|
F.
TUDELA1, J. HURTAUD2,
H. GARREAU3, H. de ROCHAMBEAU3
, 2003. Comparaison des performances zootechniques de femelles parentales
issues d'une souche témoin et d'une souche sélectionnée pour
la productivité numérique. 10ème Journ. Rech. Cunicole,
INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris, 53-56. 1
- INRA Station Expérimentale Lapins, BP 27, 31326 Castanet Tolosan Cedex,
France 2 - GRIMAUD FRERES Sélection, La Corbière, 49450 Roussay,
France 3 - INRA, Station d'Amélioration Génétique des
Animaux, BP 27, 31326 Castanet Tolosan Cedex, France | |
Deux lots de 100 femelles
grand parentales ont été mis à la reproduction dans les installations
de Grimaud Frères Sélection pendant 6 bandes. Elles étaient
issues d'un troupeau INRA sélectionné (souche 1077) sur la productivité
numérique (30 générations) et d'un troupeau INRA témoin
(souche 9077) constitué lors de la première génération
de sélection. En croisement avec un mâle grand parental (GD24 sélection
Grimaud), elles ont produit 2 lots de 290 femelles qui ont été inséminées
à leur tour avec de la semence de mâles de croisement terminal (PS39)
pendant à nouveau 6 bandes conduite aussi "à 42 jours"
dans 2 bâtiments expérimentaux. Les femelles 1077 ont une taille
de portée à la naissance plus élevée que les 9077
(9,8 vs 7,5) alors que l'on n'observe pas de différence pour la
fertilité (82 % de mise bas/100 IA) ni la mortalité des lapereaux
au nid (5,4%). Les parentales issues des 1077 sont également plus prolifiques
que les parentales issues des lapines témoin 9077 (10,8 vs 9,4 nés
totaux/MB), sans que leurs qualités maternelles ne soient détériorées.
Dans un des deux bâtiments expérimentaux, lors de la 7e insémination,
68% des lapines parentales issues de 1077 étaient encore présentes
contre 55% pour celles issues de 9077 (P<0,05), mais les proportions des 2
génotypes étaient les mêmes dans l'autre bâtiment (67%). |
J.
ORENGO1, E.A. GOMEZ2,
M. PILES3, O. RAFEL3,
J. RAMON3, 2003. Étude des caractères
de reproduction en croisement entre trois lignées femelles espagnoles.
10ème Journ. Rech. Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI
éd. Paris, 57-60. 1-
Dept. de Producción Animal. Facultad de Veterinaria de Murcia. 30100 Murcia.
Espagne. 2 - Dept. Ganadería. Instituto Valenciano de Investigaciones
Agrarias. Moncada. 46113 Valencia. Espagne. 3 - Unitat de Cunicultura. I.R.T.A.
Caldes de Montbui. 08140 Barcelona. Espagne. |
Les auteurs ont estimé les paramètres du croisement pour des
caractères de reproduction (nombre de lapereaux nés totaux, nés
vivants et sevrés, et intervalle entre portées) dans un plan de
croisements factoriel complet entre trois des lignées femelles sélectionnées
en Espagne: les souches 11-UPV, 33-IRTA et 55-UPV (UPV = Université
Polytechnique de Valencia), ce qui conduit
à 3 x 3 = 9 types génétiques.
À partir des enregistrements de 5193 portées et suivant le modèle
de Dickerson, ils ont estimé les différences entre effets génétiques
directs, entre effets génétiques maternels et les valeurs d'hétérosis
individuel. Il y avait des différences supérieures à un lapereau
en effets génétiques directs entre la lignées 11 et les lignées
33 et 55 pour les caractères nés totaux et nés vivants, et
entre la lignée 11 et la 33 pour le nombre de lapereaux sevrés.
Il n'y avait pas de différences significatives entre souches pour les effets
maternels. Les valeurs d'hétérosis individuel étaient élevées
entre la lignée de l'IRTA (33) et les lignées UPV (55 et 11) pour
nés totaux (+10 et +13% ), nés vivants (+8 et +16%) et sevrés
(+7 et +16%). Pour l'intervalle entre portées seules les valeurs d'hétérosis
impliquant la souche 11 étaient différentes de zéro et négatives
(-1,5 à -4%). Parmi les femelles métisses (croisées),
les meilleures valeurs de productivité numérique dans cette expérience
correspondaient aux types génétiques avec un parent 33-IRTA et l'autre
UPV, soit la souche 11 soit la souche 55. |
H. GARREAU,
H. de ROCHAMBEAU, 2003. La sélection des qualités maternelles
pour la croissance du lapereau. 10ème Journ. Rech. Cunicole, INRA-ITAVI,
19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris, 61-64. INRA,
Station d'Amélioration Génétique des Animaux, BP 27, 31326
Castanet-Tolosan cedex, France |
L'expression du poids du
jeune lapereau est déterminée d'une part par son propre potentiel
de croissance, appelé effet direct, et d'autre part, par l'influence de
sa mère, appelée effet maternel, qui se manifeste essentiellement
par son aptitude à l'allaitement. L'application d'un modèle animal
à effets génétiques directs et maternels a permis de préciser
le déterminisme génétique du poids individuel au sevrage
et à 63 jours dans la souche INRA 1077. Pour ces 2 caractères, les
héritabilités directes sont plus élevées (respectivement
0,11 et 0,30) que les héritabilités maternelles (respectivement
0,07 et 0,04 ). Les corrélations génétiques entre effets
directs et effets maternels des deux caractères sont défavorables
(-0,30 et -0,48, respectivement). Les évolutions génétiques
négatives des effets maternels de la population 1077 semblent montrer une
légère dégradation des aptitudes maternelles.
Cette étude a contribué à l'élaboration d'un nouvel
objectif de sélection de la souche 1077 qui introduit les effets directs
et maternels du poids au sevrage dans le schéma de sélection incluant
le poids à 63 jours parmi les critères de sélection. Cela
devrait éviter à l'avenir la lente détérioration de
l'effet maternel au fil des générations. |
Evolution
des variations d'origine génétique du poids à 63 jours de
la souche 1077 |
|
|
M.
THEAU-CLÉMENT1, P. MERCIER2
, 2003. Comparaison de l'effet d'une séparation mère-jeunes
de 24 heures et d'un traitement PMSG, sur la réceptivité sexuelle
et la productivité des lapines allaitantes. 10ème Journ. Rech.
Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris, 65-68
. 1 -
INRA, Station d'Amélioration Génétique des Animaux BP 27
- 31326 Castanet Tolosan Cedex, France 2 - INRA, Domaine Pluridisciplinaire
du Magneraud, B.P. 52 - 17700 Surgères, France |
L'objectif de cet essai
est d'étudier l'influence d'une séparation mère-jeunes 24
heures avant l'insémination (fermeture des boites à nid, biostimulation)
avec un traitement hormonal effectué 48 heures avant l'insémination
(8 u.i. de PMSG) par rapport à un lot témoin (allaitement libre,
pas d'induction hormonale de la réceptivité) sur les performances
de reproduction des lapines et la croissance des lapereaux. L'essai a porté
sur 160 à 180 inséminations par lot, effectuées 11 jours
après une mise bas. Par rapport au lot témoin, le nombre de lapereaux
nés totaux a été significativement augmenté par la
séparation (11,8 vs 10,5). Par contre, le traitement hormonal n'a
augmenté la prolificité que de manière non significative.
Aucun de ces deux traitements n'a amélioré significativement la
réceptivité sexuelle des lapines au moment de l'insémination,
ni la fertilité (67,8% en moyenne) ou le nombre de nés vivants.
Les lapereaux séparés de leur mère 24 heures avant l'insémination,
ont été significativement plus légers à 11 et 21 jours,
ensuite les différences ne sont plus significatives. En conséquence
dans les conditions de cete expérience, ni la biostimulation, ni le traitement
hormonal n'ont permis d'améliorer la productivité globale des lapines
allaitantes dans cet essai. |
L. FORTUN-LAMOTHE,
F. SABATER , 2003. Estimation de la production laitière des lapines
à partir de la croissance des lapereaux . 10ème Journ. Rech.
Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris, 69-72. INRA,
Station de Recherches Cunicoles, BP 27, 31326 Castanet Tolosan, France |
Cinquante
lapines multipares ont été pesées avant et après chaque
tétée, 3 fois par semaine pendant les trois premières semaines
de lactation. Nous avons suivi, simultanément la croissance des lapereaux
sur la même période. Une série de régressions linéaires
a été réalisée afin de proposer des équations
de prédiction de la production de lait à partir du poids ou du gain
de poids de la portée. Le gain de poids de la portée est un bon
prédicteur de la production de lait (CV<9%), meilleur que le poids de
la portée. La meilleure estimation est obtenue pour la production laitière
entre 0 et 21 jours de lactation (CV = 6,6%, R²=0,82). Q
lait 0-21j (g) = 362 + 1,69 x [gain de poids portée 0-21j(g)]
Sur cette même
période, le ratio de la consommation de lait des lapereaux sur leur gain
de poids a été de 1,82. |
M.
THEAU-CLÉMENT1, G. DELHOMME2,
C. VALTEAU3, P. RIDEAUD4,
J. FALIÈRES1, P. MERCIER4
, 2003. Influence du nombre de spermatozoïdes inséminés
sur les performances de reproduction des lapines en fonction de leur état
physiologique. 10ème
Journ. Rech. Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris,
73-76. 1-
INRA. Station d'Amélioration Génétique des Animaux BP 27
- 31326 Castanet Tolosan Cedex, France 2
- I.M.V., 10, rue Georges Clémenceau, 61300 L'Aigle, France 3 - La
Boirelière, Chambroutet, 79300 Bressuires, France 4 - INRA, Domaine Pluridisciplinaire
du Magneraud, B.P. 52, 17700 Surgères, France |
L'objectif de cette expérience
était d'étudier, en se plaçant dans des conditions de terrain,
l'influence du nombre de spermatozoïdes inséminés sur les performances
de reproduction des lapines, en fonction de leur état physiologique au
moment de l'insémination. Ainsi, des mélanges hétérospermiques
contenant 6, 12 ou 24 millions de spermatozoïdes totaux par dose (expérience
1- 1296 IA), ou 3, 6 ou 12 millions de spermatozoïdes totaux par dose (expérience
2 -527 IA) ont été inséminés. Sur des lapines de parité
variable (expérience 1), l'insémination de seulement 6 millions
de spermatozoïdes diminue significativement la fertilité des lapines
(62,4%) par rapport à l'insémination de 12 et 24 millions de spermatozoïdes
totaux par dose (77,8 et 70,5%), mais sans aucune altération de la prolificité
(11,3 nés vivants vs 10,8 et 10,5). L'effet sur la fertilité
se répercute donc sur la productivité des lapines (respectivement
5,5 vs 6,6 et 5,8 lapereaux sevrés/IA). En revanche, avec des lapines multipares
(expérience 2), l'insémination de seulement 3 millions de spermatozoïdes
totaux permet d'assurer une fertilité et une productivité globale
au moins égales à celles obtenues avec des quantités de spermatozoïdes
plus élevées. Cependant, ce travail confirme que l'état physiologique
des lapines au moment de l'IA reste le facteur le plus important de réussite
de l'insémination : fertilité étagée de 49 à
94% chez le lapines multipares par exemple (essai 2). |
C.
CASTELLINI1, C. BOITI2,
A. DAL BOSCO1, P. LATTAIOLI1,
D. ZAMPINI 2 , 2003. Effet de la supplémentation
en acides gras n-3 et vitamine E sur les caractéristiques de la semence
de lapins d'âges différents. 10ème
Journ. Rech. Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris,
77-80. 1
- Dipartimento di Scienze Zootecniche, Borgo XX Giugno 74, 06100 Perugia, Italie
2 - Dipartimento di Scienze Biopatologiche Veterinarie,Via S. Costanzo 4,
06126 - Perugia, Italie | Les
effets d'apports d'acides gras n-3 et de vitamine E dans l'alimentation ont été
étudiés sur la qualité de la semence de lapins d'âges
différents (7-15 mois vs 24-36 mois). Deux groupes de 12 lapins mâles
ont été soumis à deux régimes alimentaires: l'un standard
(50 mg/kg d'acétate d'alpha-tocophérol), l'autre avec une supplémentation
de 2% d'acides gras n-3 + 200 mg/kg d'acétate d'alpha-tocophérol
(= 2% d'huile de poisson+ 200 mg/kg de vit E). Après
une période préliminaire de 6 semaines, la semence a été
récoltée 1 fois/semaine pendant 35 jours. La libido, le volume de
l'éjaculat, le % de cellules vivantes et motiles, le nombre de leucocytes,
la vitesse de déplacement des spermatozoïdes (VCL), la linéarité
(LIN), l'amplitude de déplacement latéral de la tête (ALH),
le pourcentage de spermatozoïdes avec réaction acrosomiale spontanée
et de spermatozoïdes capacités ont été analysés.
La concentration de PGE2 (dans le plasma séminal), la stabilité
oxydative (ROMs et TBARs) et la concentration en acides gras des phospholipides
spermatiques sont aussi évaluées. Les jeunes animaux ont un pourcentage
plus élevé de cellules vivantes, motiles, avec acrosome intact avec
cependant une cinétique différente (linéarité supérieure
et ALH inférieure). La stabilité oxydative de la semence des jeunes
est meilleure dans tous les cas. Seuls les mâles âgés recevant
le régime alimentaire n-3+E ont une concentration, un pourcentage supérieur
de spermatozoïdes mobiles et capables d'être capacités, une
concentration en PGE2 et un nombre de leucocytes inférieurs
avec une répercussion sur le profil des acides gras des spermatozoïdes
(moins d'acides gras n-6, principalement l'acide arachidonique, et plus de n-3,
particulièrement l'acide linoléique, l'EPA, le DPA et le DHA). En
conclusion, l'âge des animaux déprime les caractéristiques
de la semence. L'addition dans l'alimentation de 2% d'acides gras n-3 + 200 mg/kg
d'acetate d'alpha-tocophérol permet d'améliorer les caractéristiques
de la semence chez les lapins âgés (> 2 ans). |
M.
THEAU-CLÉMENT1, J.M BRUN1,
E. SABBIONI2, C. CASTELLINI3,
T. RENIERI4, U. BESENFELDER5,
J. FALIÈRES1, J. ESPARBIÉ1,
G. SALEIL1 , 2003. Comparaison de la production
spermatique de trois souches de lapins : moyennes et variabilités.
10ème Journ. Rech.
Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris, 81-88.
1 - INRA, Station d'Amélioration
Génétique des Animaux BP 27 - 31326 Castanet Tolosan Cedex, France
2 - European Commision, IHCP, ECVAM Unit, JRC Ispra, Italie 3 - Dip.
Scienze Zootecniche, Università Degli Studi Di Perugia, Italie 4 -
Dept. Pediatric Obstetric Reproduction Medicine, University of Siena, Italie
5 - IFA-Tulln, Dept Biotechnology in Animal Production, Tulln, Autriche.
| L'objet
de cet essai était d'étudier les caractéristiques de la semence
de lapins de 3 souches de l'INRA (1077, 2066, 2666). Quinze mâles de chaque
souche ont été prélevés une fois par semaine (2 éjaculats
à 15 mn) pendant 15 semaines à partir de l'âge de 5,5 mois.
Ils étaient soumis à un éclairement de 16h /24. Au total
1163 éjaculats ont été analysés. Comparés avec
les 2066, les mâles 1077 et 2666 produisent une semence de meilleure qualité
(pH, motilité massale, % cellules motiles, % cellules progressives). Malgré
un taux de collecte et un volume de semence un peu faibles, les mâles 1077
sont caractérisés par une concentration plus élevée,
des spermatozoïdes plus rapides et plus vigoureux. De plus, la variabilité
des caractéristiques de leur semence est plus faible à la fois entre
et intra-mâle. Dans un objectif de production spermatique, c'est la souche
2666 qui produit le plus de spermatozoïdes motiles par sollicitation (136
x 106 vs 112 et 95 x 106
respectivement pour les mâles 1077 et 2066). Cependant, l'utilisation de
mâles 1077 (en particulier le 2ème éjaculat) semble pouvoir
être recommandée pour les études qui nécessitent une
production régulière de semence de bonne qualité
Génotype
des mâles | 1077 |
2066 |
2666 |
%
collectes / sollicitations | 87,4a |
90,2b |
89,6b |
%
collectes utiles / éjaculats totaux |
37,8a |
53,0b |
52,1b |
Nombre
éjaculats étudiés |
340 |
338 |
360 |
pH
éjaculats | 6,98a |
7,10b |
7,00a |
Volume
moyen d'un éjaculat (ml) |
0,42a |
0,60b |
0,56c |
Mobilité
d'ensemble | 6,9a |
6,2b |
6,7a |
Concentration
(millions spz / ml) | 491a |
331b |
418c |
Nombre
de spz / éjaculat (calcul) | 206 |
198 |
234 |
| S.
VERDELHAN, A. BOURDILLON, A. MOREL-SAIVES , 2003. Effet de la distribution
d'aliments à faibles teneurs en énergie sur l'ingestion et la croissance
des lapines de 10 à 19 semaines d'âge. 10ème
Journ. Rech. Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris,
85-88. CYBELIA,
Groupe GLON, 104, avenue du Président Kennedy, 75016 Paris, France |
Quatre régimes très
peu énergétiques (1110 - 1330 - 1550 et 1770 kcal d'énergie
digestible /kg d'aliment) ont été distribués à volonté
de 10 à 19 semaines à 4 lots de 20 jeunes lapines
de souche Hyplus [NDLR: les aliments courants ont une teneur
en ED située entre 2300 et 2800 kcal/kg]. Après une période
d'adaptation de 3 semaines [l'aliment pré-expérimentale
contenait 2225 kcal ED/kg], les lapines ont parfaitement régulé
les quantités d'aliment ingérées en fonction de la concentration
énergétique. Ainsi à 19 semaines, les lapines recevant l'aliment
le plus concentré avaient une ingestion de 304 g/jour alors que celles
qui recevaient l'aliment le moins concentré ingéraient 425 g d'aliment
par jour. Par contre, le traitement a eu un effet très significatif sur
le poids des lapines. Ainsi, les
lapines ayant reçu l'aliment le plus énergétique ont eu à
19 semaines le poids vif le plus élevé (4318 g) et celles recevant
l'aliment le moins énergétique ont eu le poids le plus faible (3558
g). La concentration énergétique des aliments n'a pas eu d'effet
significatif sur l'énergie ingérée par kg de poids vif entre
la 14ème et la 19ème semaine. La réponse de l'ingestion à
la concentration énergétique de l'aliment et à l'âge
des lapines au cours de cette période se traduit par l'équation
suivante : Ingéré
(g/kg PV/j) = 245,2 - 2,13 x âge (semaines) - 0,069 x ED (kcal/kg),
R²=0,86 et ETR = 8,2 g . |
L.
FORTUN-LAMOTHE , 2003. Bilan énergétique et gestion des réserves
corporelles de la lapine : mécanismes d'action et stratégies pour
améliorer la fertilité et la longévité en élevage
cunicole. 10ème Journ. Rech. Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris,
ITAVI éd. Paris, 89-103 INRA,
Station de Recherches Cunicoles, BP 27, 31326 Castanet Tolosan, France |
Le bilan énergétique
des femelles, calculé par différence entre les apports et les besoins,
est sous l'influence de facteurs intrinsèques (la parité, la taille
de la portée, le type génétique
) et de facteurs extrinsèques
(le rythme de reproduction, la température
). Deux méthodes
d'estimation de la composition corporelle in vivo (les ultrasons et le TOBEC)
ont été validées ces dernières années chez
la lapine reproductrice. Elles permettent d'appréhender l'évolution
du bilan énergétique des femelles au cours des cycles de reproduction.
Le déficit énergétique et la mobilisation corporelle engendrés
par la production de lait peuvent entraîner une diminution des performances
de reproduction. Or, l'état corporel et la fertilité des animaux
sont très fortement liés à la longévité des
femelles en élevage. Les intérêts et les limites de plusieurs
stratégies pour améliorer la fertilité et la longévité
en élevage cunicole sont discutées. Une augmentation de la teneur
en énergie des aliments distribués aux lapines reproductrices est
une solution nécessaire mais elle ne permet pas de résoudre la totalité
des problèmes liés au déficit énergétique des
femelles. D'autres méthodes (rythme de reproduction, âge au sevrage,
sélection génétique) méritent donc d'être approfondies.
[NDLR : cette vaste synthèse comporte par moins de 103 références
bibliographiques]
Bilan
énergétique des lapines et facteurs de variation.
| Principaux
mécanismes physiologiques impliqués dans les effets de la nutrition
sur la reproduction.
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