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D'après les présentations
écrites et orales de Dominique LICOIS (INRA Nouzilly) et de
Gwenaëlle LAROUR (AFFSA-Ploufragan)
Caractérisation
des lésions provoquées par l'EEL et par des agents pathogènes
spécifiques | Évaluation
du pouvoir infectant de l'inoculum TEC | Interaction
entre EEL et rationnement | Interaction
entre génotype et résistance à l'EEL |
Résultats
de l'enquête épidémiologique conduite par l'AFSSA
| Présentation
de l'abécédaire : L'entérocolite " parlons le même
langage " | |
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Lors
de la journée nationale organisée par l'ITAVI à Nantes le
21 novembre dernier, D. Licois (INRA Nouzilly) a fait le point des travaux récents
conduits sur l'Entéropathie Épizootique du Lapin (EEL) par différentes
équipes de recherche. De son côté, G. Larour (AFSSA- Ploufragan)
a présenté l'analyse de l'enquête épidémiologique
conduite au cours des années 2001 et 2002.
Figure
1 : Evolution de la vitesse de croissance des lapins avant et après
inoculation par 2000 (D2) ou 20000 (D20) oocystes d'Emeria media
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| Le
premier point présenté concernait la caractérisation des
lésions histologiques constatées lors d'une attaque d'EEL. En effet,
lors des observations de laboratoire, différentes lésions sont constatées,
de même que la présence de différents agents pathogènes
déjà connus (coccidies, colibacilles). Or il n'est pas évident
de distinguer clairement les lésions provoquées par ces agents déjà
connus et celles consécutives à une attaque simple d'EEL sans complication.
Une étude concertée a donc été conduite. A/
Caractérisation des lésions provoquées par l'EEL et par des
agents pathogènes spécifiques Ce
travail a été réalisé par collaboration entre les
équipes de l'École Nationale Vétérinaire de Nantes
et l'Équipe INRA de Nouzilly. Pour cela des lapins de 5 semaines exempts
de tout germe pathogène connu ont été infectés dans
les locaux spécialisés de l'INRA soit avec des 2 types de coccidies
(Emeria magna et E. media, les plus répandues sur le terrain) soit avec
un colibacille pathogène de sérotype O-103, soit enfin avec un inoculum
(TEC2) provoquant de l'EEL. Dans les 4 cas, les lapins ont bien été
malades conformément aux descriptifs antérieurs. Dans chaque cas
les lapins témoins non inoculés sont restés sains (exemple
figure 1). Des lapins ont été sacrifiés à différents
stades de la maladie pour chacune des 4 infections. Le lapins témoins ont
aussi été sacrifiés aux mêmes âges. Des échantillons
ont été préparés en vue de l'analyse histologique
et envoyés à l'ENV de Nantes (estomac, duodénum, jéjunum
iléon, cæcum, appendice, côlon proximal, poumons, thymus et
ganglions mésentériques). De
tout ce travail il ressort que les coccidioses comme les colibacilloses provoquent
des lésions d'entérite aiguë à subaiguë, atrophiante
et érosive, régénérative, différant seulement
par la localisation principale : le milieu et la fin de l'intestin grêle
pour E. magna, la totalité de l'intestin grêle pour E. media, exclusivement
l'intestin grêle pour E. coli. Dans les 3 cas, il y a persistance de lésions
digestives après le pic de la maladie (observé 3 à 8 jours
après l'inoculation selon l'agent pathogène). Ainsi les lésions
et les séquelles de ces 3 affections sont très proches. Dans
le cas des lapins infectés par l'EEL, bien que tous les lapins sacrifiés
aient bien présenté des arrêts de croissance, de la diarrhée,
un ballonnement et un " bruit d'eau " quand on les secoue (signes cliniques
distinctifs de l'EEL), une partie d'entre ne présentait aucune lésion
intestinale à l'examen histopathologique. Chez les autres, il y avait des
lésions généralisées de tout l'intestin, de type atrophie
et fusions villositaires, infiltration et migration transépithéliales
de cellules inflammatoires viables ou pycnotiques. Ces lésions sont considérées
par les spécialistes comme très peu spécifiques. De plus
il n'a pas été noté d'évolution des lésions
dans le temps. Conclusion
de ces études histologiques La nature et la cinétique des
lésions observées lors des reproductions expérimentales de
coccidiose et de colibacillose sont tout à fait similaires à celles
décrites dans la littérature. Ces deux modèles infectieux
révèlent par ailleurs plusieurs similitudes : coccidies et colibacille
0-103 induisent des lésions quasiment identiques d'entérite diffuse,
aiguë à subaiguë, atrophiante, érosive et régénératrice
localisée au niveau de l'intestin grêle. Ces lésions se distinguent
grâce à la présence de l'agent pathogène, protozoaires
coccidiens ou bacilles Gram négatif. Ces deux types d'agents pathogènes
induisent des lésions dont la cinétique est également similaire
avec passage par un pic de sévérité des lésions puis
diminution de l'intensité de ces lésions et persistance de "séquelles",
même en l'absence de l'agent pathogène impliqué. L'étude
histologique menée au cours de la reproduction expérimentale d'EEL
et la comparaison des lésions à celles observées au cours
des reproductions expérimentales de coccidiose et de colibacillose permettent
de souligner le caractère non spécifique des lésions intestinales
"induites" par l'EEL, l'absence de cinétique lésionnelle
évoquant une infection / infestation particulière, l'intensité
modérée parfois minime des lésions histologiques en comparaison
des symptômes cliniques décrits. Enfin, il est important de souligner
la différence dans la nature et l'intensité des lésions histologiques
observées au début de l'épidémie d'EEL en 1996-1997
et celles désormais observées. |
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Figure 2 : Evolution
de la vitesse de croissance chez des lapins sains ou inoculés avec du contenu
digestif issu de lapins donneurs abattus 1 (J1) ou 2 jours (J2) après avoir
reçu un inoculum infectant pour l'EEL
|
B/
Évaluation du pouvoir infectant de l'inoculum TEC Les
inoculum utilisés par D. Licois pour provoquer l'EEL sont constitués
par des contenus digestifs prélevés sur des lapins présentant
les signes cliniques de l'EEL, simplement filtrés et dilués, puis
administrés aux lapins soit par voie buccale (0,2 à 10 ml / sujet)
soit par pulvérisation sur l'aliment. Ce type d'inoculum permet d'obtenir
des signes de morbidité chez près de 100% des lapins inoculés
et environ 30-50% de mortalité dans les 7 jours suivant l'inoculation.
L'inoculum primitif (TEC1) a été constitué à partir
d'un mélange de contenus digestifs provenant de différents essais
de reproduction de l'EEL en 1998-1999. Des inoculum successifs ont été
constitués ensuite à partir de lapins inoculés avec l'inoculum
précédent (TEC2, TEC3,
) Il subsistait une question : à
partir de quel moment du développement de la maladie le contenu digestif
contient-il assez d'agent pathogène pour provoquer de l'EEL si on l'inocule
à d'autres lapins sains ? Les essais antérieurs avaient montré
que des contenus digestifs prélevés 3 à 4 jours après
inoculation sont déjà très infectants. Qu'en est-il de prélèvements
effectués plus précocement ? Des infections ont donc été
réalisées avec du contenu digestif provenant de lapins inoculés
avec TEC3 un ou deux jours plus tôt. De leur côté les lapins
témoins ont été inoculés avec le contenu digestif
de lapins sains (EOPS). Malgré un gain de poids vif faible observé
au cours des premières 24 heures (figure 2) les lapins inoculés
avec le produit digestif issu de lapins donneurs sacrifiés 1 jour après
leur inoculation, ont eu un comportement tout à fait normal au cours de
la période analysée, et surtout similaire à celui des témoins
: pas de morts, ni de signes cliniques. A l'inverse, dans le lot des lapins inoculés
avec l'inoculum provenant de lapins donneurs abattus au 2ème jour suivant
leur inoculation, une réduction importante de la croissance a été
observée, associée à des signes de bruits d'eau pour 1/3
des lapins (5/15). Au 6ème jour suivant l'inoculation, tous ces animaux
avaient retrouvé une croissance correcte et aucun n'est mort. Cette
expérimentation confirme que l'EEL induit des lésions très
précoces (dès J1 pour certains animaux) et que le bruit d'eau est
aussi le signe clinique identifiable le plus précocement. Mais surtout
elle confirme que l'agent pathogène est excrété assez massivement
à partir du 2ème jour suivant l'inoculation, indication fort utile
aux épidémiologistes. Cela donne en effet le délai de contagiosité
(dès le 2ème jour après qu'un lapin ait été
lui-même atteint), et en outre dans ce délai beaucoup des microorganismes
opportunistes éventuellement introduits avec l'inoculum n'ont pas eu le
temps de se multiplier de manière importante. |
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Tableau
1: Performances
de croissance et de mortalité des lapins nourris à volonté
ou rationnés, ayant été inoculés ou non avec l'EEL
à l'âge de 39 jours.
Cliquer
le tableau pour visionner le tableau plein écran |
C/
Interaction entre EEL et rationnement Cette
action a été conduite par une collaboration entre les pathologistes
de l'INRA (Nouzilly) et le groupe d'expérimentation cunicole regroupant
l'INRA (SRC-Toulouse), l'ITAVI et les stations expérimentales de 5 firmes
d'alimentation du bétail. Les résultats présentés
lors de la réunion de Nantes correspondent à une fraction de cette
étude; ils ont été obtenus dans les locaux d'Evialis (Morbihan).
L'étude globale est encore en cours et les résultats synthétiques
seront publiés au plus tard lors de 10èmes Journées de la
Recherche Cunicole en novembre 2003. Le travail présenté à
Nantes portait sur l'effet combiné de 2 facteurs : un rationnement alimentaire
(témoin 100% et restriction de 20% ou 40% de l'aliment distribué)
et la présence d'EEL (groupe témoin et groupe inoculé avec
TEC3), soit au total 6 lots (3 x 2 facteurs) impliquant 512 lapins de 33 jours.
Le rationnement a été appliqué de l'âge de 34 jours
jusqu'à celui de l'abattage (70 jours). La moitié des lapins a été
inoculée avec le mélange TEC3 à l'âge de 39 jours. La
mortalité a été très limitée pour les lapins
non inoculés (0,78% en moyenne) et comme cela était attendu, elle
a atteint près de 24% en moyenne dans les 3 lots inoculés. Au sein
de ces derniers, la mortalité a été plus marquée (28,1%)
dans le lot nourri à volonté que dans le lot le plus restreint (18,8%)
(voir tableau 1). Par rapport à l'alimentation à volonté,
le rationnement le plus sévère a réduit la vitesse de croissance
de 12,1% chez les lapins non inoculés, mais il l'a accru de 14,5% dans
le groupe des lapins inoculé avec l'EEL. Le rationnement a donc eu
pour effet de fortement limiter les conséquences de l'EEL sur la vitesse
de croissance : ainsi, l'EEL réduit le GMQ de 12,9% chez les lapins les
plus rationnés et de 33,1% chez ceux nourris à volonté, permettant
aux lapins rationnés de croître plus vite que leurs homologues nourris
à volonté.
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| D/
Interaction entre génotype et résistance à l'EEL
Ce travail avait
pour but de déterminer si les descendants de certains mâles résistaient
mieux à l'EEL que ceux issus de certains autres mâles. Les résultats
présentés par H. de Rochambeau (INRA-Saga Toulouse) ont montré
qu'effectivement après une infection expérimentale les descendants
de tous les mâles n'étaient pas atteints de la même manière.
Lorsque le même type d'infection a été répété
avec les lapereaux de portées ultérieures, le classement des mâles
d'après la résistance de leurs descendants n'a pas été
le même, lorsque ce classement a été fait d'après le
taux de mortalité. Par contre lorsque le classement a été
fait en fonction de la morbidité (lapins malades + lapins morts), il a
été trouvé une liaison modérée mais significative
entre les 2 classifications faites à la suite des 2 expériences
d'infection. Il semble donc exister une variabilité génétique
en relation avec la résistance à l'EEL, mais elle loin d'être
simple du type oui/non (espéré par beaucoup) : génotype sensible
/ génotype résistant. Il est donc absolument nécessaire de
faire une nouvelle expérimentation pour préciser la partie de cette
résistance modulée par la génétique, avant d'engager
un travail pour la sélection d'animaux plus résistants.
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Tableau 2 : Fréquence
des élevages «cas» observés pour différents critères
de conduite délevage ou de logement
Age
des lapereaux au sevrage |
moins de 35 jours | 29% |
35
jours et plus | 65% |
Mode de transfert au sevrage |
transfert
femelles | 25% |
transfert
lapereaux | 67% |
Volume d'air /lapin en engraissement
(m3/kg) | >ou=
0,14 m3 | 67% |
<
à 0,14 m3 | 36% |
Mortalité naissance-sevrage |
<
à 10,5% | 21% |
>
ou = 10,5% | 74% |
| E/
Résultats de l'enquête épidémiologique conduite par
l'AFSSA
Une enquête épidémiologique
analytique rétrospective a été réalisée entre
décembre 2000 et mai 2002. Elle a porté sur 96 élevages en
claustration conduits en bandes. Les élevages ont été classés
en deux catégories vis à vis de l'EEL d'après le résultats
obtenus au cours de 5 bandes consécutives précédant le passage
de l'enquêteur. Dans les élevages " cas " les animaux issus
des 5 dernières bandes ont présenté le tableau lésionnel
typique de l'EEL et la mortalité moyenne en engraissement était
supérieure à 12%. A l'inverse, dans les élevages " témoin
" aucun épisode aigu d'EEL n'a été observé au
cours des 5 dernières bandes et la mortalité en engraissement était
inférieure à 10%. En outre la dernière bande a été
suivie avec plus d'attention en particulier avec des autopsies des lapins morts
dans les bandes " cas ". Les critères de classement vis à
vis de la mortalité étaient les mêmes que pour les élevages.
Compte tenu du
mode de classification, 37 élevages ont été placés
dans la catégorie " cas " et 28 dans la catégorie "
témoin ". Les 31 élevages restant n'ont pas été
classés car l'un des 2 critères majeurs (cas d'EEL et taux de mortalité)
les aurait fait mettre dans une catégorie et le second dans l'autre. En
ce qui concerne les bandes suivies de plus près, il a été
considéré 25 bandes " cas " et 43 bandes " témoin
" pour les mêmes raisons. Les
analyses mathématiques utilisées pour classer les variables expliquant
le mieux les différences entre les élevages " cas " et
les élevages " témoin " ont permis d'identifier 4 facteurs
explicatifs principaux (tableau 2) . Toutefois la méthode ne dit pas s'il
s'agit de causes ou de conséquences. Ainsi en général dans
les élevages " cas ", le sevrage est assez tardif
(plus de 35 jours) au sevrage, ce sont généralement les
lapereaux qui sont déplacés en engraissement, le volume
d'air par lapin est très (trop ?) grand (difficulté de maîtrise
d'ambiance ?) la mortalité naissance-sevrage est relativement
élévé : les ¾ des élevages " cas "
ont une mortalité qui dépasse 10,5% en maternité.
Parmi les facteurs les plus fréquents dans les élevages " témoin
" il a été relevé le respect de la bande
unique, la présence d'une aire bétonnée extérieure,
l'utilisation d'une tenue propre à chaque cellule,
le lavage des mains entre deux cellules Des taux de renouvellement
du cheptel inférieur à 125%
A ces critères, l'analyse détaillée des bandes a permis d'identifier
en plus les facteurs suivants, plus souvent présents dans les bandes "
témoin "
une alimentation restreinte en engraissement une hygrométrie
inférieure à 71% la présence de parois pleines
entre les cages l'usage en maternité d'un aliment spécialisé
entre 21 jours et le sevrage plus de 3 opérations de vaccination
contre la myxomatose par an le maintien du poids des femelles entre
2 mises bas l'absence de pasteurellose Conclusion
Cette étude écopathologique, par le biais d'une enquête "
cas-témoin ", avait pour objectif de tenter de mettre en évidence
les facteurs de risque associés à l'expression aiguë de l'Entérocolite
Epizootique du Lapin en engraissement. Un certain nombre de pratiques permettant
de limiter l'expression clinique de la maladie semblent se dégager. Ces
mesures sont à la fois d'ordre zootechnique, sanitaire et alimentaire.
Ainsi, des pratiques telles que la conduite en bande unique, le transfert
des femelles avant la mise bas, le respect des règles de base concernant
la biosécurité des élevages, la mise en place d'un programme
alimentaire adapté et la pratique du rationnement apparaissent comme étant
des éléments protecteurs vis à vis de l'expression de la
maladie. Toutefois, et bien que cette étude ait été
réalisée avant tout au cours de la période d'engraissement,
il apparaît aussi que les conditions d'engraissement ne sont pas prépondérantes
dans le déterminisme de l'expression de l'EEL. Il semble que les lapereaux
aient déjà des prédispositions à développer,
ou non, la maladie dès la sortie de la maternité. Le bon état
de santé des femelles, et d'une manière plus générale
la qualité du statut sanitaire de la maternité apparaît comme
un élément très important à maîtriser. De même,
l'aliment consommé par les lapereaux avant le sevrage joue un rôle
sur l'expression future de l'EEL. Celui-ci doit être "sécurisé"
pour permettre aux lapereaux de construire leur flore dans les meilleures conditions.
L'hypothèse selon laquelle tout se jouerait dans le très jeune âge
du lapin, devra être validée par une enquête écopathologique
ciblée, cette fois, sur les pratiques d'élevage en maternité.
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| F/
Présentation de l'abécédaire : L'entérocolite "
parlons le même langage " Le
compte rendu des exposés sur les travaux conduits sur l'EEL ne serait pas
complet si nous ne mentionnions pas la présentation orale faite par le
Dr Bernadette Le Normand et Claire Jaquinet (CEVA). Celles-ci ont en effet présenté
la brochure conçue et rédigée par B. Le Normand et L Nouaille,
et réalisé par CEVA santé animale, le tout en collaboration
avec la Fenalap. Cette brochure a pour objectif de fournir à l'encadrement
technique et aux éleveurs un outil de travail au quotidien pour mieux lutter
contre l'EEL. On y trouve en particulier les points clés
essentiels pour la maîtrise de l'EEL, des définitions
des termes techniques, la description des facteurs de
risque relevés lors des réunions d'éleveurs et du travail
de terrain des deux auteurs les aspects réglementaires,
en particulier en relation avec l'usage des antibiotiques. Cette
brochure est disponible auprès des auteurs et de CEVA Santé animale
(ZI de la Ballestière, BP 126, 33501 Libourne Cedex - Tél 05 57
55 40 40 fax 05 57 55 40 01 - site web : www.ssna.com). |
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Pour terminer
cet article sur l'entérocolite mentionnons qu'une réunion plénière
du groupe de travail sur l'EEL animé par l'ITAVI s'est tenue le 24 janvier
2003 à Paris. Elle devrait donner lieu à une note d'information
que nous reprendrons bien entendu dans son intégralité. |
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