Cette
série de photos a été prise dans le Sud tunisien, dans
l'Oasis d'Aïn Karma près de Tamerza dans le Gouvernorat de Tozeur.
Ce village est situé dans une zone de montagne à très
faible pluviométrie, à quelques km de la frontière
avec l'Algérie. Toutes les photos ont été prise à
l'intérieur du village, dans une aire ne faisant guère plus
de 200 m de diamètre.
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Entre les maisons et la palmeraie il y a deux pneus de tracteur à
côte d'autres objets ± à l'abandon. |
Quand on s'approche, les pneus protègent en fait l'ouverture de petit
"puits" secs |
Les femmes de la maison viennent de jeter les épluchures de la cuisine
dans un des" puits" |
En s'approchant, au fond de chaque puit d'environ 1 m de profondeur on voit
des lapins |
Les déjections des lapins s'accumulent au fond, et se mélangent
aux aliments, aucun nettoyage n'étant possible |
Au fond, les lapins ont creusé des galeries à l'horizontale
où ils se réfugient à la moindre alerte. |
Les femmes sont chargées de nourrir les lapins au fond de leur puit |
En fonction des besoins et des ressources disponibles, du fourrage vert
peut être fourni. Un récipient contient l'eau de boisson (pas
facile remplir et encore moins à nettoyer) |
. L'urine s'accumule aussi dans le sol et entretient une humidité
très (trop) favorable au developpemet de la coccidiose, la principale
cause de pertes dans ces élevages familiaux
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Le long d'une autre maison, deux autres empilements de pneus attrirent notre
attention. |
Là aussi au fond du puit de 1 m dont les pneus protègent l'ouverture,
les lapins ont creusé des galeries dans le sol de sable dur. |
Dans cette unité il ya des jeunes lapereaux en assez grand nombre |
Un plateau a été disposé pour recevoir les aliments
en particulier des farines et déchets de cuisine . |
Du fourrage vert est aussi donné aux lapins, mais il sert autant
de litière que d'aliment |
Le poids des adultes nous a semblé assez élevé et a
été estimé aux environs de 3,5 à 4 kg |
Le long d'une autre maison ce qui semble étre le reste d'un tas de
briques est recouvert par une vielle couverture posée sur un ancien
matelas à ressorts |
Lorsqu'on soulève le vieux matelas, on découvre que les briques
forment non pas un tas mais un mur sommaire protégeant une cavité |
Cette cavité est un autre "puit à lapins" aménagé
le long des fondations de la maison |
Comme dans les cas précédents, les lapins ont creusé
des galeries horizontales pour de réfugier |
Il y a un abreuvoir et une auge. mais les restes de pain par exemple sont
à même le sol , de même que le fourrage vert |
Dans l'angle de la courette intérieure d'une autre maison, un petit
enclos a été aménagé avec des briques non maçonnées |
Dans cet enclos il ya des lapins au sol, sans qu'un puit ait été
creusé |
Il y vit un groupe de lapins avec adulte et jeunes en mélange. |
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Dans ce petit enclos les
lapins disposent de récipients emplissant la fonction de mangeoire
et d'abreuvoir. Contrairement aux cas précédents nous n'avons
pas observé de galerie creusée par les lapins |
Les lapins se tiennent bien à l'ombre |
Des petites pierres placées dans la cuvette-abreuvoir évitent
que les lapins la renversent |
La qualité de l'eau proposée aux lapins est plus que douteuse,
mais ils ont soif, alors ils boivent. |
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Dans une autre partie de la zone, un petit abris bas a été
construit, formant un enclos d'environ 2 x 2 m |
Quelques lapins y vivent. Nous n'y avont pas vu de jeunes |
Au fond de l'enclos un petit refuge a été aménagé
et les lapins l'utilisent effectivement |
Dans un autre village : lapins élevés
en liberté totale au pied de tamaris. Seul l'affouragement régulier
les garde sur place
(Photo A. Finzi) |
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Elevages
tunisiens professionnels
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