| Prix
moyen payé aux | | éleveurs |
Figure
4 : Prix moyen du lapin vif depuis 1998
| Le
prix moyen annuel payé aux producteurs a été de 1,66
€ / kg vif tant au cours de 2003 que de 2004, en progression de 5,7% par
rapport au prix de 2002 (figure 4).
Depuis 1998, la variation du prix moyen annuel a été de 0,24 €,
soit 15% autour d'une moyenne située à 1,64 € /kg. D'autre
part, sur une année, l'amplitude peut atteindre 25% (0,41 € /kg) entre
semaines aux cours extrêmes comme en 2004 par exemple (figure
5). D'une semaine à l'autre les cours peuvent varier de 0,11 €
/kg (6,7%) comme cela a été le cas début mars (augmentation
brutale) ou début mai 2004 (chute
brutale). | Figure
5 : Variations hebdomadaires du prix du lapin départ élevage
au cours de l'année 2004.
|
| | Une
variation de 0,11 € peut paraître modeste, mais pour un éleveur
professionnel vendant un lot de 4000 lapins (la
vente des lapins issus sa bande de lapines inséminées toutes ensemble
98 à 103 jours plus tôt - une série d'insémination
toutes les 6 semaines)
cela correspond à une variation du revenu de 1100 € pour 6 semaines
de travail, suivant que les lapins ont été vendus la "bonne"
ou la "mauvaise" semaine alors que les charges de production ont été
pratiquement identiques. | Prix
des aliments et des matières premières Figure
6 : Evolution du prix (€uros par tonne) de 5 matières premières
depuis janvier 2001 (blé,
tourteau de tournesol, luzerne
déshydratée,
son de blé et pulpes
de betteraves)
| En
moyenne l'aliment pour les lapins a été payé 0,202
€ / kg par les éleveurs en 2003, prix identique à celui
de 2002, mais 3,1% au dessus des 0,196 €/kg constatés en 2001 (résultats
de RENACEB basé sur 1125 élevages totalisant 505 000 lapines, soit
52% du cheptel des "professionnels"). Tous le mois l'ITAVI
calcule un indice «au moindre coût» qui représente
les variations du prix d'un aliment pour lapin formulé en se basant sur
des cours des matières premières disponibles + une base fixe pour
les frais de production, tout en respectant les besoins alimentaires des animaux.
Les fluctuations très importantes subies par les matières premières
à la suite de la canicule de 2003 (figure
6) rendent sans signification la valeur de l'indice moyen pour l'année
2003. En effet le calcul donne un indice moyen en baisse par rapport à
2002 à la valeur 94,57 (base
100 en janvier 2001) alors que l'année a fini pratiquement au plus
haut de la période d'étude (indice 114) après être
passée par les valeurs les plus basses (indice 87) de mai à juillet
2003. Ainsi la "baisse" de 4% de la valeur moyenne de l'indice par rapport
à 2002 ne saurait représenter l'année 2003 de manière
acceptable. Il en sera de même pour l'indice moyen de 2004. |
L'indice
du prix des aliments s'est envolé au cours de l'automne 2003, puis fort
heureusement il est revenu à des valeurs nette-ment plus basses au cours
de l'année 2004. Il faut cependant préciser que les aliments com-merciaux
subissent des varia-tions généralement un peu moins brutales, les
fabricants évitant d'avoir à acheter leurs matières premières
au jour le jour en signant des contrats de fourniture à prix fixe pour
des durées de plusieurs mois. | Figure
7 : Variations mensuelles de l'indice "aliment lapin" calculé
par l'ITAVI
|
| |
Prix
à la consommation | Selon
l'INSEE, après la forte hausse enregistrée en 2001, le prix moyen
de vente des lapins aux consommateurs avait légèrement baissé
en 2002, puis est reparti à la hausse en 2003 à 7,60 € le kg
de viande (+ 1,9% / 2002), retrouvant les prix de 2001. En 2004 la hausse s'est
poursuivie puisque sur les 7 premiers mois elle a été de + 8% /
2003. Selon l'enquête permanente SECODIP auprès des ménages,
en moyenne les carcasses entières se sont vendues 6,41 € /kg en 2003,
les demi-lapins 7,91 € / kg et les découpes de lapin 10,29 €
/ kg Si on considère
la valeur d'une carcasse entière sur le long terme (figure 8), depuis 1998
le prix moyen payé par les consommateurs a augmenté de 0, 218 €
le kg chaque année avec une brutale augmentation fin 2000 comme déjà
mentionné : au total cela fait +1,52 € / kg en 7 ans. Si on ne considère
que les 4 dernières années l'augmentation n'a été
"que" de 0,07 € le kg / année (+ 0,29 € en 4 ans) |
Figure
8 : Évolution du prix moyen d'un kg de carcasse entre 1998 et
fin 2004, pour un éleveur et pour un consommateur (le prix
payé aux éleveurs correspond au prix du kg vif / rendement à
l'abattage). Les équations correspondent à la tendance d'évolution
du prix en €uros / kg (y) en fonction des années successives (x),
en commençant à zéro au 01/01/1998. | | | Pendant
ce temps, le même kg de carcasse a été payé aux éleveurs
(prix du kg vif pondéré
par le rendement à l'abattage moyen de 56%) seulement + 0,08 €
/ kg en 7 ans (+ 0,012 € /an). Sur les 4 dernières années,
le prix moyen payé aux éleveurs tend même à diminuer
(- 0,19 € en 4 ans !). On peut se demander à qui profite cet accroissement
irrégulier mais continu de la différence entre le prix de la carcasse
payé au producteur et celui payé par le consommateur : aux abattoirs
? aux circuits de distribution ?
| Figure
9 : Evolution sur 4 ans des index INSEE représentant le prix du lapin
sortie d'élevage, sortie d'abattoir et sortie du circuit de distribution
(achat par le consommateur) - base 100 = valeur moyenne de l'année 1998
| Heureusement
l'INSEE calcule régulièrement des index représentant le prix
du kg de lapin payé aux éleveurs (IPPAP), le prix du lapin en sortie
d'abattoir (PVIC) et enfin le prix payé par les consommateurs (figure 9).
L'analyse de l'évolution de ces 3 index au cours des dernières années
montre que l'index sortie d'élevage et l'index sortie d'abattoir suivent
des évolutions assez proches, sans tendance nette à l'accroissement.
Seule remarque : le prix sortie d'abattoir suit des fluctuations un peu moins
importantes que le prix sortie d'élevage. Par contre l'index du prix à
la consommation s'accroît régulièrement, sans répercuter
les baisses conséquentes observées à la sortie des abattoirs
chaque année au cours des mois d'été par exemple. A la question
précédente on peut donc répondre sans grand risque de se
tromper : l'accroissement du prix payé par les consommateurs profite essentiellement
aux circuits de distribution, pas à la production. Ce n'est pas une nouveauté,
il est "bien connu" que commercialiser des lapins doit coûter
beaucoup plus cher en 2004 qu'en 1998 : les charges de production des éleveurs
ont dues rester pratiquement constantes (bien
obligés puisque ce ne sont pas eux qui fixent le prix de vente de leur
produits !) tandis que les charges de la distribution ont du dramatiquement
s'accroître (sic) pour une raison qui reste à déterminer,
... à moins qu'il ne s'agisse d'une volonté d'accroissement des
bénéfices ! Il apparaît également que vendre un produit
acheté bon marché comme cela se passe en été quand
les cours à la production sont très bas, doit nécessiter
de prendre un marge (en €uros) beaucoup plus importante que lorsqu'ils sont
chers, j'aimerais que l'on m'explique la cause de cet accroissement périodique
des marges, à moins qu'il ne s'agisse d'un enrichissement sans cause. |
4-
IMPORT-EXPORT : Les échanges de lapin en 2003 et début 2004 Amélioration
des échanges globaux sur le long terme | Depuis
1998, nos échanges globaux de lapin en valeur sont bénéficiaires.
Ainsi, en 2003 le bilan a été positif pour la 5ème année
consécutive, à la hauteur de 7,3 millions d'€uros. Cet excédent
plus faible que celui de 2002 a été observé dans le cadre
du maintien du niveau global de nos échanges de lapins en valeur (- 0,8%),
avec un accroissement de nos importations (+12% /2002) et une réduction
de nos exportations (- 8% /2002). Le bilan négatif des échanges
de lapins vivants s'est un peu aggravé en 2003, tandis que le bilan positif
des échanges de viande de lapin a un peu diminué, laissant cependant
un bilan clairement positif. Il est très probable que l'année 2004
aura aussi un bilan positif puisque sur les 7 premiers mois de l'année
ce dernier s'établit à + 5,1 millions d'€uros. | Figure
10 : Evolution du montant des importations et des exportations de lapins (vivants
ou abattus) au cours des 10 dernières années.
| Tableau
2 : Montant des échanges de lapins vivants et de viande de lapin en
millions d'€uros pour les années 2000 à 2003 (Source
: Direction générale des douanes)
| 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | Lapins
vivants - Importations - Exportations | -3,2 +
2,3 | -
3,5 + 2,8
| -
3,4 +1,7
| -
4,3 +1,6
| Viande
de lapin - Importations - Exportations | -23,1 +24,4 | -23,4 +29,0
| -
10,1 + 22,6
| -10,8 +
20,8
| Bilan
global | +
0,4 | +
4,9 | +10,8 | +7,3 |
| Reprise
des volumes échangés
en lapins vivants en 2003 | Après
cinq années consécutives de baisse, les importations de lapins vivants,
avec plus de 2 000 tonnes, enregistrent une hausse de 23 % par rapport à
2002 en raison du retour des lapins espagnols et d'une progression des arrivages
néerlandais. Les Pays-Bas avec 41 % du total importé deviennent
le premier fournisseur, en hausse de 53 %/2001, devant la Belgique dont les arrivages
restent stables depuis cinq ans, autour de 700 tonnes. Ces deux pays fournissent
78 % de nos achats. | | Les
exportations de lapins vivants sont en légère progression en 2003
mais concernent de très faibles volumes. Cette hausse est le fait des achats
espagnols qui ont été multipliés par 4 en 2003 en atteignant
101 tonnes contre 25 tonnes en 2002, retrouvant ainsi le niveau de 2001. Toutes
les autres destinations sont en repli. La fermeture du marché belge se
confirme et nos expéditions vers l'Italie enregistrent un repli de 20 %.
La progression de nos ventes vers les PECO ne s'est pas confirmée et celles-ci
ne représentent plus que 7 % de nos expéditions contre 20 % en 2002.
Comme pour les importations, nos ventes sont orientées à la baisse
soit -27 % par an depuis 1998. Les tonnages de lapins vivants exportés
et surtout les prix moyens à l'exportation doivent être manipulés
avec d'infinies précautions en raison du mélange par le service
des douanes des lapins exportés pour l'abattage, en gros au prix du marché
intérieur français du moment et de lapins reproducteurs dont le
prix au kg n'a pratiquement aucun sens (la valeur génétique ne se
mesure pas en kg !). | Tendance
2004 pour les échanges de lapins vivants: réduction du déficit | De
janvier à juillet 2004, les importations de lapins vivants repartent à
la baisse en raison de la disparition des arrivages espagnols et de la réduction
des arrivages néerlandais. Les volumes belges et allemands sont quasiment
stables. Les exportations sont en forte hausse passant de 85 tonnes en 2003 à
174 tonnes en 2004 en raison du développement de nos expéditions
vers l'Italie qui absorbe à elle seule 72 % du total exporté (animaux
destinés à l'abattage). | Echanges
de viande de lapin excédentaires
depuis 2002 Poursuite de la baisse
des importations gobales de viande de lapin en 2003 Tableau
3 : Echanges français de viande de lapin en tonnes avec nos principaux
partenaires
| Après
la chute spectaculaire des importations en 2002 essentiellement due à la
fermeture du marché européen aux produits animaux en provenance
de Chine (décision de la Commission du 30/01/02), les importations de
viande de lapin (figure 11)
on été à nouveau en baisse en 2003 (2635 t contre
3653 t en 2002). En deux ans, nos achats ont diminué de près de
6800 tonnes. Ainsi les importations de lapins chinois congelés ont quasiment
disparu et sont passées de 6800 tonnes en 2001 à seulement 176 tonnes
en 2003. Par contre
avec 1 936 tonnes en 2003 les importations de produits frais (tableau
3) ont été en hausse de 13% par rapport à 2002, malgré
la poursuite de la réduction des volumes en provenance d'Espagne. Ceux-ci
qui ne concernent plus que 51 % du total de nos importations de carcasses fraîches
en 2003 contre 81% en 2002. A l'inverse, nos achats (produits frais et congelés)
continuent à se développer en provenance d'Italie qui devient ainsi
notre deuxième fournisseur, après l'Espagne. Les arrivages des PECO
(Hongrie et Pologne) poursuivent leur percée en 2003 et portent sur 376
tonnes contre 21 en 2002. Elles portent essentiellement sur des lapins congelés.
Enfin, en 2003 des arrivages de lapin également congelés en provenance
du Danemark, d'Uruguay et d'Argentine ont aussi fait leur apparition. La part
des produits frais a continué à se développer et atteint
soit 73 % du total en 2003 contre 47 % en 2002 et 24% en 2001 en liaison avec
la disparition des arrivages chinois (lapins congelés). Le prix moyen
du lapin importé a été en forte hausse quel que soit
leur présentation et a dépassé les 4 €/kg. Il s'est
établi à 4,00 €/kg en frais contre 2,89 €/kg en 2002 et
à 4,20 €/kg en congelé contre 2,64 € en 2002. Ceci explique
que le montant des importations de viande ait augmenté de 7% alors que
le volume a baissé de 28% (frais+congelé). | Figure
11 : Evolution des importations de viande de lapin en provenance de différents
pays | | Figure
12: Evolution des exportations de viande de lapin à destination des
différents pays | |
| Réduction
du volume des exportations de viande de lapin | Après
la baisse enregistrée en 2002, les exportations françaises de
viande de lapin en 2003 (tableau
3, figure 12), s'inscrivent
à nouveau en repli, (- 1 074 tonnes) confirmant ainsi la rupture avec la
hausse constatée de 1996 à 2001. Cette baisse est plus nette en
congelé (- 37 %) qu'en frais (- 13 %). En deux ans, ce sont plus de 2 300
tonnes de lapins qui n'ont pas été expédiées. Cette
baisse a sans doute été accentuée du fait de la canicule
qui a entraîné une raréfaction de l'offre sur le marché
intérieur, de ce fait la France n'a pas eu besoin des débouchés
extérieurs pour écouler ses lapins.
La baisse des exportations
de produits congelés est imputable aux pertes de marché sur
l'Allemagne (soit 43 % du total contre 55 % en 2002), et sur le Royaume Uni. Toutes
les autres destinations européennes sont elles aussi en repli en particulier
vers la Belgique (-70 tonnes) qui était la deuxième destination
des carcasses congelées et qui se retrouve maintenant en quatrième
position. Par contre, nos ventes vers les Pays Bas sont restées quasiment
stables. Nos
exportations de produits frais vers la plupart des destinations européennes
ont reculé. c'est en particulier le cas des exportations vers l'Espagne
(- 46 %), la Belgique (- 10 %) et le Royaume-Uni (- 22 %) alors que celles vers
l'Allemagne n'ont enregistré qu'un repli de 2 %. Nos expéditions
de carcasses fraîches ont par contre progressé vers les Pays Bas.
Vers la Suisse, elles ont enregistré un repli de 17 %. Globalement, l'Allemagne
reste notre 1er débouché et le marché italien se ferme
aux lapins français (6 tonnes en 2003 contre 101 t en 2002 et 655 t en
2001). |
Tendance
2004 pour les échanges de lapins en volume et en valeur | Sur
les sept premiers mois 2004, les échanges de viandes de lapins sont
excédentaires en volume et en valeur, mais on assiste à une reprise
très nette des volumes échangés plus marquée à
l'exportation ( + 22 %) qu'à l'importation (+ 16 %). Les
importations de viande de lapin repartent à la hausse en raison du développement
de nos achats de produits frais en provenance d'Espagne et d'Italie qui progressent
respectivement de 44 et 23 % par rapport à 2003 et assurent près
de 92 % de nos achats en frais. Nos achats de produits congelés enregistrent
une petite hausse de 2 % en dépit de la disparition totale des produits
chinois qui semble compensée par la progression des arrivages espagnols,
italiens, hongrois et polonais. Globalement, l'Espagne est notre premier fournisseur
(56 % du total) dont les volumes augmentent de 48 % par rapport à l'an
dernier. La part des produits frais continue de progresser pour atteindre 67 %
contre 63% en 2003. Cette évolution est corrélée à
la disparition des lapins chinois congelés. Les prix moyens à l'importation
sont en hausse plus forte pour les produits congelés qu'en frais. Les
exportations renouent avec la hausse, tirées par la forte progression de
nos expéditions de produits congelés (+ 58 %) qui représentent
maintenant plus du quart du total contre un cinquième l'année dernière.
Cette hausse des expéditions des produits congelés est due à
la réouverture du marché britannique (279 tonnes en 2004 contre
46 tonnes en 2003) et une reprise de nos ventes vers l'Allemagne (+ 18 %). Nos
exportations de produits frais s'inscrivent en hausse de 11% avec une progression
vers l'Allemagne, l'UEBL et l'Espagne et un nouveau repli vers la Suisse. Les
prix moyens des produits frais sont légèrement supérieurs
à ceux de 2003 alors que ceux des congelés sont en repli. La
structure de nos échanges de viandes de lapins pourrait évoluer
de façon différente dans les derniers mois de 2004 avec la réouverture
du marché européen aux produits d'origine animale en provenance
de Chine à partir du 31 août 2004 (JOCE n° L 279 du 28/08/04).
Mais il nous faut attendre
encore quelques mois pour savoir ce qu'il en est, les statistiques ne seront des
Douanes pour 2004 ne seront en effet pas disponible avant fin mars - début
avril 2005. | Contexte
Européen et Mondial | | Au
niveau du commerce extérieur, l'Union Européenne (à 15) est
traditionnellement déficitaire en viande de lapin. Le déficit suit
une évolution cyclique et présente sur le long terme une tendance
à la réduction modérée. Après s'être
stabilisé autour des 20 000 tonnes, il s'est fortement creusé en
2001 pour atteindre plus de 26 000 tonnes. Depuis, sous l'effet de l'interdiction
de l'importations des lapins chinois, mais aussi en raison d'une réduction
de l'offre communautaire, ce déficit a été ramené
aux environs de 10 000 tonnes en 2002 et à 5 800 tonnes en 2003. Ces différentes
évolutions sont essentiellement dues aux variations des importations. Parallèlement,
les échanges intra-communautaires sont en augmentation jusqu'en 2001 et
semblent se stabiliser en 2002 et 2003. | L'Union
Européenne à 15 est déficitaire en viande de lapin | | Tableau
4 : Echanges de viande de lapin dans l'Union Européenne (15 pays),
Volumes exprimés en tonnes d'équivalent carcasse.Type
d'échange | IMPORT | EXPORT | 2001 | 2002 | 2003 | 2001 | 2002 | 2003 | Intra
UE | 22
462 | 13
032 | 11
821 | 16
759 | 14
459 | 15
554 | Extra
UE | 34
471 | 13
257 | 7
397 | 8
226 | 3
179 | 1
606 |
| | La
Hongrie et la Chine sont les principaux pays fournisseurs de viande de lapin de
l'Union Européenne. La Chine avait développé ses exportations
pour atteindre près de 17 000 tonnes en 2001 mais depuis elles sont en
chute libre. La Hongrie exporte plus de 3 000 tonnes de viande de lapin vers l'UE
en particulier à destination de l'Italie. La production cunicole en Hongrie
est tournée en totalité vers l'exportation. Les principaux pays
importateurs de viande de lapin en provenance des Pays Tiers sont les Pays-Bas,
l'Allemagne, la France et l'Italie. Les exportations de viande de lapin des pays
de l'Union Européenne vers les Pays Tiers avaient fortement augmenté
en 2000 et 2001 pour atteindre 8 000 tonnes mais depuis, avec la raréfaction
de l'offre communautaire, elles se sont effondrées pour atteindre 1 600
tonnes en 2003. Le
commerce international (moins de 5 % de la production mondiale) est dominé
par un très petit nombre de pays. En 2002, la France aurait été
selon la FAO, le troisième pays exportateur, précédée
de la Chine et de la Hongrie, suivie par l'Espagne et l'Italie. | | | | | |
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