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S.
COMBES1, C. LARZUL2,
N. JEHL3, H. JUIN4,
M.-C. CLOCHARD5, L. CAUQUIL1,
B. DARCHE1, A. ZOUBAI1,
F. LEBAS1, 2005. Aptitude des méthodes
physico-chimiques à décrire les caractéristiques
sensorielles perçues par un jury entraîné à
la dégustation de la viande de lapin. 11èmes Journées
de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit.,
147-150.
1 INRA Station
de Recherches Cunicoles, Toulouse, BP 52627, 31326 Castanet Tolosan,
France
2 INRA, Station de Génétique Quantitative et Appliquée,
78352 Jouy en Josas cedex, France
3 ITAVI, 28, rue de Rocher, 75008 Paris, France
4 INRA Élevage alternatif et santé des monogastriques,
Domaine du Magneraud, BP 52, 17700 Surgères, France
5 S.A. LOEUL & PIRIOT, Z.I. Le Grand Rosé, BP 46, 79101
Thouars Cedex, France
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Résumé
: Lobjectif de cette étude était de rapprocher
les résultats des méthodes physico-chimiques d'analyse
des caractéristiques de la viande de ceux obtenus par analyses
sensorielles. L'expérimentation a porté sur 3 lots de
lapins abattus à un même poids vif de 2,3 kg mais à
des âges différents: Standard (71 j.), Label (92 j.)
et «Russe» (120-150 j). Les analyses sensorielles indiquaient
que les râbles des lapins du lot standard étaient les
plus juteux, ceux des Labels étaient les moins juteux, tandis
que les râbles provenant des lapins du lot Russe occupaient
une position intermédiaire (P<0,001). Dans la cuisse, les
lapins du lot standard ont été jugés les plus
tendres, les cuisses des lapins du lot Russe ont été
jugées comme étant les moins tendres tandis que les
lapins du lot Label présentaient une position intermédiaire
(P<0,001). Une analyse canonique a montré que la tendreté
perçue par un jury lors de la dégustation de la cuisse,
est corrélée avec les mesures de cisaillement effectuées
sur le long dorsal cru. Sil est tout à fait possible
de parfaitement distinguer les trois lots à partir des caractéristiques
physico-chimiques musculaires et osseuses (analyse discriminante),
il na pas été possible, à lissue
de cette étude, de trouver des mesures physico-chimiques qui
puissent prédire de manière fiable les caractéristiques
sensorielles de la viande des lapins. |
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A.
DALLE ZOTTE 1, Sz. METZGER2,
H. RÉMIGNON3, Zs. SZENDRÖ2,
2005. Etude morphométrique et histochimique des fibres
musculaires des lapereaux issus de mères nourries avec un
aliment supplémenté en lysine. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris,
ITAVI édit., 151-154.
1 University
of Padova, Department of Animal Science, Viale dellUniversità,
16 35020, Legnaro, Italie
2 University of Kaposvár, Faculty of Animal Science, Kaposvár,
Guba S. str. 40., Hongrie
3 ENSAT, BP 107, 31326 Castanet-Tolosan Cedex, France
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Résumé - Leffet dune supplémentation
en lysine de laliment de mères gestantes et allaitantes
a été analysé sur les caractéristiques
des fibres musculaires de leur descendance. 43 lapines ont été
nourries avec laliment contrôle (C -Lysine: 0,68%
[NDLR : taux inférieur aux recommandations
classiques]) et 43 autres avec laliment supplémenté
en lysine (L - Lysine: 0,80%). Les 2 aliments étaient isoprotéiques
(18% de proteines brutes) et isoénergétique (10,7
Mjoules d'ED/kg). A la naissance, la moitié de la portée
des mères C a été allaité par des mères
C (animaux CC) ou par des mères supplémentées
en lysine (animaux CL). La même chose a été
faite avec les animaux descendants des mères supplémentées
pour donner les groupes LC et LL. Dix lapins par groupe ont été
sacrifiés à la naissance (2 groupes C et L), à
17 jours (4 groupes) et à 81 jours dâge (groupes
CC et LL seulement). Sur le muscle longissimus dorsi de chacun
des animaux ont été effectuées des mesures
histomorphométriques sur les coupes transversales des fibres
musculaires : surface, périmètre et taux de sphéricité
(ratio entre petit et grand diamètre) ainsi que la détermination
des types de fibres. A la naissance, la sphéricité
des fibres était supérieure chez les animaux L comparés
aux animaux C (P<0,01). A 17 jours, le supplément de lysine
apporté pendant la gestation n'a modifié ni la taille
ni le pourcentage des fibres alpha et ß des lapereaux. Par
contre, le supplément de lysine apporté aux mères
pendant la lactation a réduit la taille des fibres lentes
ß (P<0,10), a augmenté la sphéricité
des fibres rapides alpha (P<0,10) et a augmenté le pourcentage
de fibre alpha (96,3 vs 95,2% - P<0,10) au détriment
des fibres ß (3,68 vs 4,85% - P<0,10). A 81 jours,
les fibres lentes oxydatives ßR des animaux LL avaient un
périmètre significativement plus petit que celui observé
chez les animaux CC (142 vs 177 µm - P<0,10). La
différence dans le pourcentage des fibres ß, observée
à 17 jours entre les animaux CC et les animaux LL s'est renforcée
à 81 jours d'âge (0,82% pour le groupe LL vs 3,02%
pour le groupe CC - P<0,05). Enfin, les auteurs rappellent que
dans un travail publié par ailleurs sur ces mêmes animaux,
la progéniture issue de mères nourries avec un supplément
de lysine pendant leur gestation et leur lactation na pas
entraîné de variation significative en terme de vitesse
de croissance ou de rendement à l'abattage, mais les lapins
LL ont présenté à l'abattage des membres postérieurs
plus riches en protéines et en lysine.
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S. COMBES1,
M. MOUSSA2, F. GONDRET3,
J.P. DOUTRELOUX4, H. REMIGNON2,
2005. Influence de l'exercice physique sur les performances
de croissance, la qualité des carcasses et les caractéristiques
mécaniques de l'attachement de la viande à l'os après
cuisson chez le lapin. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris,
ITAVI édit., 155-158.
1
INRA, Station de Recherches Cunicoles, BP 52627, 31326 Castanet
Tolosan cedex, France
2 ENSAT, Laboratoire de Zootechnie et Qualité des Produits
Animaux, , BP 107, 31326 Castanet-Tolosan
3 INRA-Agrocampus , UMR Systèmes dElevage, Nutrition
Animale et Humaine, 35590 Saint-Gilles, France
4 UFR STAPS Université Paul Sabatier, 31062 Toulouse, France
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Résumé
: Les effets de lexercice (sauts obligatoires entre mangeoire
et abreuvoir) effectué durant toute la durée de lengraissement
ont été étudiés sur la croissance, la
qualité des carcasses des lapins et sur le comportement mécanique
(étirement passif) de 2 jonctions tendino-osseuse après
cuisson. Au sevrage (35 jours) les animaux ont été
répartis en 2 lots. Les lapins du groupe exercice (EXE) ont
été élevés collectivement dans des cages
géantes (1,32 m² - 10 par cage), munies de deux obstacles
verticaux séparant les sources dalimentation et dabreuvement.
Les lapins du groupe sédentaire (SED) ont été
placés individuellement dans des cages de surface réduite
(0,105 m²). Les lapins EXE présentent une vitesse de
croissance similaire à celle des lapins SED (45,8 g/jour
en moyenne). Par contre, leur indice de consommation est amélioré
(EXE 2,81 vs SED 3,02 - P<0,05) en raison d'une consommation
alimentaire qui tend à être plus faible, très
probablement sous l'effet de la contrainte que représente
la fait d'avoir à sauter 2 obstacles pour passer de la mangeoire
à l'abreuvoir et réciproquement. A 70 jours dâge,
27 lapins SED et 30 lapins EXE ont été abattus (2,403
kg en moyenne). Chez les lapins EXE, le rendement dabattage
tend à être supérieur (58,3% vs 57,6%
- P=0.07), la proportion darrière est plus importante
(31,0% vs 30,2% - P=0,014) mais le rapport muscle sur os
est inférieur (5,34 vs 5,69 - P=0,002) par rapport
aux lapins SED. Ni ladiposité (2,27% de gras dissécable
en moyenne), ni pHu des muscles biceps femoris (BF) ou longissimus
lumborum (LL) ou la capacité de rétention en eau
du muscle LL nont été modifiés par lexercice.
En revanche, le BF des animaux du lot EXE présente un indice
de rouge et de jaune supérieur à celui des lapins
du lot SED. Après cuisson, le tendon dAchille et le
ligament rotulien des lapins EXE présentent une rigidité
supérieure (respectivement, +25% et +34 %) à celles
observées chez le lapin SED. Chez les lapins EXE, le tendon
dAchille a une capacité de déformation élastique
plus importante (+30 %), tandis que le tendon rotulien montre une
force maximale de résistance à létirement
plus élevée (+30%) que chez les lapins SED. Ainsi
la pratique de saut chez le lapin semble améliorer la cohésion
de la viande à los après cuisson.
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F.
GONDRET1, P. HERNANDEZ1,
R. EL RAMOUZ2, F. PONTRUCHER1,
X. FERNANDEZ2, S. COMBES3, 2005.
Réorientation oxydative dans les muscles de la cuisse en réponse
à lexercice physique chez le lapin. 11èmes
Journées de la Recherche cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI
édit., 159-162.
1 INRA-Agrocampus,
UMR Systèmes dElevage, Nutrition Animale et Humaine,
, 35590 Saint-Gilles, France
2 ENSAT,Lab. de Zootechnie et Qualité des Produits Animaux,
BP 107, 31326 Castanet-Tolosan Cedex, France
3 INRA, Station de Recherches Cunicoles, BP 52627, 31326 Castanet
Tolosan Cedex, France |
Résumé
- L'objectif de cette étude est de déterminer l'influence
de sauts répétés lors de la croissance sur le
métabolisme musculaire du lapin. Des lapins ont été
élevés de 35 à 72 jours, soit en cage individuelle
de surface réduite (groupe sédentaire : SED, n = 9),
soit en cage collective géante munie de deux obstacles verticaux
(groupe exercice : EXE, n = 10) [voir
communication précédente].
A l'abattage, les activités spécifiques des enzymes
de la ß-oxydation des acides gras (hydroxyacyl-CoA déshydrogénase,
HAD) et de l'oxydation terminale des nutriments (citrate synthase,
CS) sont augmentées dans les muscles semimembranosus proprius
(SMP), semimembranosus accessorius (SMa), et biceps femoris
(BF) des lapins EXE (+21% en moyenne) par rapport aux lapins SED.
Cependant, la teneur en lipides des muscles SMa et BF (1,73% et 1,98%
en moyenne, respectivement ), et le diamètre adipocytaire dans
le muscle SMa ne sont pas différents entre les deux lots. Les
auteurs n'observent pas de différences entre lapins SED et
lapins EXE pour le potentiel glycolytique du muscle BF (estimateur
des réserves en glycogène présentes dans le muscle
avant le stress lié à labattage) comme pour le
pH ultime. Ceci suggère que les stocks de glycogène
musculaire nont pas été modifiés par la
pratique répétée du saut. En conclusion, malgré
une modification du métabolisme énergétique musculaire
associée à lexercice physique, il ny a pas
de variations de la teneur en lipides et en glycogène, comme
du pH ultime musculaire. Une distinction qualitative des produits
issus des élevages alternatifs impliquant ce type de logement
des lapins ne serait donc possible que si lon modifie dautres
paramètres comme le génotype (aptitude à la croissance)
ou la nutrition. |
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M.
COLIN1, N. RAGUENES2,
G. LE BERRE2, S. CHARRIER3,
A.Y. PRIGENT4, G. PERRIN3, 2005.
Influence dun enrichissement de laliment en acides gras
oméga 3 provenant de graines de lin extrudées (Tradi-Lin®)
sur les lipides et les caractéristiques hédoniques de
la viande de Lapin. 11èmes Journées de la Recherche
cunicole, 29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit., 163-163.
1 COPRI,
Coat Izella, 29830 - Ploudalmézeau (France), e-mail: copri
@wanadoo.fr
2 ADRIA, ZA Créach Gwen, 29196 - Quimper Cedex (France),
e-mail: adria.senso@adria.tm.fr
3 CPLB, La Chanterie, 85700 - Réaumur (France), e-mail: cplb@cplb.fr
4 EARL 3L, Coat Izella, 29830 -Ploudalmézeau (France) |
Résumé: Pendant tout l'engraissement, 400 lapins
sevrés à 38 jours ont reçu à volonté
soit un aliment témoin contenant 2,94 % de lipides dont 0,06%
d'acides gras oméga-3, soit un aliment isoazoté et isoénergétique
enrichi en oméga-3 par apport de graines de lin extrudées
(4,45% de lipides dont 0,80% d'acides gras oméga-3 dans l'aliment
fini). La croissance a été significativement réduite
en présente de graine de lin extrudée (36,4 vs
38,2 g/j). La composition chimique des épaules, du râble,
des cuisses et du foie a été déterminée
sur 35 lapins par lot abattus à 72 jours. L'apport d'acides
gras oméga-3 dans l'alimentation a entraîné un
accroissement important de la teneur en acides gras oméga-3
des 4 morceaux étudiés. Ce travail confirme la relation
directe existant entre l'apport alimentaire dacides gras oméga-3
et la composition de la viande des lapins. Lors des test hédoniques
de dégustation des 4 types de morceaux, effectués par
60 consommateurs, il n'a été trouvé aucune différence
entre les 2 régimes pour la note globale, l'aspect, l'odeur,
l'appréciation visuelle, l'intensité du goût,
l'adéquation du goût [au goût de lapin], la présence/absence
d'un arrière- goût ou la texture de la viande. En particulier
aucun goût particulier n'a été noté en
relation avec la présence de graines de lin. Ainsi, certains
morceaux de découpe comme l'épaule et le râble
(découpes commerciales) dépassent le seuil retenu pour
revendiquer l'allégation de "riche en acides gras oméga-3"
(plus de 30 % des AJR dans 100g) sans modification des caractéristiques
hédoniques des produits. |
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S.
COMBES1, A. DALLE ZOTTE2,
2005. La viande de lapin : valeur nutritionnelle et particularités
technologiques. 11èmes Journées de la Recherche cunicole,
29-30 nov. 2005 Paris, ITAVI édit., 167-180 .
1 INRA
Station de Recherches Cunicoles, BP BP 52627, 31326 Castanet Tolosan,
France
2 Department of Animal Science, Agripolis Viale del Università,
16 35020 Legnaro (PD), Italie |
Résumé : Cette revue a pour objectif de comparer
les propriétés de la viande de lapin à celle
des espèces les plus consommées par l'homme. La comparaison
porte sur la composition chimique des viandes, leur composition
en minéraux et en vitamines, la qualité de leurs lipides.
Les conséquences des caractéristiques spécifiques
de la viande de lapin sur ses qualités diététiques
et sur son aptitude à la conservation et à la transformation
sont discutées.
En attentant que CUNICULTURE
Magazine reprenne l'essentiel de cette importante synthèse,
les internautes désireux d'approfondir leurs connaissances
sur la valeur de la viande de lapin sont conviés à
prendre connaissance des précédentes synthèses
que Sylvie Combes ou Antonella Dalle-Zotte ont publié courant
2004 sur le même sujet dans les revues INRA-Production Animale,
et Viandes & Produits Carnés, respectivement (cliquer
sur la référence pour accéder aux textes complets,
format .pdf de 115 Ko et 3973 Ko respectivement)
S. COMBES, 2004. Valeur nutritionnelle de la viande de lapin.
INRA
Prod. Anim., 17, 373-383
A. DALLE ZOTTE. 2004.
Avantages diététiques : Le lapin doit apprivoiser
le consommateur. Viandes
Prod. Carnés, 23, 161-167
|
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Apports
nutritionnels conseillés quotidiens (ANC 2001) et composition
chimique de la viande de lapin pour 100 g de fraction comestible
fraîche. Les moyennes et coefficients de variation (cv)
résultent de lanalyse des données issues de
29 publications (Combes, 2004)
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-
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Eau
(g)
|
Energie
(MJoules)
|
Protéines
(g)
|
Lipides(g)
|
Minéraux
(g)
|
ANC 2001 (Femme - Homme) |
-
|
9,1
- 10,7 (1)
|
71
- 83
|
80
- 94
|
.
|
Moyenne
générale (cv %)
|
72,5
(3%)
|
0,725
(19%)
|
21,0
(7%)
|
5,0
(67%)
|
1,2
(12%)
|
Cuisse (cv%) |
73,5
(1%)
|
0,664
(2%)
|
21,3
(4%)
|
3,7
(13%)
|
1,3
(4%)
|
Muscle
long dorsal (longissimus lumborum) (cv%) |
75,0
(1%)
|
0,603
|
22,4
(4%)
|
1,4
(38%)
|
1,2
(11%)
|
Morceaux
de découpe commerciale
|
Avant
(pattes) |
67,6
|
0,932
|
18,3
|
11,4
|
-
|
Côtes
(coffre) |
69,9
|
0,832
|
20,8
|
9,3
|
-
|
Râble (non dégraissé) |
66,7
|
0,961
|
19,7
|
11,4
|
-
|
Arrière
(cuisses) |
73,4
|
0,665
|
21,5
|
4,2
|
-
|
Foie
(contient 5,6% de glucides) |
71,6
|
0,664
|
17,4
|
4,2
|
-
|
Carcasse
commerciale complète |
70,3
|
0,812
|
19,6
|
8,8
|
-
|
(1)
soit 2200 et 2500 kcal par jour pour une femme et un homme respectivement
|
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