|  |  |  | 
   
    |  | 
         
          | Production 
              du lapin en RUSSIE A l'occasion d'une 
              journée de conférence sur la production cunicole organisée 
              dans le cadre de la foire agricole annuelle de la ville de Kazan 
              (720 km à l'est de Moscou, capitale de la République 
              du Tatarstan) , il nous a été possible de visiter 
              fin octobre/début novembre 2009 plusieurs élevages 
              de lapins de la région. Nous les présentons ci-après 
              sachant qu'il ne s'agit que d'un échantillon parmi les élevages 
              russes. Selon notre hôte, Anatoly Kramin et son fils Artem 
              (Président de la branche russe de la WRSA), il y aurait environ 
              200 éleveurs professionnels de lapins (30 à 600 mères) 
              dans la république du Tatarstan pour 6 millions d'habitants. 
              Pour l'ensemble de la Russie, il parait raisonnable de penser qu'il 
              y a environ 3000 à 4000 élevages commerciaux si on 
              admet pour les 140 millions d'habitants de la fédération 
              de Russie une proportion d'éleveurs de lapins un peu inférieure 
              à celle du Tatarsan. |  |  |  | 
   
    |  |       |  | 
   
    |  |  
        
           
            |  | F. 
                Lebas lors de la conférence organisée pendant
 la foire de Kazan
 |   |  | Vue 
                partielle du Kremlin de Kazan avec la mosquée Kul Sharif, 
                la cathédrale de l'Annonciation et la tour Souïoumbiké 
                (en briques) |  |  | 
   
    |  | Les grands élevages 
        de la période soviétique ont pratiquement tous cessé 
        de fonctionner. Par exemple les 2 unités en grande partie modernes 
        que nous avions eu l'occasion de visiter 34 ans auparavant dans la région 
        (1900 et 1600 femelles), ont toutes deux disparu avec les sovkhoz (fermes 
        d'état) qui les abritaient. Comme par le passé, l'importance 
        des petits élevages familiaux reste la grande inconnue pour estimer 
        la production nationale. Sur la base des déclarations officielles 
        (gouvernementales) la FAO rapporte une production de 10 000 tonnes de 
        carcasses en 2007, mais personne ne sait si ces chiffres sont exacts. Les techniques 
        d'élevage ont aussi changé. Selon nos hôtes, environ 
        la moitié des élevages russes seraient aujourd'hui conduits 
        selon la méthode mise au point et brevetée par le Pr Mikhailov 
        au début des années 2000. Pour nous occidentaux, ce Pr Mikhailov 
        Igor Nikolaevich honoré du titre d'académicien (né 
        en 1926 dans l'actuelle St Pertersbourg - ex-Leningrad - et décédé 
        en 2006) est un bien curieux personnage. En 1954, il est diplômé 
        de l'Institut de théâtre, musique et cinéma. Il a 
        travaillé au théâtre de Saint-Pétersbourg et 
        a été acteur dans de nombreux films. Il a été 
        champion de tir au pigeon d'argile, puis il a été entraîneur 
        dans cette discipline. Il est diplômé de l'Institut de culture 
        physique, et a été engagé en physiologie après 
        réussite d'un examen d'État dans cette discipline (pour 
        la culture physique !). Vers la fin des années 70, il s'est intéressé 
        à l'élevage à titre personnel et a "mis au point" 
        un système d'élevage qui finit par être 
        breveté en 2001 au plan international. Ses travaux lui 
        ont permis d'être nommé dans diverses académie et 
        organisations russes d'où son titre d'académicien. Mais 
        sauf erreur de notre part, ses travaux n'ont par contre pas laissé 
        de trace dans la littérature scientifique internationale. Les attendus et les promesses 
        accompagnant la déclaration de son brevet et son intérêt 
        pour l'élevage en général font plus penser à 
        l'argumentaire d'un vendeur d'elixir de longue vie comme il en existait 
        dans l'Ouest américain au 19e siècle, qu'à un argumentaire 
        fondé sur une expérimentation scientifique rigoureuse. Mais 
        il faut reconnaitre que le métier d'acteur de cinéma ou 
        de coach d'une équipe sportive prédispose assez peu à 
        la rédaction d'articles scientifiques. Parmi les affirmations contenues 
        dans le texte du brevet, il est par exemple indiqué que l'application 
        de la méthode (type de cage + gestion des animaux) supprime quasi 
        complètement toutes le maladies et les pertes d'animaux. Nous verrons 
        plus loin ce qu'il faut en penser au vu des résultats d'élevage 
        relevés sur le terrain. Par contre au dire de ceux qui l'ont fréquenté, 
        Igor Mikhailov était un orateur très convainquant, en deux 
        mots un bon coach. Pour promouvoir son brevet Igor Mikhailov a par ailleurs 
        fondé une société commerciale dénommée 
        "Miakro" gérée par son épouse et chargée 
        de vendre matériel et animaux et de faire la promotion (payante) 
        de la méthode brevetée. |  | 
   
    |  | 
         
          |  
               Minifermes en exposition à la foire de Kazan
 |  
              Schéma d'une Miniferme type Reproduction pour une lapine |  
              Schéma d'une Miniferme type Reproduction pour deux lapines 
              mettant bas en alternance. |  
              Schéma d'une Miniferme  
              avec 4 cages d'engraissement |   
          |  
              L'abreuvement est assuré par une méthode "rustique" 
              avec une cuvette en émail et un bidon de 5 litres avec un 
              réchauffeur en hiver  |  
              Râtelier à fourrages (porte de remplissage ouverte) 
              et trémie à granulés (remplissage par le dessus) |  
              Cage de maternité avec l'accès ouvert vers la boite 
              à nid (trappe rouge) |  
               Boite à nid à accès complexe vue par la grande 
                trappe de viste prévue pour l'éleveur.
 |  |  | 
   
    |  | Pour en revenir à la 
        production actuelle en Russie et plus précisément au Tatarstan, 
        l'existence même d'élevages fonctionnant depuis plusieurs 
        années avec le système Mikhailov montre que ce système 
        a une cohérence suffisante pour permettre de gagner sa vie en produisant 
        des lapins, du moins dans les conditions techniques, climatiques et économiques 
        locales. Nous allons voir dans quelles conditions travaillent ces éleveurs. Pour bien comprendre les conditions 
        dans lesquelles sont élevés les lapins, il est important 
        d'avoir une notion du climat du pays. Nous reportons ci-dessous les températures 
        moyennes et les précipitations relevées à Kazan. 
        Pour compléter le tableau, il faut aussi connaître les températures 
        extrêmes relevées :minimales -47°C en janvier 1942 ou 
        -44°C en décembre 1978 et pour les maximales + 34°C en 
        mai 2007 et +38°C en juin 1921.
 
         
          | Relevé météorologique 
              de la région de Kazan (Source 
              : http://www.pogoda.ru.net/climate/27595.htm)   |   
          | Mois   | jan. | fév. 
               | mar. | avr. | mai 
               | jui. 
               | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. | année |   
          |   Température 
              minimale moyenne (°C)  | -14,1 | -13,1 | -6,9 | 2,2 | 7,8 | 12,7 | 14,2 | 11,7 
               | 7,1 | 1,4 | -6,3 | -10,4 | 0,5 |   
          |   Température 
              moyenne (°C)  | -11,6 | -10,7 | -4,5 | 5,2 | 13,1 | 18,0 | 19,7 | 17,1 | 11,2 | 4,0 | -3,9 | -8,6 | 4,4 |   
          |   Température 
              maximale moyenne (°C)  | -7,1 | -5,8 | 0,8 | 10,7 | 18,8 | 23,9 | 24,9 | 22,2 | 16,0 | 7,7 | -1,2 | -4,4 | 8,9 |   
          |   Précipitations 
              (mm) | 35 | 30 | 25 | 34 | 38 | 70 | 66 | 59 | 55 | 54 | 44 | 38 | 548 |  
 |  | 
   
    |  |   |  | 
   
    |  | 
         
          | Premier 
            élevage visité |  | L'élevage 
            est situé à environ 50 km au nord de Kazan. Il est équipé 
            exclusivement de cages bois "modèle Mikhailov". Il 
            fonctionne depuis 4 ans et Rosalia, sa propriétaire, semble 
            assez bien s'en sortir au plan financier 
 L'élevage 
              comporte 60 femelles reproductrices, 3 mâles et lors de notre 
              visite il y avait 600 lapins présents. Pour la gestion de 
              cette unité, il faut une personne travaillant presque à 
              plein temps. Les tâches principales (les plus chronophages) 
              consistent à donner à manger et à boire - eau 
              et foin distribués tous les jours, concentré (orge, 
              ou granulé) distribué une fois par semaine - et à 
              nettoyer les cages. En hiver, quand 
              il gèle, un réchauffeur électrique est mis 
              dans chaque gamelle d'eau pour l'empêcher de geler (+5°C). 
              De même quand il fait froid (en dessous de zéro dégré) 
              une plaque électrique de réchauffage type mini couverture 
              chauffante est placée sous les boites à nid pendant 
              le mois suivant la naissance des lapereaux. Les déjections 
              sont récupérées dans des seaux sous les cages 
              et sont utilisées soit dans le jardin familial, soit vendues 
              aux voisins (faible production) Un essai de 
              fond grillagé a été fait avec un grillage type 
              19 x13 fils de 1,8 mm de fabrication russe (le seul disponible m'a-t-on 
              dit, mais j'en ai vu d'autres types dans d'autres élevages). 
              Le grillage était monté à l'envers fil de longueur 
              en dessous. Mais le problème est surtout que les lapins ont 
              froid en hiver sur le grillage. Alors l'éleveur dit préférer 
              pour ses lapins les lattes de bois classiques : largeur 5 cm, espace 
              entre les lattes de 2 cm. Par contre les lapins tendent à 
              ronger ces lattes; alors des bandes métalliques sont agrafées 
              sur les côtés des lattes (voir photos des cages neuves) 
              et éventuellement sur le dessus des lattes (voir ci-après). 
              Il est évident que ce dispositif rend les fonds de cages 
              très difficiles à nettoyer et impossible à 
              désinfecter. Et qui plus est, la pose des rubans métalliques 
              est même d'une efficacité toute relative si on en juge 
              par l'état des caillebotis dans l'élevage. |   
          |  Artem KRAMIN appuyé 
            sur un modèle réduit de la "cage Mikhailov". 
            Facile à transporter, il sert à la formation des éleveurs 
            éloignées de Kazan. On peut aussi remarquer sur les 
            photos de droite que dans l'élevage visité les cheminées 
            d'aération conçues par Mikhailov ont été 
            retirées.
 |  | 
               
                |  Vue d'ensemble de l'élevage
 |  Tête de rangée de cages
 |  Alignement de cages
 (partie extérieure)
 |  Les cages ont toutes une alimentation électrique
 |   
                |  Vue dans le compartiment récoltant les déjections
 |  Extérieur d'un cage ayant 4 ans de fonctionnement
 |  Lapereaux à l'interieur du compartiment "nid" 
                    d'une cage de reproduction, la boîte à nid proprement 
                    dite a été retirée
 |  Vue du caillebotis (L = 5cm espace 2 cm) après usage. 
                    Des feuilles de métal ont été agrafée 
                    sur les lattes pour tenter de les protéger de la dent 
                    des lapins.
 |   
                |  Vue d'un callebotis, la propreté laisse plus qu'à 
                    désirer
 |  Essai décevant 
                    de sol grillagé. Remarquer l'accumulation de souillures 
                    devant la mangeoire.
 |  Du foin de prairie 
                    est fourni chaque jour aux lapins.
 |  Dans le bureau l'un 
                    des 2 ordinateurs est utilisé pour un programme de 
                    gestion technique individuelle 
                    et programmation du travail.
 |  |   
          |  |  | Conduite 
              d'élevage Les saillies sont effectuées environ 
              2,5 à 3 mois après le sevrage ce qui donne en théorie 
              3,5 portées par femelle et par an conformément au 
              prgramme de gestion défini par Mikhailov. Les lapereaux sont 
              sevrés vers 6 semaines et vendus à l'âge de 
              4 mois au poids de 4 kg. Il s'agit de lapins de très grand 
              format (6-8 kg adultes) produits à double fin : Boucherie 
              & Fourrure. La gestion technique est suivie avec un programme 
              informatique de gestion individuelle (programme pilote pour l'instant), 
              mais sans aucune laison-centralisation avec les résultats 
              d'autres éleveurs. Une partie des 
              lapins est vendue sur place en vif (la plus importante) et une autre 
              à Kazan (50 km) . Dans ce cas c'est la responsable de l'élevage 
              qui transporte ses lapins à l'abattoir, comme le font tous 
              les éleveurs. En plus, quelques sujets sont vendus pour la 
              reproduction. . Sur place, les lapins de chair sont vendus 400 roubles pièce 
              pour un lapin vif de 4 kg. A Kazan ils sont achetés 600 roubles 
              et les reproducteurs sont vendus 6000 roubles mais les possibilités 
              de vente de reproducteurs sont limitées.
 400 roubles 
              = 9,30 € pièce soit 2,3 € le kg, ce qui est jugé 
              limite comme prix pour le producteur
 600 roubles 
              = 14 €uros environ soit 3,5 € le kg vif, mais il faut 
              aller les livrer à l'abattoir.
   |   
          |  |  | Alimentation 
              Toute l'année les lapins reçoivent du foin de prairie 
              (foin de prairie naturelle à base de graminées, de 
              faible valeur nutritive car récolté à un stade 
              [trop] avancé). Comme concentré, les lapins disposaient 
              d'orge en grain lors de la visite. Sinon c'est un granulé 
              "lapin" qui est distribué ... quand il y en a. 
              L'aliment granulé est en effet fabriqué par de grosses 
              usines d'état. La qualité n'est pas toujours au rendez-vous 
              faute de matières premières, et à certaines 
              périodes il n'y même pas de granulés du tout, 
              c'est alors que l'orge est utilisée. De toutes manières 
              les granulés sont jugés chers.  Jamais il n'y 
              a d'utilisation de fourrage vert, "ça donne des troubles 
              digestifs" nous a-t-on affirmé de manière 
              péremptoire. Il est intéressant de remarquer que lors 
              de notre visite effectuée en août, 34 ans auparavant 
              dans la même région , une grosse partie de l'alimentation 
              des lapins était assurée durant la belle saison par 
              des fourrages verts simplement ressuyés sur claies pendant 
              24 h à 48 h maximum (voir photos ci-dessous). |   
          |  |  | 
               
                |  Cages utilisées en 1975 avec leur râtelier à 
                  fourrage vert ou sec
 
 |  En 1975, le fourrage vert était récolté 
                  3-4 fois par semaine et ressuyé sur des claies
 |  En 1975, le fourrage vert ressuyé etait distribué 
                  tous les jours aux lapins
 |    |   
          | Deuxième 
            élevage visité |  | Il 
            s'agit d'un élevage de 250 femelles environ créé 
            dans l'un des anciens poulaillers d'un kolkhoze racheté par 
            un particulier. Il est situé à environ 100 km à 
            l'ouest de Kazan, à mi-chemin de Nijni-Novgorod. Les autres 
            ex-poulaillers du site sont utilisés pour une production d'oies 
            (au moins 6 ou 7 bâtiments). Le bâtiment 
              cunicole est une grande structure bois en lamellé collé 
              de 60 m x 18 m divisé en 2 parties 
              égales par un sas central. Une ventilation mécanique 
              existe bien mais ne sert qu'en été. Par contre, il 
              n'y a aucun système de chauffage. Lorsque nous sommes entrés 
              dans la cellule de maternité ils y terminaient une brumisation 
              de désinfectant (en relation avec notre visite ?). La température 
              ambiante était à peine supérieure à 
              la température extérieure (0 à -1°C lors 
              de la visite - neige tenant juste au sol) A remarquer : aucune fonte 
              de la neige sur le toit du local non pas en raison d'une isolation 
              efficace mais en raison de la quasi-absence de source de chaleur 
              dans les 2 cellules d'élevage.Une des cellules sert de maternité (sevrage à 42 jours) 
              et l'autre pour l'engraissement du sevrage jusqu'à 4 kg obtenus 
              environ à 4 mois.
 Les cages 
              sont toutes des cages grillagées de grande dimension disposées 
              en flat-deck. Pour la maternité pratiquement toutes les cages 
              sont munies d'un caillebotis grossier en bois placé sur le 
              grillage à mailles 75 x 13 (fil de 1,8 à 2 mm ). Ces 
              caillebotis doivent être régulièrement changée 
              car rongés par les lapins malgré la présence 
              permanente de fourrage. Chaque cage de maternité dispose 
              d'une grande boite à nid, d'une petite mangeoire remplie 
              deux fois par jour (toujours pleine = ad libitum), d'une "gamelle" 
              contenant de l'eau ± propre et d'un grand râtelier 
              toujours garni de foin de luzerne. Quand il fait très froid 
              (plusieurs mois dans l'année) de l'eau tiède est distribuée 
              2 fois par jour, mais il n'est pas évident que, les jours 
              de grand froid, les lapins boivent à leur soif avec cette 
              méthode. Les lapins 
              et leur gestion. Les lapins utilisés sont des Géants 
              (issus de Géants allemands principalement). Les sujets les 
              plus lourds pèsent jusqu'à 10 kg (environ !), en tout 
              cas ce sont de belles bêtes. Les couleurs dominantes sont 
              agouti et chinchilla. Quelques sujets ont un phénotype papillon 
              délavé, mais nous n'avons pas vu de lapins blancs 
              (albinos vrai) dans cet élevage. La remise au 
              mâle se fait 3 mois après la saillie précédente, 
              c'est-à-dire environ 3 semaines après le sevrage. 
              La prolificité semble remarquable, surtout pour des géants 
              : 9 à 10 lapereaux par portée à la naissance 
              pour une proportion importante des femelles. On nous a indiqué 
              faire une égalisation des portées à 10 pour 
              les lapines adultes. Il y avait effectivement sur les boites à 
              nid des indications de retraits et d'ajouts de lapereaux autour 
              de cet effectifs. Toutefois il faut souligner qu'aucune donnée 
              moyenne d'élevage ne nous a été fournie, et 
              il n'est pas sûr du tout que ces moyennes soient même 
              calculées. Les performances réelles n'ont donc pu 
              être appréciée qu'à partir des fiches 
              "femelle" sommaires accrochées aux cages. Au sevrage, 
              les lapereaux changent de cellule et sont placés dans des 
              cages d'engraissement à raison de 3 - 4 en moyenne par cage, 
              sans distinction de sexe. Ils y restent jusqu'au bout et semble-t-il 
              sans problèmes d'agression. 
 Alimentation 
              Outre les granulés et le foin de luzerne déjà 
              mentionnés, les mères reçoivent chaque jour 
              [d'hiver] un morceau de betterave (sucrière) d'environ 200 
              g. Il est aussi donné des morceaux de citrouille semble-t-il 
              en alternance avec les betteraves. Ces morceaux sont placés 
              à même le sol dans les cages grillagées. Ils 
              fournissent aux lapines un complément d'abreuvement 
              en période de gel dans le bâtiment. En engraissement, 
              l'alimentation se fait comme en maternité (même aliment), 
              mais sans les betteraves ou les citrouilles. Il n'est par exemple 
              pas question de parler d'aliment de maternité et d'engraissement 
              et encore moins d'aliment de sevrage.
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                  |  Vue générale de l'exploitation
 |  Le bâtiment cunicole
 |  Intérieur 
                    de la cellule de maternité (fin de brumisation)
 |  Cage de maternité. Remarquer la petite mangeoire et 
                    l'eau dans une auge en plastique
 |  Chaque cage dispose d'un caillebotis bois, consciencieusement 
                    rongé
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                  |  Mâle agouti de type géant allemand
 |  Peint en bleu, un bloc de 4 boites à nid (fixe) desservant 
                    les 4 cages adjacentes
 |  Pour l'éleveur, l'accès aux lapins se fait par 
                    le petite trappe située sur le dessus de la cage
 |  Exemple de fiche de "bonne" femelle qui a fait l'objet 
                    d'un commentaire par l'éleveur
 |  Exemple de fiche femelle (cage) montrant des portées 
                    de 3 - 8 - 6 et 10 nés vivants
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                  |  Distribution 
                    de betteraves coupées à la bêche en morceaux 
                    de 200 g environ
 |  Intérieur de la cellule d'engraissement
 |  Cage d'engraissement avec 1 mangeoire par cage et un abreuvoir 
                    pour 2 cages
 |  En engraisssement comme en maternité les déjections 
                    sont balayées chaque jour.
 |  L'eau d'abreuvement est parfois d'une hygiène douteuse
 |   
                  |  Cages d'engraissement vides en cours de nettoyage
 
 |  Cages en cours de nettoyage montrant l'espace râtelier 
                    à fourrages entre 2 cages
 |  L'aliment est livré en sacs.. Il contient 15,6% de 
                    protéines et 10% de cellulose brute
 |  Distribution manuelle de l'aliment granulé complémentaire 
                    de fourrage
 |  Bel exemple de malocclusion (dents longues) chez une jeune 
                    femelle.
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          |  |  | Problèmes 
            rencontrés : aucune " plainte " de la part du 
            patron ou des soigneurs ! Tout va bien. Nous n'avons effectivement 
            vu ni diarrhée, ni entendu éternuer. Mais quand dans 
            une cage d'engraissement il n'y avait qu'un seul lapin alors qu'il 
            aurait du y en avoir au moins 3 ou 4, il nous a été 
            dit que c'est parce que les lapins "manquants" avaient déjà 
            été vendus - dont acte. S'il nous a été 
            dit qu'il y a avait très peu de pertes en maternité 
            , fiche femelle à l'appui, l'observation d'autres fiches restées 
            sur les cages montre que la situation n'est pas aussi euphorique qu'on 
            a voulu nous laisser croire. Enfin 
            nous avons vu de très belles dents longues (photo) et un sujet 
            chez lequel ressortait le gène angora (pas de photo). Mais 
            quand nous avons dit que ces problèmes avaient une origine 
            génétique, il nous a semblé rencontrer une incompréhension 
            totale. Entretien 
              : en maternité comme en engraissement, les déjections 
              sont balayées sous les cages 1 fois par jour et sorties du 
              bâtiment. Elles sont fournies (vendues ?) au gens du voisinage 
              pour assurer la fertilisation des jardins. Les boites à nid 
              sont nettoyées 1 fois par semaine. Lorsque les 
              cages d'engraissement sont vidées, elles sont nettoyées 
              sur place dans le bâtiment et passées au chalumeau. 
              NB le fait que mors de la visite toute une rangée était 
              nettoyée prête à recevoir un lot de lapins sevrés, 
              indique qu'il y a bien une certaine synchronisation des saillies 
              et des sevrages, ce qui est cohérent avec la pratique des 
              adoptions mentionnée en maternité.
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