsi qu'une réunion internationale des organismes
professionnels cunicoles. Plus de 100 professionnels ont
suivi cette réunion initiée par les organisations
cunicoles italiennes. Elle été l'occasion de décrire
les conditions de production et de marché dans différents
pays. Tous ont souligné leur inquiétude face à
un prix de vente des lapins presque toujours inférieur
au prix de revient et à l'endettement consécutif
des producteurs. |
L'introduction
de la réunion des organisations professionnels cunicoles
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La table ronde
consacrée au "Logement et Bien être"
a été largement suivie. Les discussions souvent véhémentes
ont surtout porté sur l'inquiétude des professionnels
européens vis à vis de la mise en place de lois et
règlements qui ne seraient pas réellement adaptés
à l'élevage du lapin domestique. Il a en effet été
rappelé qu'un lapin domestique n'est pas un lapin sauvage.
Dans "lapin domestique" il y a deux concepts ,
l'un concerne l'animal (le lapin Oryctolagus cuniculus, descendant
± lointain des lapins sauvages) et le second concerne le
fait qu'il vive avec l'homme. Dans "lapin domestique"
il y a deux être vivants dont il convient de respecter les
besoins : le lapin et l'homme. Il est impératif que dans
les règlements et les études mis en place, le bien
être de l'homme soit au moins autant pris en compte et respecté
que celui du lapin. Pour cela, les participants ont tous souhaité
que les travaux scientifiques objectifs sur le bien être soient
plus nombreux et que eux seuls servent de base à l'élaboration
des règlements.
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Les discussions dans la salle ont été nombreuses
et passionnées
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I. Badiola (Espagne) présentant les thèmes
abordés lors de la table ronde sur l'EEL
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La table ronde
consacrée à l'entéropathie épizootique
du lapin (EEL) a été très largement
suivie. Cette maladie peut fortement altérer les résultats
économiques des élevages comme cela a été
observé dans de nombreux pays. Si des moyens efficaces pour
le contrôle de la maladie sont aujourd'hui connus et utilisés
(par exemple restriction alimentaire combinée
à un usage raisonné de l'antibiothérapie),
l'origine exacte n'en n'est pas encore connue. Toutefois l'hypothèse
d'une infection d'origine bactérienne s'avère de plus
en plus plausible à la lumière des faits récents
- voir par exemple à ce sujet la communication
de Huybens et collaborateurs.
La table ronde sur l'EEL a été co-animée
par F. Agnoletti (Italie), A. Morel-Saives (France), D. Licois (France),
I. Badiola (Espagne) animateur principal, et J.M. Rosell (Espagne)
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F. Lebas (France)
présentant la thématique principale de la table rondes
sur l'évaluation de la qualité de ma viande
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La
table ronde consacrée à l'évaluation de
la qualité et de la sécurité de la viande de
lapin a été l'occasion de rappeler la bonne valeur
alimentaire de la viande de lapin , en particulier sa relativement
faible teneur en graisses associée à une forte teneur
en acides gras oméga 3. Les modes de cuisson traditionnels
(viande en sauce) modifient très peu la valeur nutritive
déterminée sur la viande crue, la viande et la sauce
étant toutes deux consommées. Par contre la cuisson
type barbecue réduit la teneur en graisse et en oméga
3 de la viande consommée par rapport à la mesure sur
viande crue. Les autres éléments nutritifs sont peu
touchés. Au plan hygiénique, la viande de lapin sortie
d'abattoir est parmi les viandes les plus saines, comme l'ont démontré
les récentes études conduites en Italie. Les modes
de cuisson classiques accroissent la sécurité en détruisant
les quelques bactéries, champignons ou virus qui se seraient
invitées sur la viande (cuissons à 100°C ou plus).
Lors de la cuisson au barbecue la température maximum à
cur est plus modeste (80°C) et la qualité bactériologique
initiale de la viande crue est un bon indicateur des (faibles) risques
encourus.
La table ronde sur l'évaluation de la
qualité de la viande a été animée
par
F. Agnelotti (Italie), F. Lebas (France) animateur principal
et A. Lavazza (Italie)
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La
table ronde consacrée à l'harmonisation des
méthodes de détermination des fibres solubles
dans l'alimentation des lapins a été suivie
par un nombre plus modeste de participants. Elle a été
animée principalement par les équipes françaises,
espagnoles et italiennes travaillant sur le sujet. Elle a
permis de renforcer les liens entre des équipes qui
travaillent en parfaite concertation depuis plusieurs années.
Elle a débouché sur de nouveaux programmes de
collaboration internationale |
J. Garcia (Espagne) présentant la
table ronde préparée avec T. Gidenne( France)
et M.J. Villamide (Espagne)
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La
WRSA a organisé une table ronde autour de "intérêt
et limites de la production cunicole pour les pays en voie de développement".
Animée par C. Becerril (Mexique) et S. D. Lukefahr (USA) respectivement
secrétaire de la WRSA pour les PVD et président de la
WRSA cette table ronde été surtout l'occasion de montrer
par des exemples vécus, que le lapin offre une réelle
possibilité d'accroître les ressources en protéines
animales dans ces pays à condition d'adapter les méthodes
à chacun des pays et en particulier de valoriser les ressources
alimentaires locales n'entrant pas en concurrence avec l'alimentation
humaine (sous produits ménagers et agricoles, fourrages, ...) |
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La dernière
table ronde consacrée à la réduction
des rejets d'azote et de phosphore par les élevages
de lapins a permis de montrer que les rejets actuels peuvent
être réduits dans les différents pays européens
sans altération majeure du prix de revient des lapins
produits. Plusieurs communications sur ce thème ont d'ailleurs
été présentées lors des sessions
de nutrition. Par contre, il conviendra que le législateur
européen mette rapidement en place des mécanismes
permettant de récompenser les efforts réalisés
par certains éleveurs. En effet actuellement dans les
différents pays européens les rejets sont calculés
de manière forfaitaire, sans prise en compte des rejets
réels. |
L. Maertens
(Belgique), l'un des animateurs de cette table ronde
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Le
conseil d'administration de la WRSA |
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Le conseil d'administration
statutaire de la WRSA (1 à 3 représentants par branche)
s'est réuni pendant le congrès. Il a élu son
nouveau bureau qui prendra ses fonctions au 1er janvier 2009. Il
a également décidé du lieu du prochain congrès
mondial (le 10ème) : il se tiendra au Caire en Egypte au
cours de l'année 2012. Le conseil a profité de sa
réunion pour remercier F. Lebas (France) pour les services
rendus à l'Association internationale en tant que Secrétaire
Général depuis 1988 et a suivi sa suggestion de nommer
T. Gidenne (France) pour lui succéder à ce poste.
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G.
Xiccato
Italie
PRESIDENT
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E.
Xylouri
Grèce
Vice Présidente
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Zs.
Szendrö
Hongrie
Vice Président
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I.
Badiola
Espagne
Vice Président
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T.
Gidenne
France
Secrétaire général
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S.D.
Lukefahr
USA
Secrétaire aux PVD
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L.
Maertens
Belgique
Trésorier
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Le
nouveau bureau de la WRSA pour la période 2009-2012
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Exposants
et ambiance du Congrès |
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Dans
hall d'entrée du Palais des Congrès de la Grand Guardia
avait été aménagé un grand espace pour
que les congressistes puissent se détendre et discuter lors
des poses café du matin et de l'après-midi. Dans ce
hall, des petits stands avaient été aménagés
pour permettre à différentes firmes commerciales (n=27)
de présenter leurs produits ou services. Quelques unes de ces
présentations sont illustrées ci-dessous. |
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Le
hall aux heures creuses
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le
hall lors d'une pause
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stand
Hycole - France
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stand
Chabeauti - France
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stand
Extrona - Espagne
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stand
Clerici - Italie
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Stand
Feba - Italie
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stand
Meneghin - Italie
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stand
Alltech -USA/Italie
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stand
Martini - Italie
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stand
Purina - Italie
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stand
CEVA-Vetem - Italie
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stand
Fatro - Italie
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stand
Elanco - Italie
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ambiance
de pause-café
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F.
Lebas secrétaire WRSA, G. Xiccato Président
du Congrès et S.D. Lukefahr président WRSA,
en discussion
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La
visite post Congrès |
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Le
lendemain de la clôture du Congrès lui-même, un
petit circuit de visites techniques avait été organisé
dans le province de Vérone, à l'intention des congressistes
désireux de voir des installations en service. Soixante cinq
personnes l'ont suivi, venant de 17 pays. Elles ont pu visiter un
abattoir (MCC Rossi de Bellini Nunzia) et un élevage (F.lli
Nordera). Les quelques photos ci-après illustrent ce circuit. |
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Pour
la visite le groupe des congressistes a été
divisé en deux
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Salles
de conditionnement dans l'abattoir
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Les
visiteurs dans les salles d'élevage
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