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Les élevages suivis en GTE sont concentrés dans le grand Ouest : près de 50% sont situés dans la seule région Pays de la Loire et environ 13% dans chacune des 2 régions Poitou-Charentes et Bretagne. Avec environ 5% du nombre des élevages suivis, il faut mentionner le Nord-Pas de Calais, la Basse Normandie, Rhône-Alpes. Une mention spéciale doit être faite pour la région Aquitaine puisqu'elle concentre tous les élevages en conduite individuelle.
Au total , les 4 régions du Grand Ouest concentrent 79% des élevages suivis en gestion technico-économique.
Si on détaille au niveau des départements, le premier département français est la Vendée (28,2% des élevages en GTE et plus de la moitié de ceux de la région Pays de la Loire. Elle est suivie par le Maine et Loire (12,2%), les Deux Sèvres ( 9,2% des élevages en GTE et les 2/3 de ceux de Poitou Charentes) et le Morbihan (4,9%). |
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Résultats de RENACEB pour les années 2008 à 2011 |
En 2011 le nombre d'élevages suivis en GTE est un peu inférieur à celui de 2010, mais un petit accroissement de le taille moyenne des élevages (principalement en raison d'agrandissements réalisés en 2010) conduit à une augmentation du nombre de femelles suivies en GTE en 2011 (+2,4%).
Les performances techniques sont presque toutes toutes en progression, qu'elles soient exprimées par mise bas ou par insémination. Il faut cependant souligner la baisse de la viabilité observée tant en maternité qu'en engraissement. Cette contre-performance est expliquée par l'apparition fin 2010 d'un variant du virus de la VHD contre lequel la lutte a été difficile. Le bon taux de réussite des inséminations (82,5% contre 81,7% en 2010) a toutefois permis d'accroître un peu la production par IA (+1,2%)
Le nombre de lapins produit par femelle moyenne présente et par an à de nouveau légèrement diminué en 2011. Cette baisse est mécaniquement expliquée par une plus forte fréquence du report des saillies estivales de 1 ou 2 semaines, entraînant en moyenne annuelle une augmentation de l'intervalle entre saillies qui passe de 45,7 à 46,3 jours, les lapines ne faisant plus que 6,50 portées par an contre 6,53 en 2010.. Toutefois, le nombre total de lapins produits par les lapines suivies en GTE en France a atteint 26,5 millions de lapins vendus en 2011, contre 26,0 millions en 2010. |
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Année |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
Nombre d'ateliers inclus dans la synthèse RENACEB |
1167 |
915 |
886 |
869 |
Nombre de Femelles par unité |
541 |
565 |
582 |
608 |
Taux d'occupation des cages (lapines / cage de mise bas) |
131 % |
135 % |
135% |
130 |
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Pourcentage de jeunes femelles introduites par bande |
13,4% |
13,0 % |
13,1% |
12,9 |
Taux de pertes de femelles par bande |
3,15 % |
3,04 % |
3,04% |
3,24% |
Mises bas pour 100 inséminations |
80,5 |
81,3 |
81,7 |
82,5 |
Nés totaux par mise bas |
10,34 |
10,29 |
10,29 |
10,41 |
Nés vivants par mise bas |
9,71 |
9,71 |
9,67 |
9,81 |
% de lapereaux gardés à la naissance / nés totaux |
92,2 % |
93,6 % |
93,8% |
92,4% |
Nombre de lapereaux sevrés par Mise Bas |
8,24 |
8,21 |
8,29 |
8,39 |
Nombre de lapereaux sevrés par Insémination |
6,65 |
6,68 |
6,79 |
6,93 |
Viabilité des lapins en engraissement |
92,2 % |
92,6 % |
93,0% |
91,9% |
Nombre de lapins produits par Mise Bas |
7,60 |
7,60 |
7,71 |
7,71 |
Nombre de lapins produits par Insémination |
6,14 |
6,19 |
6,32 |
6,37 |
Nombre de lapins produits par femelle et par année |
52,7 |
50,9 |
50,5 |
50,2 |
Poids moyen des lapins vendus (kg) |
2,47 |
2,50 |
2,47 |
2,47 |
Poids de lapins vendus par Insémination (kg vifs / IA) |
14,73 |
14,85 |
15,14 |
15,32 |
Âge moyen des lapins à la vente (jours) |
74,0 |
73,5 |
73,4 |
73,5 |
Prix moyen du kg vif vendu (€/kg) |
1,69 |
1,65 |
1,66 |
1,77 |
Prix calculé du kg de carcasse payé au producteur (€/kg carcasse) |
2,97 |
2,89 |
2,91 |
3,11 |
Nbre moyen de mises bas calculé par femelle et par an |
6,93 |
6,66 |
6,53 |
6,50 |
Intervalle moyen calculé entre deux IA (jours) |
42,4 |
44,6 |
45,7 |
46,3 |
Indice de consommation moyen d'élevage |
3,52 |
3,50 |
3,43 |
3,38 |
Prix moyen de l'aliment (€ / tonne) |
259 |
232 |
216 |
260 |
Dépense aliment par kg vif vendu (€ / kg vif) |
0,91 |
0,81 |
0,74 |
0,88 |
Dépenses d'aliment calculées en % du prix de vente |
53,8% |
49,1% |
44,6% |
49,7% |
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Marge sur coût alimentaire par femelle et par an (€uros/♀) |
102,6 |
109,9 |
117,0 |
115,0 |
Marge sur coût alimentaire par Insémination (€uros/IA) |
11,98 |
13,30 |
14,64 |
14,45 |
Marge sur coût alimentaire par kg vif produit (€uros/kg) |
0,79 |
0,86 |
0,93 |
0,91 |
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Prix moyen sortie abattoir - Vente en gros (€/kg de carcasse lapins triés) |
4,43 |
4,59 |
4,37 |
4,44 |
Prix moyen du lapin à la consommation (€ /kg de carcasse) |
8,49 |
8,68 |
8.80 |
9,20 |
Résultats RENACEB - Source ITAVI - Prix à la consommation - Source INSEE / Kantar - Calculs complémentaires: Cuniculture |
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En 2011, le prix payé aux producteurs a été en sensible progression : 1,77 €/kg vif contre 1,66 € en 2010 (+6,6%). Mais cette évolution favorable aux éleveurs a été associée à une forte augmentation du prix des aliments (+20%), ce qui s'est finalement traduit pour les éleveurs par une baisse de 1,7% de la marge sur coût alimentaire par femelle et par an, malgré une réduction de la quantité d'aliment utilisée kg produit (3,38 vs 3,43 kg/kg vif en 2010). La marge d'abattage a été plus réduite encore (-9% en 2011 par rapport à 2010), mais dans le même temps la marge de distribution augmentait de +7,4% , c'est à dire beaucoup plus que l'inflation |
D'assez fortes différences entre élevages |
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Les résultats moyens rapportés ci-dessus couvrent des disparités assez fortes entre éleveurs. Dans son analyse des performances des élevages suivis en GTE, l'Itavi calcule la production des élevages les plus productifs (les 20% supérieurs sur la base du poids produit par insémination : 17,8 kg /IA) et les moins productifs (les 20% inférieurs sur la même base : 12,26 kg /IA). L'écart entre les deux groupes provient essentiellement d'un meilleur taux de réussite des inséminations (écart de 7,9 points), d'une meilleure viabilité au nid et surtout en engraissement (95,1 vs 89,1%) et d'un poids à la vente un peu supérieur (2,55 vs 2,44 kg vifs à 74 jours.
Sur la base d'un classement des élevages selon la MCA par insémination (une fois payés les aliments, somme issue de la vente des lapins, restant pour payer toutes les autres charges ou cotisations et le salaire de l'éleveur) les élevages les plus productifs ont une MCA de 18,33 €/IA, contre 10,22€ pour les moins productifs. La conséquence est que la MCA par lapine moyenne présente et par an a été de 149,0 € pour les élevages les plus productifs et de seulement 78,2 € pour les moins productifs. Les explications de cette différence proviennent quasi exclusivement des écarts de productivité technique entre ces deux groupes. |
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