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        | C. Knudsen, S. Combes, C. Briens, J. Duperray, G. Rebours, J-M. Salaün, A. Travel, D. Weissman, T. Gidenne, 2015 -  La limitation post-sevrage de l’ingestion, une pratique favorable à la santé et à l’efficacité alimentaire : des mécanismes physiologiques à l’impact économique (synthèse). 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 115-128 |  
        |  |  |  En cuniculture, la restriction alimentaire transitoire après le sevrage est une stratégie efficace pour          réduire les risques de troubles digestifs, en particulier liés à l’entérocolite epizootique du lapin. Ces stratégies,          utilisées depuis plus de 10 ans dans la quasi-totalité des élevages cunicoles commerciaux en France, permettent          d’améliorer l’efficacité alimentaire, réduisant ainsi les coûts alimentaires. L’objectif de cette synthèse est de          présenter les mécanismes physiologiques, potentiels ou avérés, permettant d’expliquer les effets bénéfiques d'une          ingestion restreinte sur la santé digestive et l’efficacité alimentaire. L’amélioration de la santé sera abordée par le          biais du triptyque : aliment – microbiote digestif – immunité de l’hôte. Les pistes explorées concerneront la          modulation de l’immunité digestive, via notamment la physiologie digestive, la réponse spécifique et les          phénomènes inflammatoires, et la modulation de la composition et de l’activité du microbiote digestif. Pour          expliquer l’amélioration de l’efficacité alimentaire, la digestibilité globale des aliments, l’assimilation des          nutriments par l’hôte et leur prise en charge par le microbiote digestif seront discutés. Il s'agit également          d'évaluer les impacts économiques, environnementaux et sur le bien-être animal des stratégies de restriction          post-sevrage. |  
        | E. Grand, D. Weissman, C. Launay, E. Picard, G. Troislouches, C. Davoust, 2015 -  Effet de la cinétique de rationnement sur les performances de croissance et d’abattage de lapins de chair. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 129-132 |  
        |  |  | L’objectif de l’étude est de définir un plan de rationnement limitant la dégradation des performances des lapins.          Trois cinétiques de rationnement sont étudiées; elles conduisent à un ingéré total (36-70j) identique, mais l'intensité de          restriction varie selon les périodes d'âge. Le lot 1 reçoit en moyenne 83g/j sur la période 36-49j puis 131g/j sur la          période 49-70j, le lot 2 reçoit 91g/j puis 127g/j, et le lot 3 reçoit 98g/j puis 122g/j. En logement collectif,          comparé aux lots 2 et 3, la morbidité à 70j est supérieure dans le lot 1 (respectivement 3,4% et 0% vs 23,3%,          p<0,05), mais la mortalité n’est pas affectée (p>0,1). Les performances de croissance globales sont identiques          entre les 3 lots (p>0,1), toutefois le rendement est meilleur pour le 2ème lot que pour le 3ème (+0,8 point, P<0,05), le          1er lot étant intermédiaire. Le plan n°1 engendrant des problèmes de morbidité à 70j, le plan de rationnement n°2          semble donc le plus approprié. |  
        | C. Knudsen, S. Combes, C. Briens, J. Duperray, G. Rebours, J-M. Salaün, A. Travel, D. Weissman, T. Gidenne, 2015 -  Performances de croissance et santé des lapins lors d'une restriction alimentaire post sevrage par substitution de l'amidon par des fibres digestibles, dans un aliment énergétique. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 133-136 |  
        |  |  | Les stratégies de restriction alimentaire post-sevrage permettent de réduire la mortalité et la morbidité          chez le lapin, mais défavorisent la vitesse de croissance, ce qui peut être partiellement compensé via l'utilisation          d'un aliment énergétique. Afin d'optimiser les stratégies de restriction alimentaire, la substitution d'amidon par          des fibres digestibles dans des aliments énergétiques (2415 kcal ED/kg) a été étudiée. Sur quatre sites          expérimentaux, les animaux ont été divisés en quatre groupes selon un schéma factoriel 2x2, avec deux ratios de          fibres digestibles sur amidon (AM (aliment riche en amidon) = 1,21 vs FD (aliment riche en fibres digestibles) =          2,29), et deux niveaux d'ingestion (à volonté et restreint à 75% de l'à volonté). Les animaux ont reçu les aliments          expérimentaux du sevrage (32-36 jours d’âge) à l’âge d’abattage (71-72 jours d’âge) et la restriction alimentaire          de 25% était appliquée du sevrage à 63-64 jours d’âge. Dans des conditions sanitaires défavorables, la restriction          alimentaire a permis de réduire la mortalité sur la période totale d'engraissement (9,3% vs 14,7%, P<0,01), sans          interaction avec la forme d’apport en énergie. Comme attendu, la restriction alimentaire a réduit la croissance de          6% durant la période totale d'engraissement (P<0,001), et a amélioré l'efficacité alimentaire de 9% (P<0,001),          sans interaction avec la forme d’apport énergétique. L'ingestion a été réduite de 1% avec l'aliment riche en fibres          digestibles (P<0,05) alors que la croissance, l'efficacité alimentaire et l'état sanitaire n’ont pas été impactés par la          forme d'apport énergétique. |  
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        | M. Bouchier, G. Rebours, P. Vastel, S. Reys, 2015 -  Effet de la forme d’apport d’énergie sur les performances zootechniques des lapins en engraissement, et le coût alimentaire. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 137-140 |  
        |  |  | L’objectif de cet essai est de comparer l’effet de 3 formes d’apport d’énergie sur les performances de          lapins en engraissement âgés de 31 à 70 jours. Quatre aliments granulés sont comparés, où l’énergie digestible "ED" est apportée par un apport plus marqué soit de matières grasses, soit d’amidon (AM) ou soit de fibres digestibles (FD),          comparé à un aliment ayant une contribution plus équilibrée de ces 3 formes (AFM). Dans un contexte sanitaire          maîtrisé (2 morts/672), à même niveau d’ED, les performances zootechniques sont pénalisées par un apport plus          marqué de matières grasses, et sont optimales lorsque l'ED est apportée par un mélange équilibré des 3 formes          d’apport (44,4 vs 42,6 g/jour de GMQ et 2,37 vs 2,48 d’ICT, P<0,05 respectivement pour le lot AFM et le lot « matière          grasse »). Le rendement à l'abattage est dégradé avec l'aliment riche en fibres digestibles comparé à l’amidon          (resp. 57,4% vs 59,0%, P<0,05). Au regard du prix des aliments, l’apport par des formes équilibrées d’énergie          donne le plus faible coût alimentaire du kilo de croît, tant en vif qu’en carcasse. |  
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        | T. Read, S. Combes, T. Gidenne, N. Destombes, L. Grenet, E. Balmisse, P. Aymard, D. Labatut, L. Fortun-Lamothe, 2015 -  Gérer l’ingestion d'énergie après le sevrage pour un compromis entre santé et performances chez le lapin en croissance. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 141-144 |  
        |  |  | Cette étude a pour objectif de mesurer l’influence de la densité nutritionnelle de l’aliment (teneurs en          énergie digestible "ED" et en protéines digestibles "PD") sur les performances de croissance et de santé des          lapins. Nous avons utilisé 2 aliments : l’aliment B (9,63 MJ ED/kg and 95 g PD/kg) et l’aliment H (10,37 MJ          ED/kg et 102 g PD/kg) ayant un ratio PD/ED similaire. L'aliment B contenait 7% d'amidon et 7% de lignines et l'aliment H 11,2% et 6% respectivement. Nous avons utilisé 787 lapereaux (91 portées) repartis en 2 lots (B et          H) différant par l’aliment reçu entre 18 et 70 jours d’âge. L’accès à l’aliment était libre de 18 à 35 j (sevrage)          puis à nouveau de 63 à 70 j, mais contrôlé (selon un plan de restriction) entre ces deux périodes pour obtenir une ingestion          similaire d’ED dans les deux lots. Après          le sevrage (J35), les lapins ont été élevés en cages          collectives (5 lapins provenant de la même          portée/cage)..Les lapereaux avaient un poids vif plus élevé dans le lot H dès 28 j (+7,7% ;          P<0,01), et cet écart a été maintenu jusqu’à la fin de l'étude  (+4.6% à 70 jours, P<0,001). La consommation d’aliment          a été similaire avant le sevrage (g/jour) ce qui a conduit pour cette période à une ingestion d’ED plus élevée dans le lot H (3,91 vs 3,39 MJ ED ;          P<0,05). L’ED ingérée entre J35 et J70 a été similaire pour les 2 lots (45,4 MJ ED). L’indice de consommation          entre 35 et 70 j a été plus faible dans le lot H (2,14 vs 2,41 ; P<0,05). La mortalité (1,5%) et la morbidité, très faibles, ne          différaient pas entre les deux groupes. Toutefois l'index de risque sanitaire a été plus faible pour le lot H par rapport au lot B (14,7% vs 19,9%, P<0,001). En conclusion, une augmentation de la densité nutritionnelle de l’aliment,          distribué dès 18 jours d’âge, permet de bénéficier des effets positifs du contrôle de l’ingéré (restriction) après le sevrage sur          la santé et l’efficacité alimentaire, tout en limitant les effets négatifs de la restriction sur la croissance.
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        | D. Coulmier, B. Renouf, S. Reys, C. Briens, P. Dorchies, G. Rebours, 2015 -  Impact de deux types de pulpes de raisin, différenciées par leur procédé de production, sur la digestion, les performances zootechniques et le stress oxydant de lapins en engraissement. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 145-148 |  
        |  |  | Deux pulpes de raisin issues du vignoble champenois ont été différenciées par leur mode de          production : en période de vendange "EV" ou hors période de vendange "HV". La pulpe de raisin EV est plus          riche en sucres (12,6 vs 1,2%), moins riche en fibres peu digestibles (29,0 vs 46,1% ADF), avec une capacité          anti-oxydante plus élevée (+121%). La digestibilité de l'énergie de la pulpe EV mesurée in vivo est faible mais supérieure à celle de la pulpe HV (17,4 vs 8,6%). Incorporées à 10% dans des aliments granulés, ces deux types de pulpes ont été          comparées dans un essai zootechnique. Sur la période totale d'engraissement, les performances de croissance ont          tendance à être meilleures avec la pulpe de raisin EV, notamment lors du début d'engraissement (43,4 vs          41,9 g/j entre 33 et 51 jours; P<0,05), confirmant les résultats de digestibilité. Aucune différence significative du risque sanitaire          digestif n’a été  observée. La baisse du stress oxydant est 4,6 fois plus importante avec la pulpe de raisin EV |  
        | P. Dorchies, J-M. Salaün, A. Bourdillon, A. Picot , 2015 - Digestibilité des fines de chènevotte et effets sur la croissance et la santé du lapin en croissance. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 149-152 |  
        |  |  | Un essai de digestibilité réalisé sur 10 lapins entre 43 et 54 jours d’âge a permis d’évaluer la valeur          nutritionnelle des fines de chènevotte, partie centrale de la tige de chanvre, riche en fibres avec 84% de NDF          (Neutral Detergent Fiber) et 12,6% de lignines sur la matière sèche, mais très pauvre en protéines (2,5%). La digestibilité de l’énergie a été estimée à 30,7% ± 5,7 soit 1052          kcal/kg de produit brut (à 86,8% MS). Un second essai a été réalisé pour déterminer les effets de l’incorporation          de 10% de fines de chènevottes dans l'aliment, sur la croissance et la santé du lapin : deux lots de 1402 animaux          (en élevage commercial, sur une bande - 164 cages/lot - 8-9 lapins par cage) ont été nourris, avec un accès à l’aliment de 12h par jour entre 35j. 
          (sevrage) et 52j d’âge, avec deux aliments à formulation iso-nutritionnelle, avec 10% (lot essai) ou sans fines de          chènevotte (lot témoin). Les résultats de mortalité et de vitesse de croissance (resp. 5,3% et 42,6 4g/j de GMQ          entre 35j et 52j pour le lot essai et témoin) ne sont pas significativement différents , bien que la mortalité tende à          être inférieure pour le lot essai (4,5 vs 6,1%). Ces deux études ont donc permis de valider l’utilisation de fines de          chènevotte dans l’aliment pour lapins en engraissement et leur intérêt comme source de fibres à digestibilité          modérée. |  
        | S. Dabbou, F. Gai, L. Rotolo, A. Kovitvadhi, A. N. Helal, I. Zoccarato, L. Gasco , 2015 - Valeur nutritive des marcs de myrtilles pour le lapin en croissance : résultats préliminaires de digestion et de croissance. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 153-156 |  
        |  |  | Le marc de myrtille (MM) est le résidu subsistant après l’extraction          du jus de myrtille commercialisé pour la consommation humaine. Le marc représente jusqu'à 20% du poids du fruit initial. Le MM peut être          considérés comme une source importante de fibres (626 g/kg de NDF, 258 g ADL/kg MS) et de protéines (142 g MAT/kg MS). La valeur nutritive et l’utilisation du marc des myrtilles dans l’alimentation des lapins en croissance ont          été étudiés en comparant quatre régimes expérimentaux avec des taux d'incorporation croissants de MM (0, 5, 10          et 15%). 144 lapins, sevrés à 35 jours, ont été répartis en quatre lots homogènes de 36 animaux et alimentés ad          libitum. La digestibilité a été mesurée entre 46 et 50 jours d'âge sur 10 lapins par groupe.  La          digestibilité des protéines brutes (74,7%) et celle de l’énergie (64,2 %) a présenté des valeurs plus élevées dans          le groupe MM10. La vitesse de croissance n'a pas été significativement modifiée par l'incorporation de MM (46,9 g/j en moyenne). Une réduction de l’ingestion alimentaire (138,7 g/j) et une amélioration de l’indice de          consommation avec une valeur plus favorable dans le groupe MM10 (3,17 vs 3.54 pour le temoin sans MM) ont été observés. La teneur en ED du MM a été estimée à 12,86 MJ/ kg MS et celle des proteines digestibles à 12,1% MS.
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        | A. Arnau-Bonachera, E. Blas, C. Cervera, E. Martinez-Paredes, L. Rodenas, J.J. Pascual, 2015 -  Variabilité des profils d'ingestion de lait des lapereaux et conséquences sur leurs performances. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 157-160 |  
        |  |  | Pour analyser l'effet de différents profils de consommation de lait des lapereaux sur leur croissance et          leur survie jusqu’à l'âge d’abattage, on a réalisé une analyse en composantes principales (CP’s) sur 229 portées.          La répétabilité des CP’s et leurs effets sur le développement et la mortalité de 2225 lapereaux ont été étudiés.          Les résultats montrent que 74% de la variabilité de la consommation de lait a été expliquée par les trois          premières CP’s: consommation totale, CP1 ; asymétrie de la courbe de consommation, CP2 ; aplatissement de la          courbe, CP3. Les deux plus importantes CP's correspondent à des facteurs intrinsèques à la lapine (répétabilité =          0,26 en moyenne). Les lapereaux ayant une consommation de lait avec des valeurs faibles de CP2, avaient une          consommation d'aliment solide avant sevrage plus élevée et lapereaux avec des valeurs élevées de CP1 étaient          aussi plus lourds au sevrage et à la fin de l’engraissement. Les stratégies pour augmenter la consommation totale          de lait et pour que cette consommation soit plus élevée au début de lactation, pourraient améliorer la croissance          des lapereaux (poids vif) et leur consommation d'aliment solide avant le sevrage. Cela pourrait aussi réduire la          mortalité avant le sevrage. |  
        | H. Garreau, H. Gilbert, C. Molette, C. Larzul, E. Balmisse, J. Ruesche, A. Secula-Tircazes, T. Gidenne, L. Drouilhet, 2015 -  Réponses à la sélection pour deux critères d'efficacité alimentaire chez le lapin. 1. Croissance, ingéré et efficacité alimentaire. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 161-164 |  
        |  |  |  Deux caractères ont été sélectionnés afin d’améliorer l’efficacité alimentaire du lapin entre le sevrage          et 63 jours d'âge: i) la consommation résiduelle (CR) afin de sélectionner les animaux ayant une consommation          ad libitum réduite pour une même vitesse de croissance (lignée ConsoRésiduelle), ii) le gain moyen quotidien en          régime alimentaire restreint (GMQR) afin de sélectionner les animaux ayant une croissance élevée à ingéré fixe          (lignée GMQrestreint). Les réponses à la sélection sont similaires pour les deux critères de sélection (-0,34 écarttype          génétique pour la CR et 0,29 écart-type génétique pour le GMQR) Pour l’indice de consommation, la          réponse à la sélection était de -0,30 écart-type génétique dans les deux lignées. Les réponses à la sélection étaient          nulles pour le GMQ et faible pour le poids à 63 jours dans la lignée ConsoRésiduelle, tandis qu’elles étaient          fortement significatives dans la lignée GMQrestreint. A la neuvième génération, les deux lignées sélectionnées          ont été comparées à une population témoin G0, issue d’embryons congelés, pour les deux niveaux alimentaires,          ad libitum et restreint. Quel que soit le niveau alimentaire, les 2 lignées sélectionnées ont un indice de          consommation significativement plus faible (2,62±0,02) que la lignée G0 (2,82±0,02), avec toutefois des          quantités d’aliment ingéré et des poids à 63 jours différents. En régime ad libitum, la lignée ConsoRésiduelle          présente la même croissance que la lignée G0, mais avec une moindre consommation d’aliment. En revanche, la          lignée GMQrestreint montre la plus forte croissance. En régime restreint, les deux lignées sélectionnées ont une          croissance plus forte que la lignée G0. |  
        | T. Gidenne, H. Garreau, C. Molette, L. Drouilhet, H. Gilbert, C. Larzul, E. Balmisse, M. Segura, J. Ruesche, M.L. Chemit, A. Secula-Tircazes, C. Bannelier, L. Fortun-Lamothe, 2015 - Réponses à la sélection pour deux critères d'efficacité alimentaire chez le lapin. 3. Analyse de la digestion et des rejets. 16èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans, 24-25 Nov. 2015, 165-168 |  
        |  |  | Deux lignées de lapins ont été créées pour améliorer leur efficacité alimentaire (EA) entre le sevrage          et 63 jours d'âge, selon 2 critères i) la consommation résiduelle (lignée ConsoResiduelle), ii) le gain moyen          quotidien en alimentation restreinte (lignée GMQRestreint). La digestion et les rejets de ces lignées ont été          comparés à une lignée témoin (G0), en alimentation ad-libitum (AL) ou restreinte de 20% (R). Après 9          générations de sélection, l'indice de consommation est réduit de 0,1 à 0,2 pts (resp. pour ConsoResiduelle et          GMQRestreint), et est associé à une meilleure rétention de l'azote (réduction du rejet urinaire). Entre 29 et 63j.          d'âge, le rejet azoté est réduit d'environ 12% chez les 2 lignées sélectionnées, alors que le rejet de phosphore n'est          pas modifié. La restriction alimentaire produit une meilleure digestion de l'aliment et une meilleure rétention de          l'azote (+5pts), et conduit à une réduction de 35% du rejet azoté, et de 50% du rejet de phosphore. |  
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