|
| |
Fréquence des achats |
Taille de la famille |
Âge des acheteurs |
Sous quelle forme ? |
Pouvoir d'achats |
Lieu d'achat (magasin) |
Lieu de vie des acheteurs |
Prix payé | | | |
Fréquence
des achats |
En 2002,
45,4% des ménages français ont acheté du lapin au moins
une fois dans l'année. A contrario, cela veut dire qu'un peu plus
de la moitié des ménages n'ont pas pensé à en acheter.
En effet les différentes études de motivation montrent que le "non-achat"
est très largement dominé par le simple fait que les gens n'y pensent
pas. Les autres critères de "non-consommation" tels que ne pas
vouloir manger de lapin (goût, religion, ...) viennent très loin
derrière. Globalement,
les ménages acheteurs ont fait chacun l'acquisition 3,3 kg de lapin au
cours de l'année 2002, en environ 3 actes d'achat (une fois tous les 4
mois). | 8%
des ménages achètent du lapin au moins 7 fois par an et cela représente
25% du volume. | Parmi
ceux qui achètent, 37,1% ne le font qu'une seule fois dans l'année.
A l'opposé 8,2% de ceux qui achètent du lapin, le font au moins
tous les 2 mois (tableau 1) et leurs achats représentent plus du quart
des achats totaux (7 achats et + par an). |
Tableau
1 : Fréquence des achats de viande de lapin par les ménages
"acheteurs" et proportions du tonnage concernées
(d'après une étude SECODIP de 2002)
Fréquence
achats / an | 1 |
2 |
3 |
4 |
5-6 |
7
et + | %
Acheteurs | 37,1 |
20,5 |
13,7 |
9,5 |
11,0 |
8,2 |
% des actes d'achat | 12,5 |
13,9 |
13,9 |
12,8 |
20,1 |
26,7 |
% du volume des achats |
13,1 | 14,3 |
14,9 | 13,2 |
19,1 | 25,4 |
|
|
On peut aussi remarquer
que ceux qui achètent du lapin au moins 5 fois par an se procurent chaque
fois une quantité un peu plus faible que ceux qui en achètent moins
souvent : en effet, leur contribution aux volumes achetés est un peu plus
faible que leur contribution au nombre des actes d'achat, mais les écarts
sont modestes. | Âge
des acheteurs | Les
acheteurs de lapin se recrutent principalement dans la partie de la population
française de plus de 50 ans (tableau 2). En effet le taux de pénétration
(pourcentage de la tranche de population concernée)
est de 60% à partir de 50 ans. A l'inverse il faut souligner le très
faible taux de pénétration du lapin (17%) dans la tranche d'âge
des moins de 35 ans. |
Les
amateurs de lapin se recrutent surtout dans les tranches d'âge supérieurs,
de 50 ans et plus
figure 1: Taux de pénétration
|
Tableau 2 : Répartition des acheteurs de
lapin par classes d'âge, en comparaison avec la répartition de la
population française adulte.
Classes
d'âge | Population
Adulte | Répartition
des Acheteurs |
Taux
de pénétration (1) |
% acheteurs | %
Population | 65
ans & + | 24,5 |
32,7 |
14,9 |
60,8
% | 50-64
ans | 22,7 |
30,1 |
13,7 |
60,4
% | 35-49
ans | 30,0 |
28,4 |
12,9 |
43,0
% | moins
de 35 ans | 22,8 |
8,8 | 4,0 |
17,5 % | Ensemble |
100% |
100% |
45,4% |
45,4
% | (1)
proportion de la "tranche de population" concernée par l'achat
de lapin. | |
Le phénomène
est encore plus marqué si l'on considère ceux qui achètent
très souvent du lapin (7 fois et + par an): les personnes
de moins de 35 ans ne représentent que 3,3% ces acheteurs "amateurs"
de lapin, tandis que le gros du contingent (70%) est constitué par les
personnes de 50 ans et plus. | Niveau
de revenu des acheteurs | La
répartition des acheteurs en fonction de leur pouvoir d'achat est assez
proche de celle de la population française, aussi bien pour les acheteurs
pris dans leurs ensemble que pour ceux qui achètent du lapin 7 fois et
plus par an. |
Le
niveau de revenu a moins d'influence sur les habitudes d'achat que l'âge
des acheteurs |
Tableau
3 : Répartition
des acheteurs de lapin en fonction de leur niveau de revenu (en
pourcentage du total de chaque colonne)
Niveau
de revenu | Population |
Acheteurs
de lapin | Acheteurs
7 fois et + | Aisé |
15 |
12,9 |
15,5 |
Moyenne
supérieure | 30 |
33,7 |
35,0 |
Moyenne
inférieure | 40 |
41,1 |
35,3 |
Modeste |
15 |
12,3 |
14,2 |
|
|
Si l'on veut à tout
prix faire des distinctions, on peut remarquer que les personnes appartenant aux
deux classes extrêmes de revenu achètent un peu moins souvent de
lapins que les autres (légère sous-représentation). Les écarts
se réduisent encore si l'on considère les "amateurs" de
lapin. Par contre, on peut souligner que parmi ces amateurs, ceux appartenant
à la classe ayant des revenus un peu au dessus de la moyenne est sur-représentée
par rapport à son importance au sein des acheteurs pris dans leur ensemble.
Quand on sait
que les jeunes (moins de 35 ans) ont souvent des revenus modestes, on doit conclure
que la très faible fréquence d'achat de ces jeunes mentionnée
au tableau 2, ne provient pas d'un manque de moyen financiers de cette couche
de la population, mais beaucoup plus d'habitudes de consommation qui laissent
de lapin de côté. |
Lieu
de vie des acheteurs |
Les habitants de l'agglomération
parisienne sont représentatifs de la moyenne nationale pour les quantités
achetées par an. Par contre les habitants des communes de moins de 2 000
habitants achètent sensiblement moins que les autres : 87% de la moyenne
nationale. Corrélativement les habitants des communes de plus de 2 000
habitants hors agglomération parisienne achètent un peu plus que
la moyenne nationale : 105% pour les communes situées entre 2 000 et 50 000
habitants et 106% pour celles de plus de 50 000. Le taux relativement faible
des achats dans les communes rurales (de moins de 2000 habitants) ne signifie
pas que ces personnes consomment moins de lapin que les autres, au contraire.
C'est en effet dans ces zones que la part d'autoconsommation est la plus forte
(consommation ne faisant pas l'objet d'achats). Si
l'on considère la consommation en fonction des régions, les différences
sont sensiblement plus importantes qu'en fonction de la taille des agglomérations.
Ainsi les habitants de l'Ouest de la France n'achètent que 84% de la moyenne
nationale et ceux du Centre Ouest ne font guère mieux avec un taux de 92%,
de même que ceux du Centre Est avec un taux d'achat de 89%. A l'inverse
le lapin est prisé des habitants du grand sud, puisque les achats de lapins
représentent 116% de la moyenne nationale dans le Sud Ouest et 134% dans
le Sud Est. De leur côté les habitants de la Région Parisienne,
du Nord et de l'Est de la France achètent des quantités très
proches de la moyenne nationale: 96 -101 et 99% respectivement. |
Taille
et structure de la famille | Le
lapin est acheté principalement par les ménages ne comptant que
deux personnes : plus de 60% de ces ménages achètent du lapin au
moins une fois par an (tableau 4). Un peu moins de 50% des ménages comptant
3 personnes ou plus achètent du lapin au moins une fois par an. Par contre
les célibataires achètent peu de lapin, puisque seulement 22% d'entre
le fait au moins une fois par an. |
Les
trois quart des célibataires n'achètent jamais de lapin Mais
près des 2/3 des couples en achètent au moins un fois l'an |
Tableau
4 : Répartition des ménages et taux de pénétration
des achats de lapin en fonction du nombre de personnes constituant le ménage.
Nombre
de personnes au foyer |
Population
(%) | Pour
100 acheteurs de lapin |
Taux
de pénétration (1) |
1 personne | 29,9 |
15,0 |
22,8% |
2 personnes |
32,8 |
44,8 |
62,0% |
3 personnes |
15,8 |
16,8 |
48,3% |
4 personnes et plus |
21,5 |
23,4 |
49,4% |
(1) proportion de
la "tranche de population" concernée par l'achat de lapin; moyenne=45,4%. |
Les
achats de lapin sont rarissimes de la part des jeunes célibataires Par
contre la très grande majorité des couples âgés (85%)
achètent du lapin au moins une fois l'an |
Tableau
5: Répartition des ménages et taux de pénétration
des achats de lapin en fonction
de la structure du foyer
Structure
du foyer |
Population
(%) | Pour
100 acheteurs de lapin |
Taux
de pénétration (1) |
Jeune célibataire |
7,2 |
0,9 |
5,4% |
Célibataire
âge moyen | 10,9 |
5,6 |
22,5% |
Vieux célibataire |
11,9 |
8,5 |
31,3% |
Jeune couple |
5,6 |
3,1 |
24,2% |
Couple âge moyen |
16,0 |
23,9 |
65,2% |
Couple âgé |
11,9 |
23,1 |
85,0% |
Famille + enfants
maternelle | 7,0 |
2,9 |
18,1% |
Famille + enfants
primaire | 7,2 |
5,8 |
35,3% |
Famille + enfants
coll. lycée | 10,2 |
10,5 |
45,1% |
Famille + enfants
majeurs | 12,2 |
15,6 |
56,0% |
(1) voir légende
tableau 4 | |
Ce sont les couples de personnes
d'âge moyen et surtout avancé qui achètent le plus souvent
du lapin. Ceci recoupe tout à fait la relation âge - fréquence
d'achat mentionnée plus haut (tableau 2) A
l'inverse les jeunes célibataires n'achètent presque jamais de lapin
(5,4% de la population concernée) alors que si ces jeunes vivent chez leurs
parents, ils mangent du lapin au moins une fois par an dans 56% des cas. On peut
aussi remarquer que l'achat de lapin est d'autant moins fréquent dans les
familles que les enfants sont plus jeunes. |
Lapin
entier ou découpé ? Les
Français achètent encore peu de lapins découpés, mais
la proportion augmente lentement. |
Les statistiques de consommation
répartissent les lapins en trois catégories: les lapins entiers
(présentés d'un seul morceau ou ± prédécoupés
dans une barquette), les demi-lapins et les découpes. Ces dernières
concernent en France presque exclusivement les morceaux issus d'une découpe
dite anatomique (râbles, cuisses, pattes avant, foies, ...),
mais une faible partie concerne aussi des découpes plus "travaillées",
telles que brochettes, râbles ou cuisses désossés, râbles
farcis, etc... Au
fil des années, la proportion de découpes progresse lentement (tableau
6) , mais dans plus de 70% des cas, les français achètent toujours
principalement du lapin entier. La part du 1/2 lapin est assez stable aux environs
de 6-7%. |
Tableau 6 : Proportions de lapins achetés entier ou sous forme découpés
au cours des 5 dernières années.
Pourcentages |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
- lapin
entier | 74,0 |
74,8 |
74,4 |
71,8 |
71,0 |
- demi-lapin |
6,9 |
6,2 |
6,4 |
6,3 |
6,1 |
- découpes |
19,1 |
19,0 |
19,2 |
20,9 |
23,0 |
| | Tous
les responsables des achats au sein des ménages n'ont pas le même
comportement. Ainsi, environ un tiers des ménages achète du lapin
sous différentes formes (entier; découpe ou demi-lapin). D'un autre
côté un peu moins de la moitié seulement des ménages
achète des morceaux de découpe au moins une fois par an (tableau
7) et seulement 18,5% achètent au moins un demi-lapin dans l'année. |
Seuls
43,8 % des acheteurs de lapin font l'acquisition de découpes au moins une
fois dans l'année |
Tableau
7 : Fréquence et importance des achats de lapin en fonction de la
présentation (situation en 2001)
| Lapin
entier | Demi-lapin |
Découpes |
- Taux de pénétration/100 ménages |
29,1% |
8,1% |
20,5% |
- % des ménages acheteurs de lapin |
66,4% |
18,5% |
43,8% |
- Poids acheté par an (kg/ménage) |
3,75 |
1,12 |
1,55 |
- Nombre actes d'achat par an |
2,5 |
1,6 |
2,3 |
- Quantité par acte (kg) |
1,5 |
0,7 |
0,7 |
- Dépense par acte | 9,68
€ | 5,64
€ | 7,29
€ | |
Où
les lapins sont-ils achetés : Volaillers ou Grandes Surfaces
? Les
GMS en progression constante |
Les trois quarts des lapins
(75,1%) sont achetés dans ce que l'on appelle communément les GMS
(Supérettes, Super et Hyper Marchés ainsi que Hard Discount). Les
marchés forains et les commerces spécialisés (Bouchers, Volaillers)
canalisent respectivement 7,4% et 10,0% des achats. Les achats en direct aux producteurs
portent encore sur 4,2% des achats totaux. En
1998, les GMS ne représentaient que 69% du marché. La progression
s'est faite principalement dans les Hyper Marché (passage de 38% à
43% du marché) et dans les Hard discount (passage de 4 à 8% du marché). |
Figure
3 |
Prix
payé par le consommateur
|
En moyenne, les consommateurs
ont acheté le lapin 6,41 € le kg en 2002. Ce prix a varié de
manière plus ou moins sensible au cours de années passées.
Après une tendance à la baisse du prix entre 1996 (6,33 €/kg)
et 2000 (6,01 €/kg) , le prix du lapin entier s'est accru de 7% en 2001 et
est resté similaire en 2002. |
Figure 4: Évolution
du prix moyen du lapin de 1996 à 2002. |
Figure 5: Évolution
du prix du lapin au cours d'une même année |
Les
prix à la production sont beaucoup plus variables que ceux pratiqués
à la consommation |
Le prix du lapin fluctue
aussi assez sensiblement au cours d'une même année. Ainsi en 2002
l'écart entre le prix minimum observé au cours de l'été,
et le prix maximum observé au printemps, représente 6,1% du prix
moyen annuel. Toutefois les prix peuvent varier beaucoup plus et en peu de temps;
comme cela avait été observé au cours de l'automne 2000.
Il nous a semblé
intéressant de voir comment les fluctuations du prix
payé au producteur sont répercutées sur le prix à
la consommation. Ainsi en 2002, (tableau 8) par rapport à la moyenne annuelle,
le prix payé au producteur a varié de 30,6% (0,48€/kg) alors
que le prix payé par le consommateur n'a varié que de 5,6% (0,39€/kg).
Si on rapporte ces fluctuations à un lapin, autour d'une valeur
moyenne située à 3,90€ payés au producteur, la variation
du prix a représenté 1,19€. Au moment de sa vente au consommateur,
le même lapin abattu, conditionné , transporté et mis en rayon,
valait 8,92€. La fluctuation de la valeur de revente de ce lapin sur l'année
n'a été que de 0,54€. Cela veut dire que 45% des variations
de la valeur constatées à la production ont été répercutés
sur les consommateurs, tandis que 55% sont "restés" dans le circuit
de distribution. | |
Tableau
8 : Incidence des fluctuations de prix au cours de l'année 2002
sur la valeur d'un même lapin payé à un producteur puis acheté
par un consommateur.
| Producteur |
Consommateur |
-
Prix moyen au kg | 1,57
€ /kg vif | 6,41
€/kg carcasse | - Poids
du lapin | 2,485 kg |
1,392 kg | - Valeur
du lapin | 3,90 € |
8,92 € | - Variation
du prix/kg sur l'année | 0,48 € |
0,39 € | -
Variation de la valeur du lapin | 1,19
€ | 0,54 € |
- Variation de la valeur % valeur moyenne |
30,6 % | 5,6
% | |
Les
variations de prix à la production et à la consommation ne semblent
pas du tout liées l'une à l'autre |
Une comparaison des prix courant payés à la production et à
la consommation au cours des différentes années est également
intéressante. Ainsi, pour les 6 premiers mois de l'année, les lapins
ont été payés aux producteurs à peu près le
même prix en 2000 (1,61€/kg vif) et en 2003 (1,64€/kg) (figure
6 de l'article "Production en 2002"). Par contre sur les 6 premières
périodes de l'année, les consommateurs ont dû payer le lapin
6,31€ le kg en 2003 contre 5,53€/kg en 2000 (figure
5 du présent article), soit une augmentation de 14,1% du prix payé
par ces consommateurs, au seul "bénéfice" de l'ensemble
du circuit de distribution. Les charges globales de commercialisation ont donc
bien augmenté en 3 ans : elles sont passées de 3,70€ à
4,70€ pour un lapin entier, soit une augmentation de 27,1% ! Qui a dit stabilité
des prix ? |
Figure 6 : Prix moyen
au kg payé en 2002 pour un lapin entier ou des découpes en fonction
du lieu d'achat
|
Pour les consommateurs,
le prix du lapin varie aussi en fonction de la présentation et du lieu
d'achat. Ainsi les découpes de lapin ont été vendues en moyenne
10,40€ le kg en 2002 alors qu'un lapin entier était vendu au cours
de la même année 6,36€/kg et le demi-lapin 7,55€/kg.
Part ailleurs, les morceaux ne se vendent pas tous le même prix. Ainsi les
morceaux les plus "nobles" (râbles, cuisses et foies) ont été
vendu autour de 12 à 13€/kg tandis les membres avant étaient
souvent vendus autour de 7 à 8€/kg et que les "coffres"
(cage thoracique + cou) était généralement commercialisés
entre 5 et 7€/le kg, ... quand ils trouvaient preneur. Sachant que les parties
"nobles" représentent environ les deux tiers du poids de la carcasse,
celui ou celle qui achète les 2 cuisses + le râble + le foie d'un
lapin dépense au moins 1,5 à 2 €uros de plus que s'il
avait acheté le lapin entier et avait simplement jeté la partie
avant, ... mais il ou elle n'a pas eu à réaliser la découpe
à la maison.
|
Les différences de
prix au kg entre un lapin entier et les découpes varient aussi fortement
en fonction du lieu d'achat (figure 6).
Par exemple en 2002, il n'y a eu que 2,2 €uros d'écart entre le prix
au kg du lapin entier et celui des découpes dans les Hard Discount (coefficient
1,39 - comme pour les Supérette), alors que dans les Hyper Marchés
l'écart a atteint en moyenne 4,4 €uros (coefficient
1,74). Pour les Super Marchés comme pour les Commerces traditionnels
(Bouchers & Volaillers, Marchés, Achats directs),
les découpes ont été vendues environ 1,6 fois plus cher que
les lapins entiers. Enfin, pour un même type de présentation, l'écart
de prix le plus marqué en fonction du lieu d'achat a représenté
en 2002, 29% de la valeur moyenne pour le lapin entier et 41% pour les découpes.
| | | |
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